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Alors que beaucoup demeurent en prison pour avoir exprimé pacifiquement leurs opinions, les Tibétains qui sont libérés ne connaissent pas la liberté.

Des villageois tibétains du Yunnan ont marqué le début de la nouvelle année en promettant d’abandonner le port de fourrures animales et en brûlant celles déjà en leur possession.

Des Tibétains prenant part à un festival de prières annuel ont brandi des photos du Dalaï Lama et d’autres dirigeants tibétains en exil au mépris des ordres chinois interdisant l’affichage de ce type d’images.

Les autorités chinoises de deux Comtés de la Préfecture tibétaine de Tsonub ont interdit aux jeunes moines rentrés chez eux pour célébrer Losar de revenir dans leurs monastères.

Le 7 mars 2015, vers 3h30 du matin, Norchuk, nomade tibétaine de 40 ans, s’est immolée par le feu à Ngaba, dans une grange à foin.

La Chine a renforcé les mesures de sécurité et intensifié les contrôles dans les régions tibétaines des Comtés de Golok et Rebkong, deux Comtés où les manifestations par auto-immolation ont eu lieu dans le passé,

Cette année (2014), les Tibétains ne sont pas autorisés à effectuer de pèlerinage au Mont Kailash ; cependant, selon une "règle non écrite", les Chinois ne sont pas interdits de circumambulation.

En 2015, le Tibet marquera des anniversaires cruciaux. Le gouvernement chinois a annoncé qu’il serait attentif à toute menace à la stabilité.

Alors que le CIO prépare sa visite à Pékin, en lice pour les JO d’hiver 2022, les Tibétains et leurs amis ont appelé le CIO à prêter attention aux violations flagrantes des Droits de l’Homme de la Chine au Tibet.

Le 12 février 2015, la Chine a déclaré qu’en 2014, elle avait réduit le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté dans la "Région Autonome du Tibet" d’environ 30%.