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Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 1er au 31 janvier 2000

  • Tibet, 1999 : rapport annuel

  • le Karmapa à Dharamsala !!!

  • Karmapa : réaction de Jack Lang

  • Karmapa : dans les médias

  • Karmapa : diplomatie difficile

  • Karmapa : homme d'avenir ?

  • Nouvelle "réincarnation" selon Pékin
    La Chine a annoncé avoir trouvé la réincarnation d'un "Bouddha vivant" (terme chinois) qui dans les années 1930 avait joué un rôle de premier plan dans l'administration du Tibet et le choix de l'actuel Dalaï Lama.
    Dans son édition du 31 déc. parvenue le 11 janvier à Pékin, le Quotidien du Tibet a précisé que les autorités religieuses avaient "en accord avec les instructions gouvernementales" trouvé la 7ème réincarnation du Rinpoché (lama de haut rang) du monastère de Reting au nord de Lhassa.
    Aucune indication n'a été fournie sur l'enfant, découvert conformément "aux traditions et aux rites" du lamaïsme (sic), après de longues recherches effectuées dans huit districts et auprès de 670 enfants.
    Son nom ne devrait être rendu public qu'après avoir obtenu l'aval définitif des autorités, a précisé le journal.
    Une vingtaine d'enfants avaient été sélectionnés après le décès en 1997 du 6ème Rinpoché de Reting, une figure marquante du bouddhisme tibétain, réhabilitée après la révolution culturelle (1966-76).
    Source AFP 11 janv 00
    Après s'être fait nommé régent à la mort du 13ème Dalaï Lama, Réting Rimpoché participa activement à la reconnaissance de l'actuel 14ème Dalaï Lama. Accusé de moeurs dissolues et d'influence excessive, il fut mis à l'écart et fomenta un coup d'état pour revenir au pouvoir. Il mourut en prison en 1947 avant d'avoir été jugé. (Histoire du Tibet, Laurent Deshayes, Fayard)
    Les Chinois, en décidant unilatéra-lement de "reconnaître" un nouveau Réting Rinpoché, espèrent ainsi détenir un pion qu'ils utiliseraient pour la reconnaissance à l'avenir du futur Dalaï Lama. Toutefois le caractère controversé de ce personnage pourrait leur réserver de nouvelles surprises.
    "La Chine s'efforce par tous les moyens possibles d'accroître son contrôle sur les activités religieuses au Tibet et notamment sur les réincarnations" a commenté Richard Oppenheimer, du TIN (Tibet Information Network) basé à Londres.
    Il n'a toutefois pas été possible de déterminer si l'annonce chinoise de la découverte du Rimpoché de Reting avait été faite avant ou après la découverte de la fuite du Karmapa.
    "Il pourrait bien s'agir d'une coïncidence" a estimé M. Oppenheimer.
    N 000113

  • Karmapa : "heureux d'être en Inde"

  • Londres : procès contre la police
    Free Tibet Campaign, une association pro-tibétaine britannique, a engagé le 14 janv. une action en justice contre la police londonienne pour protester contre la répression des manifestations anti-Pékin lors de la visite du président chinois Jiang Zemin en Grande-Bretagne en oct. 1999.
    Le déplacement du chef d'Etat à Londres avait été jalonné d'actions de protestation des partisans de la cause du Tibet et de Taïwan, et la police avait été très critiquée pour la fermeté de ses interventions.
    Plusieurs personnes avaient été interpellées, d'autres systématiquement maintenues à distance au passage du cortège officiel du président, et des drapeaux tibétains confisqués, alors que les manifestants pro-Pékin n'étaient nullement inquiétés et pouvaient défiler librement.
    L'action en justice, demandée par Free Tibet Campaign et huit personnes (quatre Tibétains, un Ouighour et trois Britanniques) vise à obtenir une condamnation formelle de la police et le cas échéant des dommages.
    Les raisons invoquées sont la confiscation de drapeaux et de bannières, l'utilisation de véhicules pour cacher les manifestants à la vue de Jiang Zemin, et la discrimination flagrante entre manifestants pro et anti-Pékin.
    Mais un porte-parole de l'organisation a reconnu que les chances de succès étaient minces.
    "La jurisprudence montre que la police est très rarement condamnée dans ce type d'affaire", a-t-il dit à l'AFP.
    La Haute Cour doit dans un premier temps décider si l'action est ou non recevable.
    Ce recours devant la Haute Cour intervient en pleine visite à Londres du ministre chinois de la Défense Chi Haotian, qui y rencontrait le 14 janvier son homologue britannique Geoff Hoon.
    Si cette action en justice est déboutée, Free Tibet Campaign fera une demande à la Cour Européenne des Droits de l'Homme pour non-respect des libertés fondamentales, en accord avec les articles de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, n. 10 (droit à la liberté d'expression), l'article 11 (droit à la liberté d'association) et l'article 14 (droit à la non discrimination)
    Source : AFP 14 janvier 00, Free Tibet Campaign, 13 janv. 00
    N 000114

  • Karmapa : rapports Inde-Chine

  • Karmapa : interpellations à Tsurphu

  • Le Karmapa peut rester en Inde

  • Réincarnations : la Chine persiste !
    La Chine vient d'annoncer la découverte d'un nouveau "bouddha vivant" de premier plan au Tibet ("bouddha vivant" est une expression de dérision autrefois utilisée par les missionnaires et aujourd'hui par les Chinois pour désigner un "tulkou", renaissance volontaire d'un grand maître, appelé par déférence par les Tibétains "Rinpoché", ou "Précieux").
    Pékin s'efforce en effet de sauver la face après la fuite du Karmapa en Inde début janvier.
    L'annonce est intervenue sous la forme d'une brève dépêche le 16 janv. de l'agence officielle Chine Nouvelle (Xinhua) faisant état de l'intronisation le 16 janv. d'un garçonnet de 2 ans comme 7ème réincarnation du Rinpoché du monastère de Réting, au nord de Lhassa.
    Selon l'agence, le nouveau rinpoché, Soinam Puncog, (Sonam Phuntsok en Tibétain) est né dans la région de Lhari le 13 octobre 1997. La cérémonie d'introni-sation du nouveau Rimpotché s'est déroulée dans le temple du Johkang à Lhassa, en présence des principales autorités de la région autonome du Tibet, avec émission d'un "certificat officiel approuvant le 7ème Reting", présenté comme "l'une des figures les plus importantes du bouddhisme tibétain".(!).
    Son prédécesseur immédiat, le 6ème Rinpoché de Reting, décédé en 1997, avait été une figure du Tibet pro-communiste, ce qui ne l'avait pas empêché d'être persécuté pendant la révolution culturelle (1966-76).
    Mais son prédécesseur le plus célébre, le 5ème Rinpoché de Reting, avait joué un rôle de premier plan au Tibet après le décès du 13ème Dalai Lama en 1933, lorsqu'il avait été désigné comme régent pour administrer le pays en attendant l'intronisation de l'actuel Dalaï Lama en 1940. Il avait également servi de professeur au Dalaï Lama, avant d'être arrêté en 1947 par le gouvernement tibétain pour "collusion" avec la Chine.
    Les Tibétains redoutent que la Chine, sous le coup de la fuite du Karmapa, puisse utiliser à l'avenir le Rinpoché de Reting pour "légitimer" le choix d'un successeur au Dalaï Lama actuel, en arguant de la précédente régence.
    Mais dès avant l'intronisation, le gouvernement en exil du Dalaï Lama avait contesté la légitimité du 7ème Rinpoché, souli-gnant que le Dalaï Lama n'avait été à aucun moment informé des recherches et que toute réincarnation devait néces-sairement être "approuvée" par lui.
    "Le système de réincarnation est unique au bouddhisme tibétain et il y a une procédure établie qui n'a pas été suivie dans ce cas", a déclaré M. Tashi Wangdi, ministre des affaires religieuses et culturelles du gouver-nement tibétain en exil à Dharamsala.
    M. Wangdi a estimé qu'il s'agissait d'une "nomination politique". "Si quelqu'un est nommé politi-quement, il n'aura aucune influence sur le peuple car celui-ci ne l'acceptera pas. C'est un exercice inutile".
    "Le choix d'une réincarnation doit être fait avec l'approbation finale des lamas de haut rang, et dans le cas d'importants lamas tel que celui-là, par Sa Sainteté le Dalaï Lama", a expliqué M. Wandgi.
    Source : AFP 17 janv 00
    N 000117

  • La Chine inquiète pour le Karmapa !

  • Le Parlement Européen fustige la Chine
    Le Parlement européen a critiqué le 20 janvier la détérioration des droits de l'homme en Chine et demandé de lier les progrès des relations de ce pays avec l'Union Européenne et son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à leur amélioration.
    Dans leur résolution, les eurodéputés ont fustigé l'augmentation du nombre d'exécutions en Chine, alors que la dissidence politique est de plus en plus muselée, que les interférences religieuses se multiplient et qu'il y a un harcèlement des ethnies minoritaires, en particulier les Tibétains, les Mongols et les Ouighours.
    Ils estiment également que les engagements de Pékin relatifs à la liberté d'expression et à l'état de droit à Hong Kong ne sont pas respectés, et que les lois en vigueur sont parfois "réinterprétées".
    Le Parlement Européen demande donc à la Commission et au Conseil des ministres de l'Union européenne "de soulever expressément" avec Pékin la question des persécutions religieuses et de parrainer avec les Etats-Unis une résolution lors de la prochaine session de la commission des droits de l'homme de l'ONU, prévue en mars à Genève.
    Source : AFP 20 janvier 00
    N 000120

  • Le Rinpoché sera patriotique !
    Le garçonnet de 2 ans que la Chine a intronisé formellement le 16 janvier (sans l'aval du Dalaï Lama) 7ème Rinpoché du monastère de Réting, situé au nord de Lhassa, recevra une éducation "patriotique", rapporte le 21 janvier l'agence Chine Nouvelle.
    Grâce à l'éducation qui lui sera donnée par le monastère et les "dépar-tements religieux concernés", il devra "aimer" - dans l'ordre - "le Parti communiste chinois, le pays socialiste et le bouddhisme tibétain", précise Chine nouvelle en citant les propos d'un responsable du gouvernement régional tibétain à Lhassa.
    Le président du gouvernement régional tibétain, Legqog, a émis l'espoir que le nouveau "bouddha vivant maintienne la tradition patriotique incarnée par ses prédécesseurs et leur désir de préserver l'unité de la nation chinoise".
    Son prédécesseur, le 6e Rinpoché de Reting, décédé en 1997, avait été une figure du Tibet pro-communiste, ce qui ne l'avait pas empêché d'être persé-cuté pendant la révolution culturelle (1966-76).
    Les Tibétains en exil redoutent que la Chine n'utilise à l'avenir le Rinpoché de Réting pour "légitimer" le choix d'un successeur au Dalaï Lama actuel, en arguant de la précédente régence.
    Source : AFP 21 janv 00
    N 000122

  • Karmapa : demande du Dalaï Lama

  • Ce que représente le 10 mars 1959

  • 10 mars 2000 : manifestation à Paris

  • Révolution culturelle, version 1999
    La police chinoise a admis le 17 janvier avoir rejoué des scènes de la "révolution culturelle" (1966-76) avec des adeptes de la secte interdite Falungong, qui ont été exhibés en public avec des écriteaux accrochés au cou. Six membres du mouvement ont été forcés de défiler dans le district de Guangrao, dans l'est de la Chine, les mains liées par des menottes et des panneaux de dénonciation accrochés au cou, a reconnu un policier du commissariat local.
    Selon le Centre d'information sur les droits de l'homme et le mouvement démocratique en Chine, basé à Hong Kong, les adeptes de la secte d'inspiration bouddhiste ont subi ce traitement dans tous les villages du district entre le 22 et le 27 décembre. "Les policiers du cru ont voulu ainsi les punir de s'être rendus à Pékin pour protester contre l'inter-diction du mouvement"
    Selon le Centre d'information de Hong Kong, six membres de la secte ont par ailleurs été récemment envoyés en camp de "rééducation par le travail" pour avoir signé une lettre au président Jiang Zemin réclamant la fin de la campagne anti-Falungong. Ces six personnes faisaient partie d'un groupe de 284 adeptes ayant signé la missive depuis Daqing, dans le N-E du pays.
    Source : AFP 17 janv 00
    N 000124

  • Droits de l'homme : auto-persuasion
    Pékin, estimant que la situation des droits de l'homme en Chine n'avait jamais été meilleure, a opposé le 25 janv. une fin de non recevoir à une récente résolution du Parlement européen, .
    "La situation des droits de l'homme en Chine n'a jamais été plus satisfaisante qu'aujourd'hui" a déclaré le porte parole du ministère chinois des Affaires étrangères Zhu Bangzao lors d'un point de presse.
    "Nous exprimons notre vif mécontentement et notre ferme opposition au Parlement européen qui ne tient pas compte des résultats obtenus par la Chine dans le domaine de la démocratie et du droit" a-t-il ajouté.
    Il a également accusé les eurodéputés d'avoir agi "en ignorant la situation globale des relations entre la Chine et l'Europe".
    Dans la résolution adoptée la semaine dernière, le Parlement européen avait critiqué la "détérioration des droits de l'homme" en Chine et demandé de "lier" à leur "amélioration" les progrès des relations de ce pays avec l'UE et son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) .
    Source : AFP 25 janv. 00
    N 000125

  • Karmapa : pas d'erreur pour Delhi

  • La Chine rejette toute critique
    La Chine a lancé le 31 janvier une attaque en règle contre les Etats-Unis et le Parlement européen à propos des droits de l'homme, rejetant de récentes critiques de Washington et Strasbourg à l'égard des violations des libertés en Chine.
    Face aux Etats-Unis, Pékin a menacé de ne pas reprendre le "dialogue" sur les droits de l'homme si Washington dépose comme il en a l'intention une résolution condamnant Pékin devant la Commission des droits de l'homme de l'ONU à Genève, accusant Washington d'avoir fait des "commentaires irres-ponsables" sur la secte Falungong et d'avoir tenu des "propos sans fondements" sur les droits de l'Homme au Tibet.
    "La Chine a toujours préconisé de régler les divergences sur les droits de l'homme par le dialogue, sur la base de l'égalité et du respect mutuel", a souligné M. Wang Guangya, vice-ministre des Affaires étrangères, avant d'avertir qu'un "dialogue" sino-américain sur les droits de l'Homme "ne sera pas possible si des mesures concrètes ne sont pas prises par la partie américaine pour éliminer les conséquences néfastes de la résolution anti-chinoise".
    La Chine a par ailleurs à nouveau dénoncé le 31 janv. une résolution du Parlement européen, qui a critiqué le 20 janvier la "détérioration des droits de l'homme" en Chine et demandé de "lier" les progrès des relations de ce pays avec l'UE et son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à leur "amélioration"
    Le Parlement européen a appelé la Commission de Bruxelles et le Conseil des ministres à parrainer avec les Etats-Unis la résolution condamnant la Chine lors de la prochaine session de la commission de Genève.
    Les violations des droits de l'homme en Chine ont atteint en 1999 leur ni-veau le plus élevé depuis le massacre de la place Tiananmen en 1989, selon Human Rights in China, dans un point de presse le 21 janvier 2000.
    Source AFP 31 janv. 00
    N 000131


La reproduction des textes ci-contre est autorisée et encouragée sous la condition exprès de mentionner : « Source : 36 15 Tibet Info » + les autres sources mentionnées dans chaque article, ainsi que la date. Exemple "Source : 36 15 Tibet Info / AFP, 15 jan 98". Merci de respecter ces différents copyrights.


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