Cas n° 14 - Jigme Gyatso (08 fév. ’08)

JO 2008 - Pékin

vendredi 8 février 2008 par Rédaction

En Chine, la liberté d’opinion et la liberté d’association ne sont pas respectées.

Jigme Gyatso Jigme Gyatso, tibétain âgé d’une quarantaine d’années, a voyagé et étudié en Inde en tant que moine. De retour au Tibet, devenu restaurateur, il a été suspecté par les autorités chinoises de mener des activités politiques. Le 30 mars 1996, il a été arrêté puis détenu.

Durant les cinq premiers mois de détention, il a été battu et torturé. Jugé sans avocat le 25 novembre 1996 à Lhassa par la Cour Populaire Intermédiaire, il a été accusé d’être le chef d’un mouvement indépendantiste tibétain "contre-révolutionnaire".

Il a été condamné à 15 ans de prison pour "mise en danger de la sécurité de l’Etat en relation avec la création d’une organisation illégale" et a été privé de ses droits civils pour une période de cinq ans. Il a proclamé qu’il ne regrettait rien de ce qu’il avait entrepris en faveur de la liberté de son pays.

En septembre 1997, emmené au Ministère de la Sécurité à Lhassa, il a été de nouveau torturé et laissé inconscient. En mars 2004, sa peine a été allongée de deux ans pour avoir crié des slogans favorables au Dalaï Lama et il fut, de nouveau, violemment torturé.

Le 27 novembre 2005, Manfred Nowak, Rapporteur Spécial des Nations Unies a demandé à le rencontrer à la prison de Qushu, située à l’ouest de Lhassa. Jigme Qiatso a raconté ce qu’il avait enduré et s’est plaint de ses conditions de détention. A la suite de cette entrevue, Manfred Nowak stipule dans son rapport que : "Puisqu’il a été accusé de crime politique, probablement sur la base d’informations obtenues sous la torture, le Rapporteur Spécial appelle le gouvernement chinois à le libérer".

Depuis la visite du Rapporteur des Nations Unies, Jigme Gyatso a de nouveau été maltraité et placé en cellule d’isolement dans des conditions particulièrement sévères. Hospitalisé au début de l’année 2006, il ne serait plus capable de marcher, étant blessé à une jambe.

Le collectif Chine JO 2008 demande la libération inconditionnelle et immédiate de Jigme Gyatso.


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