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Sangyal Khar, 33 ans, s’est immolé le 16 décembre 2014, entre 9h et 10h devant le poste de police de la ville d’Amchok

Un chef de village tibétain très respecté a été tué par les autorités chinoises pour pouvoir attribuer son poste à un Chinois.

Tenchoe (Tenzin Choedrak) est décédé dans un hôpital de Lhassa, vendredi 5 décembre 2014, 3 jours seulement après avoir été libéré "pour raison médicale".

Des villageois tibétains du Qinghai ont protesté après avoir reçu l’ordre de voter en faveur d’un candidat soutenu par le gouvernement plutôt que pour le candidat qu’ils préféraient.

Deux Tibétains ont été condamnés par un tribunal chinois pour avoir appelé les Tibétains à s’unifier et à parler leur propre langue.

Depuis le début des années 1990, la politique de la Chine est responsable de la sédentarisation de plus d’un million de fermiers tibétains nomades.

Dans les trois à cinq ans à venir, la Chine cherche à recueillir plus de 5 millions de m3 d’eau vendus comme eau potable, en Chine et à l’étranger.

Des détenus tibétains d’une prison du Sichuan se voient régulièrement refuser les visites de leur famille apportant de la nourriture et des vêtements. Ils souffrent des températures hivernales et des coups donnés par les gardes.

Selon Xinhua, le grand barrage hydroélectrique sur le Yarlung Tsangpo (Brahmapoutre) est en activité depuis le 23 novembre 2014.

Une analyse du Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies conteste les affirmations du gouvernement chinois sur la malnutrition infantile, le chômage, la discrimination ethnique, l’expulsion massive des nomades de leurs terres et les "restrictions sévères" à la liberté des Tibétains à maintenir leurs langue, culture et religion.