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Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 1er au 30 avril 2002

 7. Elections : bouddhistes concernés (29/04)
 6. Explosion d'une bombe à Chengdu (27/04)
 5. Expulsions de Serthar filmées (20/04)
 4. Dossier Elections présidentielles (15/04)
 3. Lhassa : une tour pour touristes (10/04)
 2. Libération de Tanak Jigme Sangpo (06/04)
 1. "Pour que refleurisse le monde", I. Frain, Jetsun Pema (01/04)

Elections : bouddhistes concernes

Philippe Cornu, président de l'Université bouddhique européenne, ainsi que plusieurs enseignants, pratiquants ou proches du bouddhisme, appellent dans une déclaration publiée le 28 avril 2002 à faire barrage aux idées du Front National en votant pour Jacques Chirac le 5 mai prochain.
Réagissant à l'appel de Jean-Marie Le Pen à tous les Français pour qu'ils se rallient à sa candidature "quelle que soit leur religion", cette déclaration affirme "qu'aucun homme, aucune femme qui fonde en toute conscience sa vie sur une éthique et sur des principes religieux ou spirituels ne peut adhérer aux valeurs de monsieur Le Pen".
Insistant sur l'importance que les bouddhistes accordent, contrairement à certaines affirmations fallacieuses, à l'action au sein de la société et à "la relation avec son prochain fondée sur la sollicitude" les signataires appellent le monde politique à se montrer plus proche de "la réalité quotidienne des français".
Ils mettent également en avant les "nouvelles dimensions de la société civile" exprimée notamment par la vitalité du mouvement associatif, le mouvement contre la mondialisation et le souci écologique.
"La bienveillance, la sollicitude, la compréhension mutuelle sont les valeurs que nous défendons. La haine, non." déclarent les bouddhistes en conclusion.
Cette déclaration est signée par Philippe Cornu, président de l'Université Bouddhique Européenne, par l'ensemble de ses vice-présidents ainsi que par plusieurs membres de son conseil d'administration.
Des enseignants appartenant aux différentes traditions du bouddhisme présentes en France, ainsi que des responsables d'associations de soutien aux Tibétains se sont joints à cette déclaration dont on trouvera le texte intégral sur le site http://bouddhistesconcernes.tripod.com
Paris, le 28 avril 2002
Source : AFP et Tibet Info, 28 avr 02


Si souhaitez participer à cette démarche, envoyez votre signature à Bouddhistesconcernes@hotmail.com.

Ajouté le lundi 29 avril 2002 par Tibet info.

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Explosion d'une bombe à Chengdu

Une bombe a explosé à Chengdu, la capitale de la province de Sichuan, le 3 avril dernier, faisant au moins un blessé, selon des informations provenant de Chine.
D'après les informations parvenues au T.I.N. (Tibet Information Network, à Londres), la bombe qui n'était qu'un engin très rudimentaire, a été déposée sur la principale place de la ville, Tianfu, où se dresse une grande statue de Mao Tsetung.
Un article en anglais du média Xianhua a confirmé l'arrestation de plusieurs personnes suite à cette explosion, mais nulle information n'a été donnée sur l'identité du poseur de bombe ou sur les motivations éventuellement politiques de l'attentat.
Certaines rumeurs qui se propagent à Chengdu imputent la bombe à des Tibétains et d'autres rumeurs à des Chinois qui ont perdu leur emploi ou même à la secte Falun Gong.
Selon Xinhua, la bombe qui a explosé le 3 avril à midi aurait causé de nombreux blessés. Une information parvenue au T.I.N. fait mention de seulement un piéton légèrement blessé par l'explosion.
Toujours d'après Xinhua, 20 000 yuan (2 400 US$) auraient été donnés à un étudiant de nom de Zhang qui avait fourni les renseignements conduisant aux arrestations. Le montant de cette récompense laisserait à penser qu'il s'agirait bien d'un acte politique.
L'article de Xinhua dit : "Le chef de la police de Chendgu, Li Jian, a félicité Zhang pour sa haute moralité et sa bonne volonté et a appelé tous les citadins à prendre exemple sur lui afin d'aider la police à assurer la paix et la sécurité". (Xinhua, 24 avril).
Le T.I.N. a été informé d'au moins deux autres explosions de bombes dans le Sichuan durant ces dernières années, notamment celle d'une bombe déposée devant le portail du gouvernement local de Dartsedo le 2 août 2001. Les autorités chinoises ont répondu à cet attentat par un système de sécurité intensifié, comme par exemple des contrôles sur les routes et dans la ville, ou l'interdiction aux touristes de se servir d'e-mail ou d'internet, probablement pour éviter que la nouvelle ne s'ébruite.
L'explosion d'une bombe dans un petit cabinet médical à Kardze en octobre 1999 a provoqué l'arrestation d'un maître religieux, Sonam Phuntsok, et la manifestation de Tibétains pour le soutenir.
Lors d'un dialogue avec les gouvernements occidentaux, les autorités chinoises ont accusé le Dalai Lama d'être l'instigateur de ces explosions de bombes dans le Sichuan et dans d'autres régions du Tibet Autonome et l'ont comparé aux Talibans...
Durant les 7 dernières années, il y a eu au moins 8 explosions de bombes à Lhassa, la capitale du Tibet.
En mai 1996, les autorités chinoises ont rapporté que la "clique du Dalai en exil" est responsable de deux explosions durant l'année (l'une à l'extérieur du quartier général du parti communiste chinois), et de façon plus générale de miner la sécurité dans la "Région Autonome" du Tibet.
Source : T.I.N. 24 avr 02

Ajouté le samedi 27 avril 2002 par Tibet info.

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Expulsions de Serthar filmées

Le TCHRD (Tibetan Centre for Human Rights and Democracy) a projeté le 18 avril en Inde un film clandestin montrant l'expulsion de milliers de moines et de religieuses et la destruction de leurs demeures dans l'un des centres les plus importants du bouddhisme tibétain situé dans le sud-ouest de la Chine, dans une région autrefois tibétaine (avant la création de la Région Autonome du Tibet).
Le documentaire de 10 minutes, présenté pour la première fois à des journalistes à New Delhi, a été réalisé sur la base de séquences vidéo sorties de Chine par des moines de l'Institut Serthar ayant fui à pied vers le Népal à travers l'Himalaya.
Le film montre des "équipes de travail" chinoises, appuyées par des unités de la police paramilitaire, utilisant des masses, des pioches et des barres de fer pour démolir systématiquement des habitations appartenant à des religieuses et à des moines de l'institut à Ganzi, dans la province du Sichuan.
Au moment où les évictions forcées et les démolitions ont commencé à la fin juin de l'année dernière, l'institut hébergeait près de 8 000 personnes, a indiqué le Tibetan Centre for Human Rights and Democracy (TCHRD).
La répression au complexe de Serthar, fondé en 1980, est intervenue dans la foulée d'un ordre promulgué en 1999 par les autorités chinoises visant à limiter le nombre de membres de l'institut à 1 400 pour des raisons officiellement sanitaires.
Selon Norzin Dolma, chercheur au TCHRD, des documents indiquent que les autorités de Pékin soupçonnaient l'institut de soutenir le Dalaï Lama, chef spirituel et temporel des Tibétains, ainsi que des "éléments anti-chinois".
NB De nombreux moines provenaient de Chine, de Taiwan ou d'Asie du sud-est
Source : AFP, Tibetan Centre for Human Rights and Democracy 18 avr. 02
(Cf également les nouvelles parues le 24 juin 2001).

Ajouté le samedi 20 avril 2002 par Tibet info.

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Dossier Elections présidentielles

A la suite des questions qui leur ont été posées par les organisations de soutien au Tibet, Messieurs Noël Mamère, Alain Madelin, Lionel Jospin, François Bayrou, et Jacques Chirac nous ont adressés leurs réponses.
Un dossier spécial Elections présidentielles a été créé afin de vous fournir les questions qui leur ont été posées ainsi que les réponses des différents candidats.

Rappel des questions :
1. Si vous êtes élu, comment pensez-vous agir pour promouvoir l'ouverture des négociations entre le gouvernement tibétain en exil et le gouvernement chinois sur le futur statut du Tibet ?
2. Si vous êtes élu, êtes-vous prêt à soulever la question du Tibet au sein de la Communauté internationale, et prendrez-vous l'initiative d'une résolution à la Commission des Droits de l'Homme des Nations-Unies ?
3. Si vous êtes élu, rencontrerez vous le Dalaï Lama si ce dernier visitait la France à titre de leader politique [c-à-d en tant que Chef d'Etat en exil] ?

Réponses de Noël MAMERE, (7 mars), Alain MADELIN, (13 mars), Lionel JOSPIN, (15 et 26 mars), François BAYROU, (26 mars), de Jacques CHIRAC, (3 avril), de Robert Hue, (8 avril) et de Olivier Besancenot, (10 avril).

Ajouté le lundi 15 avril 2002 par Tibet info.

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Lhassa : une tour pour touristes

La Chine a annoncé le 8 avril l'ouverture d'une tour de 37 étages couronnée d'un restaurant tournant pour touristes dans la capitale du Tibet, Lhassa, une construction accusée de défigurer la ville et de détruire un peu plus la culture tibétaine.
La tour de 153 m, baptisée "la perle de la région des neiges", permet aux visiteurs d'avoir une vue panoramique sur la ville, a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.
Pékin cherche à moderniser le Tibet et à ouvrir la région aux touristes, notamment venus d'autres régions de la Chine. Mais les opposants à la domination chinoise de la province himalayenne affirment que ces projets détruisent la culture tibétaine et l'atmosphère particulière de Lhassa.
Avant même l'ouverture de la tour panoramique, le Tibet Information Network, une agence d'information sur le Tibet dont le siège est à Londres, avait accusé le bâtiment de menacer "la magie unique" du centre historique de la capitale tibétaine.
Un habitant cité par Chine nouvelle évoque les transformations de la ville : "Les vieilles maisons ont disparu et il y a des routes partout. Je reconnais à peine la rue où j'habite", dit Basang Norbu, 62 ans.
Source : AFP 8 avr 02

Ajouté le mercredi 10 avril 2002 par Tibet info.

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Libération de Tanak Jigme Sangpo

Selon une information publiée par TIN (Tibet Information Network) Tanak Jigme Sangpo aurait été libéré pour raison de santé le 31 mars 2002 avec les encouragements des autorités chinoises de partir à l'étranger pour y recevoir des soins médicaux.
Tanak Jigme Sangpo, appelé communément Jigsang par ses familiers, est né en 1926 dans le district de Chupur Dzong près de Lhassa dans une famille de propriétaires terriens et de hauts fonctionnaires. Après avoir fait des hautes études dans des établissements tibétains et notamment auprès de Tsadul Rinpoche, le tuteur du 13ème Dalaï Lama, il occupa un poste d'enseignant à l'école de Seching, à Lhassa, de 1952 jusqu'en 1961. En 1962, il devint professeur au collège de Ponshon. Cette même année les autorités chinoises débutèrent une campagne 'anti Panchen Lama' à laquelle toutes les écoles devaient participer en rédigeant des rapports à l'encontre du Panchen Lama.
Jigme Sangpo refusa catégoriquement de prendre part à cette propagande. Il resta discret quant à cette décision, se contentant de ne pas participer aux réunions de rédaction. Son absentéisme et son manque d'enthousiasme dans cette campagne furent remarqués, et il fut alors suspecté de tendances anticommunistes et notamment d'avoir écrit des slogans anticommunistes sur les murs des toilettes de son établissement scolaire... Cette affaire anodine en apparence prit une ampleur inattendue et Jigme Sangpo fut arrêté pour ces faits et emprisonné pendant 3 ans. Il fut libéré en 1967.
D'après des informations parvenues à TIN, Jigme Sangpo aurait été détenu également 10 ans dans les années 70. En 1983, il a été arrêté à nouveau et condamné à 15 ans de prison et 5 ans de privation de ses droits civiques pour activités contre-révolutionnaires après avoir collé des affiches indépendantistes sur des murs du Jokhang. En 1988, sa peine a été prolongée de 5 ans pour avoir lancé des slogans 'réactionnaires' dans l'enceinte de la prison de Drapchi où il était enfermé.
En 1991, il tenta d'alerter l'ambassadeur de Suisse en visite à Drapchi, en criant à nouveau des slogans 'Tibet Libre'. Il reçut pour ces faits une condamnation supplémentaire de 8 ans et fut jeté au cachot pour 6 semaines. Tanak Jigme Sangpo totalisa alors une peine de prison de 28 ans...
En 1993, Jigme Sangpo tomba gravement malade et fut hospitalisé dans un établissement près de la prison de Drapchi où des membres de sa famille purent lui rendre visite à plusieurs reprises. Il leur exprima sa ferveur et son inconditionnel dévouement pour leur pays et pour le Dalai Lama, précisant "...quand on me torturait, je visualisais le Dalai Lama et mes souffrances cessaient..."
Tanak Jigme Sangpo était bien connu pour son très fort caractère. Il était indomptable et les autorités carcérales se trouvaient souvent impuissantes devant son entêtement. Le vieil homme faisait chaque matin des prosternations et portait sur lui un reliquaire avec le portrait du Dalaï Lama, bien que cela fut strictement interdit.
Un jour, les gardes se saisirent de ce reliquaire. Jigme Sangpo entreprit une grève de la faim, et après trois jours, il put récupérer son trésor...
D'après la famille de Jigme Sangpo, les autorités chinoises lui ont offert à plusieurs reprises et depuis plusieurs années de le libérer sous condition que sa famille se porterait garante pour lui. Ces offres furent toujours rejetées par le vieux prisonnier sur un ton bourru. Il semblerait, toujours d'après ces témoins visuels directs, que les autorités de Drapchi étaient très embarrassées par Jigme Sangpo qu'elles avaient hâte de voir quitter leurs murs...
Tanak Jigme Sangpo souhaitait rester en prison car, disait-il, le gouvernement chinois et le Dalai Lama devraient impérativement se rencontrer et entamer un dialogue pour résoudre le problème tibétain. "Alors, moi, Tanak Jigme Sangpo, je pourrai de mon côté décider si je dois quitter Drapchi ou non, selon ma propre convenance. Si je suis en prison, ce n'est pas pour criminalité, mais parce que mon idéologie est contraire à celle des Chinois..." déclara-t-il aux autorités de Drapchi.
En mai 1998, Tanak Jigme Sangpo a passé quelque temps au cachot suite aux émeutes de Drapchi, et il aurait aussi subi des violences physiques.
En août 2000, il fut à nouveau admis dans un hôpital situé près du monastère de Sera. Un témoin visuel direct affirme que, malgré son état de faiblesse, le vieil homme portait des menottes aux chevilles et aux mains.
Des campagnes en faveur de sa libération ont été entreprises depuis de nombreuses années par des associations de soutien au Tibet en Occident ainsi que par des organismes tibétains en exil. On ne peut que se réjouir de l'annonce de la libération de Tanak Jigme Sangpo...
Cette libération anticipée d'un prisonnier politique tibétain est la seconde depuis le début de cette année. Le 20 janvier dernier, ce fut Ngawang Choephel, condamné à 18 ans de prison qui fut relâché par les autorités chinoises juste avant une rencontre du gouvernement chinois avec le président américain.
La libération de Jigme Sangpo ne devrait pas, selon TIN, être due à la prochaine session annuelle de la Commission des Droits de l'Homme des Nations-Unies, car ni l'Europe ni l'Amérique ne prévoient une action forte à l'encontre de la Chine cette année. D'après la Fondation Dui Hua, impliquée dans la libération de Ngawang Choephel, cette seconde libération anticipée serait en fait la preuve que le gouvernement chinois commence probablement à réagir à la pression
internationale.
Dharamsala, 5 avril 2002, correspondante Tibet Info.
Sources d'information : TIN et Tibet Info (témoignages de la famille de Jigme Sangpo)

Ajouté le samedi 6 avril 2002 par Tibet info.

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"Pour que refleurisse le monde"

Jetsun Pema, 61 ans, la soeur du Dalaï Lama, peu connue en France contrairement à beaucoup d'autres pays, se confie à l'écrivain Irène Frain dans un livre-entretien intitulé "Pour que refleurisse le monde".
De passage en France en juillet dernier, pendant une semaine, celle qu'on appelle "la petite mère du Tibet", de cinq ans la cadette du Dalaï Lama au sein d'une famille très modeste de seize enfants, a fait à l'écrivain le récit d'une vie exceptionnelle.
Elle raconte son exil à l'âge de neuf ans, ses études chez des Soeurs catholiques en Inde, puis en Occident, dans des pensionnats suisse et britannique, et l'oeuvre de sa vie, son action au sein du Tibetan Children Village de Dharamsala en Inde, sur les contreforts de l'Himalaya.
Elle dirige depuis plus de quarante ans ce village qui est en fait devenu une petite ville de 30 000 habitants avec l'afflux de réfugiés tibétains fuyant la répression chinoise. Elle est notamment la directrice de l'école, dont les méthodes pédagogiques, selon l'écrivain, sont exemplaires.
A l'issue de cette semaine d'entretiens, Irène Frain avoue avoir été profondément marquée par la personnalité et l'oeuvre accomplie par son interlocutrice.
"Je ne me suis pas pour autant convertie au bouddhisme mais je me suis sentie une toute petite chose à côté d'elle", a-t-elle expliqué au cours d'un forum organisé par la FNAC de Tours.
"Pour que refleurisse le monde",
Jetsun Pema, Irène Frain.
Presses de la Renaissance

258 pages, 19 euros - ISBN : 2856168353
Source : AFP 30 mars 02

Ajouté le lundi 1 avril 2002 par Tibet info.

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La reproduction des textes ci-contre est autorisée et encouragée sous la condition exprès de mentionner : « Source : 36 15 Tibet Info » + les autres sources mentionnées dans chaque article, ainsi que la date. Exemple "Source : 36 15 Tibet Info / AFP, 15 jan 98". Merci de respecter ces différents copyrights.


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