Six découvreurs du Toit du Monde 1889 - 1908

"Fous du Tibet", récits présentés par Chantal Edel

Editions des Riaux. 760 pages, 290 illustrations d’époque noir et blanc. Paru en septembre 2007.

samedi 20 octobre 2007 par Webmestre

Ce livre, dans la collection Découvreurs et voyageurs, est un recueil de quatre récits du XIXème siècle, présenté par Chantal EDEL.

Avec ces six hommes d’exception, Chantal EDEL - directrice de collection - nous invite à redécouvrir des récits légendaires sur le Tibet. Pour Sylvain TESSON, préfacier de ce livre, le Tibet "n’est pas un pays mais une place forte, une citadelle venue du fond des âges, surgie du fond des eaux et servant aujourd’hui de toit du monde... Il est un théâtre dévolu aux grandes gestes".

Quatre récits de voyage dans le Tibet du XIXème siècle

Le Toit du Monde : cette image est traditionnellement utilisée pour définir les hauts plateaux himalayens sur lesquels vivent les Tibétains. Une hauteur géographique, certes, mais le Toit du Monde ne serait-il pas aussi et surtout le lieu où s’élèvent les esprits, le sommet de la spiritualité sur Terre.
Si la réalité d’aujourd’hui contraste fortement avec ces valeurs, qu’en était-il à la fin du XIXème siècle ? " Fous du Tibet " nous fait découvrir un autre monde, une autre époque, avant l’invasion chinoise et l’exil du Dalaï-Lama.
Il fallait assurément beaucoup de folie et une forte détermination aux acteurs des quatre expéditions dont il est question ici pour s’aventurer dans ces régions réputées empreintes de sorcellerie.
Atteindre le Toit du Monde se mérite, il aura fallu à ces explorateurs affronter les conditions géographiques et climatiques les plus effroyables qui soient.

L’altitude, les températures extrêmes, le mal des montagnes dû à la raréfaction de l’air auraient pu suffire à décourager les moins motivés. Mais les vaillants explorateurs avaient un but à accomplir, une mission que rien ne pouvait arrêter, pas même l’hostilité des autochtones.
Guidés par leur soif de découverte, il se sont résignés, comme les Tibétains, à se chauffer aux maigres feux d’argol (bouse de yak) et à ingurgiter une nourriture insuffisante à base de beurre de yak.
Ces récits authentiques ont certainement alimenté l’imaginaire occidental et renforcé cet engouement naissant pour une civilisation au destin tragique. Engouement qui se répercute encore aujourd’hui sur la mode, la décoration et les pensées philosophiques en vogue, et qui, à travers bon nombre de films et ouvrages, contribue à créer l’illusion d’un pays béni magnifique.

Les auteurs

Gabriel BONVALOT géographe, le Prince Henri d’ORLÉANS fils du Duc de Chartres, Jules DUTREUIL marin et géographe, Fernand GRENARD sinologue interprète, Ovché NARZOUNOF passionné de voyage, et Sven HÉDIN géographe, dessinateur et photographe, nous entraînent à la découverte d’un pays encore trop peu connu disposant d’une culture et d’un passé pleins de richesses et de merveilles.

La collection « Découvreurs et Voyageurs » (du Tour du Monde)

Même s’il n’est pas celui des "Lumières", le XIXème siècle est la haute époque de l’exploration et des voyages qui donnent une meilleure connaissance d’un monde qui se resserre grâce aux progrès scientifiques, géographiques, et ethnographiques. Si les grands voyages de découvertes des siècles précédents ont permis de réaliser une cartographie de l’ensemble du globe, apparaissent encore à l’intérieur des continents d’immenses taches blanches.
Reste, pour parfaire la géographie de la terre, à pénétrer profondément dans les pays lointains et à atteindre les extrémités de la planète. Durant la deuxième moitié du XIXème siècle, partant à la conquête de l’Autre, l’Ailleurs, moult expéditions vont ainsi soulever bien des voiles sur les mystères que recèlent encore le monde et découvrir les derniers espaces inconnus.

S’en fait l’écho un surprenant magazine qui, de 1860 à 1914, va publier, rehaussés de gravures magiques dues aux plus grands dessinateurs et graveurs de l’époque, les récits de la plupart des expéditions menées en divers lieux de la planète : Le Tour du Monde. Le souhait de son créateur, Edouard Charton, qui avait précédemment fondé L’Illustration, était de renseigner par le texte et de distraire par l’image les lecteurs qui, à une époque où le voyage n’était pas une industrie, où les déplacements terrestres et maritimes étaient minimes, et où ni le cinéma ni la télévision n’existaient encore, pouvaient, assis dans leur fauteuil, découvrir le monde et suivre les péripéties de ses divers acteurs grâce au pouvoir évocateur des textes et gravures.

Procédant du même esprit, la collection Découvreurs et Voyageurs s’est fixé l’objectif de présenter les meilleurs récits illustrés de cette exceptionnelle revue de voyages - qui compte parmi ses plus célèbres abonnés Jules Verne et a inspiré bien des explorateurs, pour continuer à faire germer "la graine de nos rêves".


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