Dans une tentative pour inverser des décennies de dommages environnementaux causés par l’exploitation forestière chinoise aveugle, des moines tibétains du comté de Dergé plantent des milliers d’arbres sur les collines entourant leur monastère.

La Chine va envoyer quelques 700 enseignants chinois pour "améliorer" la qualité de l’éducation dans 20 écoles de la "Région Autonome du Tibet", où la langue maternelle est maintenant enseignée uniquement comme langue étrangère à l’école primaire.

Le nouveau plan quinquennal de la Chine appelle à un nouvel élan pour l’hydroélectricité et les grands projets d’infrastructure sur le plateau tibétain déjà frappé par la désertification et le changement climatique.

Au moins sur le papier, la Chine a pour objectif d’éliminer la pauvreté rurale dans la "Région Autonome du Tibet" d’ici 2020, tout en ramenant le taux global régional de pauvreté à 5%.

Les autorités de la province du Sichuan ont libéré une personnalité religieuse tibétaine emprisonnée depuis 2008 pour avoir résisté à des campagnes de rééducation politique dans son monastère.

Malgré les réformes, les autorités chinoises permettent encore les aveux sous la contrainte et la torture généralisée des détenus.

Les autorités de la province du Gansu ont libéré un moine tibétain détenu au secret pendant près de cinq ans, tout en avertissant les soutiens et membres de sa famille de ne pas le photographier à son retour.

Une quinzaine de Tibétains (ou 29 ?), employés du gouvernement, ont été arrêtés dans le Comté de Machu, suite à la réclamation faite auprès des autorités locales en vue de revoir la décision de leur licenciement.

Shokjang, aussi appelé Druklo, a été condamné à 3 ans de prison et 2 ans de suspension de ses droits politiques, le 17 février 2016, par la Cour populaire intermédiaire du Comté de Rebgong.

La police chinoise a tiré à balles réelles sur des Tibétains dans la municipalité de Horshul, blessant de nombreuses personnes. Deux d’entre elles auraient été tuées suite à une confrontation.