Selon des témoignages en provenance du Tibet, trois Tibétains se sont immolés par le feu, le 3 février 2012, dans la ville assiégée de Serthar, au Tibet oriental.
Plus de 100 manifestants tibétains ayant fui les tirs de la police chinoise, ont été placés en détention ainsi qu’un nombre inconnu de personnes blessées lors de la fusillade du 23 janvier 2012, dans le Comté de Drango.
Selon des sources tibétaines, des moines et des nonnes ont abandonné leurs monastères dans un Comté du Tibet central, préférant partir plutôt que de se soumettre à de nouvelles réglementations chinoises "intrusives".
De nouveaux témoignages contribuent à expliquer pourquoi la Chine prend de nouvelles et radicales mesures de répression dans toutes les régions du Tibet.
Des centaines de pèlerins tibétains, précédemment arrêtés par la police chinoise lors de leur retour du Népal vers le Tibet, ont été emmenés de force, en train, vers une destination inconnue, rapportent des témoignages venant du Tibet.
A la suite des manifestations meurtrières de la semaine dernière, les autorités de Pékin ont renforcé la sécurité dans les zones tibétaines, depuis Lhassa, capitale de la "Région Autonome du Tibet", jusqu’aux région de l’Amdo et du Kham.
Alors même que le 23 janvier 2012, au Tibet oriental, le personnel de la sécurité chinoise était en train de tirer sur des manifestants tibétains désarmés, les autorités chinoises du Tibet central ont distribué des drapeaux chinois et des photos de dirigeants chinois aux habitants tibétains.
Les Comtés de Drango et Sertha de la Préfecture de Kardzé, au Sichuan, sont inaccessibles par Internet, téléphone et aux visiteurs depuis que les troupes chinoises ont tiré sur des manifestants tibétains les 23 et 24 janvier 2012.
Le Kalon Tripa (Premier ministre) de l’Administration Centrale Tibétaine, le Dr Lobsang Sangay, appelle le monde à réagir au massacre de Tibétains par le gouvernement de la République Populaire de Chine.
La Chine maintient le Tibet sous haute sécurité et persécute tous les Tibétains qu’elle soupçonne d’être critiques vis-à-vis de ses politiques en tant que "séparatistes", selon Human Rights Watch, dans sa dernière étude annuelle des droits humains dans le monde, publiée le 22 janvier 2012.
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