Tibet infoCliquez-iciMaison du Tibet  
Informations-Témoignages-Documents-Actions-Histoire-Géo-Adresses-Glossaire-Livres-Tourisme-Liens

Tibet-info > informations > nouvelles du Tibet > année 2000

informations

Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 1er au 29 février 2000

  • Le Panchen Lama (chinois) à la TV

  • Karmapa : priorité à l'éducation

  • Le Dalaï Lama bénit le Karmapa

  • Dalaï Lama ... depuis 60 ans
    Le Dalaï Lama, qui fête le 18 février le 60ème anniversaire de son intronisation comme chef spirituel des Tibétains, est à la tête d'un mouvement en exil qui représente une force de pression considérable dans le monde et une épine acérée pour les Chinois.
    C'est sur les contreforts enneigés de l'Himalaya dans le nord de l'Inde, à Dharamsala, où le Dalaï Lama, âgé de 64 ans, s'est exilé, qu'auront lieu une cérémonie religieuse et des danses traditionnelles tibétaines pour marquer cet anniversaire. De cet exil, à la tête d'un gouvernement qu'aucun pays ne reconnaît officiellement, ce frêle moine à l'éternel sourire a réussi à faire du Tibet l'une des principales questions internationales.
    Par une activité incessante, le Dalaï Lama, prix Nobel de la paix 1989, a fait en sorte que les violations des droits de l'homme au Tibet sous contrôle chinois restent sous les feux de l'actualité, au grand dam de Pékin.
    Il n'a de cesse depuis plus d'un quart de siècle de rencontrer monarques, présidents et chefs de gouvernement, et compte une multitude de fidèles, notamment aux Etats-Unis, et parmi eux des célébrités telles que les acteurs Richard Gere et Goldie Hawn qui maintiennent la flamme et donnent au mouvement une touche de glamour.
    Le Dalaï Lama est aussi à la pointe de l'information, avec un site internet officiel (www.tibet.com).
    Né Tenzin Gyatso le 6 juillet 1935 dans une famille modeste de la province de l'Amdo, au Tibet oriental, il est reconnu à l'âge de deux ans comme réincarnation du 13ème Dalaï Lama. Sa vie se déroule alors derrière les murs du Potala, palais qui domine Lhassa, la capitale du Tibet.
    Il est intronisé 14ème Dalaï Lama le 18 février 1940. L'enfant suit des études théologiques et à l'âge de 7 ans a déjà appris des milliers de textes sacrés. Mais il se passionne aussi pour la vie moderne, le cinéma et l'automobile, et lit des magazines américains.
    En 1950, à 15 ans, il assume les responsabilités de chef du gouver-nement tibétain. C'est cette année-là, le 17 octobre, que 80 000 soldats chinois pénètrent au Tibet.
    Il cherche à traiter avec Pékin, où il rencontre Mao Zedong et Chou en Lai en 1954 et 1956. Mais trois ans plus tard, en 1959, après l'échec d'un soulèvement tibétain contre la garni-son chinoise de Lhassa, (Cf dossier "10 mars") le Dalaï Lama s'enfuit en Inde en traversant l'Himalaya.
    Depuis le début de ce long exil à Dharamsala, le Dalaï Lama prêche patiemment son credo de non-violence, mettant sa foi dans le dialogue avec la Chine. Quatre délégations tibétaines se rendront à Pékin entre 1979 et 1984, sans qu'aucun progrès ne soit réalisé.
    En 1988, il se prononce pour un Tibet non pas indépendant, mais autodéter-miné, démocratique, "en association avec la République populaire de Chine". Il accepte un an plus tard le prix Nobel de la paix "au nom des opprimés partout dans le monde".
    "Beaucoup d'analystes estimaient que la question (du Tibet) était morte et le Dalaï Lama a ramené un yak mort à la vie", explique Thubten Samphel, secrétaire à l'information du gouvernement tibétain en exil.
    "Alors que les violations des droits de l'Homme empirent, avec un effort chinois systématique pour intégrer l'économie tibétaine à celle de la Chine et diluer notre culture, la question tibétaine reçoit plus d'attention que jamais dans le monde", affirme-t-il. M. Samphel estime que les efforts du Dalaï Lama contribuent également à faire évoluer l'opinion publique en Chine même, grâce notam-ment à Internet : "nous rencontrons beaucoup de Chinois dont la perspec-tive est maintenant très différente de celle de leur gouvernement. La Chine ne peut tout simplement plus évacuer le problème tibétain".
    Source : AFP 17 fév 00 / Tibet Info
    N 000218

  • Dalaï L.: appel à défendre le Tibet
    Le Dalaï Lama a célébré le 18 février à Dharamsala, lors d'une cérémonie religieuse à laquelle participait notamment le Karmapa, le 60ème anniversaire de son intronisation comme chef spirituel des Tibétains, en lançant un appel à renforcer le combat du mouvement tibétain en exil pour "sauver" le Tibet sous contrôle chinois.
    "Le temps est venu de renou-veler et de renforcer notre engagement à combattre pour la liberté au Tibet", a déclaré le Dalaï Lama à plusieurs milliers de fidèles.
    "Le plus important aujourd'hui est de sauver le bouddhisme et la culture tibétains. La jeune génération doit prendre plus de responsabilités (...) et oeuvrer pour la cause tibétaine de façon non-violente", a-t-il ajouté.
    Il a remercié les responsables du gouvernement tibétain en exil pour leur engagement en exil depuis 40 ans.
    Le Dalaï Lama s'est félicité de ce que le Karmapa - l'une des principales figures de la hiérarchie religieuse tibétaine dont c'était la première apparition à une cérémonie officielle à Dharamsala - ait pu s'échapper du monastère de Tsurphu et le rejoindre à Dharamsala le 5 janvier dernier.
    "Je suis très heureux que le Karmapa ait pu s'échapper du Tibet. Il est ici en sécurité", soulignant que l'adolescent, considéré par certains comme un de ses successeurs possibles, était "encore très jeune".
    Le Dalaï Lama a appelé les réfugiés tibétains les plus récemment arrivés à retourner au Tibet : "Il n'est pas facile de rentrer dans une patrie où il y a répression, mais je vous demande d'y retourner avec bonheur parce que l'avenir du Tibet dépend des six millions de Tibétains qui y habitent".
    Soulignant aussi le rôle des "amis occidentaux" dans le combat pour la cause tibétaine grâce auxquels "la cause tibétaine est connue partout dans le monde", il a demandé une aide encore plus forte :
    "Notre requête est fondée sur la vérité et la justice. J'appelle la communauté internationale à plus de soutien".
    Le chef spirituel et temporel des Tibétains, qui avait été intronisé 14ème Dalaï Lama le 18 février 1940, a reçu les félicitations des hauts responsables des quatre écoles du bouddhisme tibétain.
    "Le Dalaï Lama est la force qui guide le combat tibétain pour la liberté", proclamaient des banderoles, soulignant ainsi la prééminence de celui qui est chef des Tibétains depuis 60 ans.
    Sakya Trizin Rinpoche, le chef de l'école Sakya, lui a offert des reliques sacrées. Hommes et femmes ont dansé et offert au Dalaï Lama des gâteaux de riz, du thé tibétain et des écharpes sacrées.
    Thubten Samphel, porte-parole du gouvernement tibétain en exil, a précisé que les cérémonies étaient assombries par le fait que le Tibet reste sous contrôle chinois.
    "Les quelque 134 000 réfugiés tibétains dans le monde sont bien sûr heureux aujourd'hui, mais leur joie est tempérée par le fait qu'elles auraient dû se dérouler au palais du Potala", siège traditionnel du Dalaï Lama à Lhassa.
    Source : AFP 18 fév. / Tibet Info
    N 000218

  • "Tibet menacé", selon le Karmapa

  • 1ère apparition publique du Karmapa

  • Pékin attend la mort du Dalaï Lama
    Soixante ans après l'intronisation du Dalaï Lama, le régime chinois semble engagé dans une course de lenteur avec le chef spirituel tibétain, dans l'espoir d'imposer à terme sa loi aux bouddhistes du Tibet.
    "Nous pensons que la véritable intention des dirigeants chinois est d'attendre (la mort du Dalaï Lama) afin de pouvoir contrôler la réincarnation de son successeur", estime Thubten Samphel, porte-parole du gouvernement tibétain en exil en Inde.
    "Si c'est le cas, ce serait une grossière erreur. Si les autorités chinoises pensent qu'elles peuvent se passer du Dalaï Lama pour résoudre le problème tibétain, elles ne feront qu'attiser une forme plus dure de nationalisme au Tibet", a-t-il déclaré au téléphone à l'AFP.
    Intronisé le 18 février 1940, le Dalaï Lama est aujourd'hui âgé de 65 ans. Le gouvernement tibétain en exil à Dharamsala soupçonne Pékin de ne pas vouloir négocier un éventuel retour du Dalaï Lama au Tibet.
    Officiellement, les dirigeants chinois assurent que la porte du dialogue est ouverte, pourvu que le Dalaï Lama reconnaisse la souveraineté de Pékin sur le Tibet et Taïwan.
    Le Dalaï Lama a à plusieurs reprises exprimé son accord avec ces deux conditions, expliquant qu'il ne souhaite qu'une large autonomie pour le Tibet. Pékin a rejeté ces concessions, expliquant que le Dalaï Lama "n'est pas sincère" et veut "diviser la Chine".
    Selon M. Samphel, le gouvernement tibétain a appris que Pékin avait déjà mis en place une équipe chargée de rechercher la prochaine réincarnation du Dalaï Lama.
    La Chine a déjà imposé en 1995 son choix pour la réincarnation du Panchen Lama, le numéro deux du bouddhisme tibétain, en la personne d'un jeune garçon aujourd'hui âgé de 10 ans. On est depuis sans nouvelles d'un autre garçonnet choisi par le Dalaï Lama sans l'aval de Pékin.
    Autre signe de la volonté de Pékin de s'immiscer dans la composition de la hiérarchie religieuse tibétaine, le régime chinois a annoncé en décembre avoir découvert la réincarnation du lama de Reting, un autre haut personnage bouddhiste. Cette réincarnation n'a pas été reconnue par le Dalaï Lama.
    Le Panchen Lama et le lama de Reting désignés par Pékin n'ont aucune chance de recueillir la confiance des Tibétains sans la bénédiction du Dalaï Lama, a estimé le porte-parole tibétain. "Reconnaître la réincarna-tion d'un dirigeant spirituel est profondément ancré dans notre système
    de valeurs. Nommer le Panchen Lama et le lama de Reting nécessite la plus haute sanction spirituelle".
    La politique religieuse de Pékin au Pays des Neiges a enregistré un revers en décembre avec la fuite en Inde du Karmapa, le troisième personnage du bouddhisme tibétain. Le Karmapa est en effet l'un des rares personnages du Tibet dont la réincarnation a été approuvée à la fois par Pékin et Dharamsala. Selon les mouvements tibétains en exil, le régime chinois avait tenté d'utiliser le Karmapa ces dernières années comme un choix alternatif à l'influence du Dalaï Lama.
    Source : AFP 17 fév. 00
    N 000220

  • Lettre des parlementaires au Ministre des Affaires Etrangères
    A l'occasion de la visite du Ministre des Affaires Etrangères français en Inde les présidents des groupes parlementaires pour le Tibet au Sénat et à l'Assemblée Nationale lui ont adressé une lettre rappelant l'importance d'une solution négociée au Tibet, permettant le maintien de l'identité tibétaine et le respect des droits de l'homme, indispensables à la paix dans la région.
    Evoquant le sort, toujours inconnu, du petit Panchen Lama et l'arrivée en Inde du Karmapa, les parlementaires concluent :
    "Pour toutes ces raisons, nous considérons que, bien au-delà des problèmes des Droits de l'Homme, les enjeux géostratégiques de la question du Tibet sont de toute première importance. Ils concernent l'équilibre d'une grande partie de l'Asie et, donc, la communauté internationale. Nous pensons, là aussi, que la France et l'Union européenne - dont elle va bientôt assumer la présidence - disposent d'un rôle à jouer. Ce pourrait être celui de proposer leur médiation dans l'instauration d'un dialogue entre le Gouvernement tibétain en exil et les autorités chinoises et indiennes.
    Le fait de ne pas posséder d'intérêts directs ou historiques dans cette région assurerait à une telle médiation une garantie plus grande aux parties concernées.
    Soutenir le Plan de paix en cinq points exposé par Sa Sainteté le Dalaï Lama devant le Congrès américain en 1987, puis devant le Parlement européen en 1988, serait également des plus pertinents.
    La proposition du Dalaï Lama de conférer au Tibet un statut de "zone de paix et de non-violence" (Ahimsa) rejoint tout à fait la préoccupation d'instituer une zone tampon entre l'Inde et la Chine."
    N 000222

  • Sur les écrans : La Coupe
    "Phurpa" marque les débuts au cinéma d'un réalisateur d'exception : Dzongsar Jamyang Khyentse Rinpoché, Tulkou du grand Khyentsé Rinpoché, le réformateur du XIXème siècle. Avec humour et talent, le film nous fait pénétrer dans un véritable monastère tibétain du nord de l'Inde, ou une cinquantaine de moines poursuivent leur instruction sous la direction d'un Khenpo qui rêve de revoir son pays, le Tibet. Parmi les jeunes moines, Orgyen, 14 ans, est un véritable fan de football, et en particulier de l'équipe de France ("le seul pays où l'on soutient vraiment le Tibet" ! Merci !) qui s'apprête à disputer la demi-finale puis la finale de la Coupe du Monde. Après avoir fait le mur pour regarder la télé chez l'épicier du village, et s'être fait prendre, il arrive à convaincre le sévère maître de discipline d'organi-ser une soirée foot au sein même du monastère.
    On voit que ce film n'a rien de conventionnel ou de folklo-rique. Il montre avec beaucoup de vérité, de sensibilité et d'humour la vie quotidienne de ces Tibétains de l'exil, entre tradition et modernité. Un film comme il n'en avait jamais été tourné.
    Merci aux producteurs bhoutanais et à Khyentsé Norbu.
    Dans les salles à partir du 15 mars.
    Source : Lettre du Tibet 53, fév. 00
    N 000223

  • Premier discours public du Karmapa

  • Situation aggravée en Chine
    La situation des droits de l'Homme en Chine s'est nettement détériorée tout au long de l'année 1999, affirme le département d'Etat américain dans son rapport annuel sur les droits de l'Homme publié le 25 fév.
    Dans un chapitre de 110 pages, le ministère détaille des centaines de cas de détention arbitraire, de torture et de persécution pour des raisons religieuses, politiques ou sociales.
    Les 1,27 milliard de Chinois, "n'ont pas la liberté d'exprimer pacifiquement leur opposition au système politique dirigé par le parti (communiste) ni le droit de changer leurs dirigeants politiques pour former un gouvernement".
    "La loi (chinoise) interdit la torture, mais la police et d'autres unités des forces de l'ordre l'emploient ou infligent des traitements dégradants aux détenus et aux prisonniers", selon le rapport.
    Tout au long de l'année dernière, les autorités chinoises ont intensifié leur répression contre la dissidence, restreint les libertés religieuses, persécuté des minorités, autorisé des exécutions extra-judiciaires et ignoré les droits des travailleurs, selon le document.
    Le secrétaire d'Etat Madeleine Albright a déclaré, lors d'une conférence qui a suivi la publication du rapport, que "notre politique vis-à-vis de la Chine demeure inchangée : s'engager sur les principes, encourager la Chine à participer au système international et faire pression pour que la Chine se conforme aux règles internationales".
    Mais "la situation des droits de l'Homme en Chine ne va pas être transformée du jour au lendemain", a-t-elle encore dit.
    Source : AFP 25 fév 2000
    N 000226

  • "Livre blanc" : réaction d'Amnesty
    Après la publication par Pékin d'un "livre blanc" annonçant les progrès accomplis par la Chine dans le domaine des droits de l'homme, Amnesty International souligne dans un communiqué du 17 férier 2000 :
    "Le nouveau livre blanc publié par Pékin pour défendre son bilan en matière de droits humains est plus éloquent par ses lacunes que par ses révélations". "Ce document fait grand cas des dispositions garantissant les droits fondamentaux, tels que les droits aux libertés d'expression, d'association et de religion consacrés par la Constitution chinoise, mais il omet de préciser que ces garanties sont lettre morte.
    "L'exercice des droits constitution-nels a été considérablement limité par des lois plus récentes ou n'est tout simplement pas garanti dans la réalité", a poursuivi l'organisation de défense des droits humains.
    "Le livre blanc ne cherche pas à déterminer pour quelles raisons ces droits sont bafoués, ni pourquoi les autorités ne font rien pour empêcher la poursuite de ces violations".
    Considérant que la politique menée par le gouvernement, une législation répressive et les abus de pouvoirs sont les principales causes des violations des droits fondamentaux commises en Chine, Amnesty International a fait observer que le livre blanc ne traitait aucunement de ces questions.
    "Dans ce livre blanc, Pékin tente de justifier son bilan déplorable en matière de droits humains en arguant du fait que la Chine est toujours un pays en développement, entravé par des obstacles de caractère naturel, historique et économique". Néanmoins, il s'agit là d'arguments spécieux et peu convaincants, qui n'expliquent en rien pourquoi Pékin n'a pris aucune mesure décisive contre la torture, a permis que des milliers de personnes soient arbitrairement détenues, a orchestré des procès iniques et a privé de leurs droits constitutionnels les détracteurs du régime et les personnes considérées comme ses adversaires", a ajouté Amnesty International.
    Comme les précédents, ce livre blanc présente le développement comme l'objectif prioritaire de la Chine, tout en affirmant que le "développement" et la "stabilité" sont les "méthodes [retenues] pour promouvoir et garantir les droits humains" dans ce pays, aujourd'hui et à l'avenir". Toutefois, les atteintes aux droits humains ne disparaîtront pas comme par enchantement grâce au développement économique. "Il ne saurait y avoir de grand bond en avant sans impulsion politique", a affirmé Amnesty. "Le gouvernement doit agir pour mettre fin à ces atteintes aux droits fondamentaux".
    La répression dont sont actuellement victimes les dissidents pacifiques - la plus dure et généralisée qu'ait connu la Chine depuis 1989 - constitue un facteur d'isolement et de déstabilisation potentielle de ce pays, a fait valoir l'organisation de défense des droits humains.
    "Il en va assurément de même pour la corruption et les abus de pouvoir, or ces problèmes n'ont pas droit de cité dans le livre blanc".
    Source : Amnesty International. Traduction : C.B.
    N 000227


La reproduction des textes ci-contre est autorisée et encouragée sous la condition exprès de mentionner : « Source : 36 15 Tibet Info » + les autres sources mentionnées dans chaque article, ainsi que la date. Exemple "Source : 36 15 Tibet Info / AFP, 15 jan 98". Merci de respecter ces différents copyrights.


Les archives de l'année 2000

du 1er au 30 déc.
du 1er au 30 nov.
du 1er au 31 oct.
du 1er au 30 sept.
du 1er au 31 août
du 1er au 31 juillet
du 1er au 30 juin
du 1er au 31 mai
du 1er au 30 avril
du 1er au 31 mars
du 1er au 29 fév.
du 1er au 31 janv.


Cliquez-ici


Cliquez-ici


Cliquez-ici


sommaire de la rubrique

 

 
Sommaire Tibet info~Aide en ligne~Contactez-nous~Abonnez-vous à la Lettre d'information Haut de la page

© Tibet infohttp://www.tibet-info.net