Incursion de policiers chinois au Népal

mercredi 19 mars 2008 par Rédaction

La Chine a déployé des policiers en territoire népalais, juste à la frontière avec le Tibet, pour empêcher d’éventuelles manifestations de groupes pro-tibétains, selon des responsables népalais.
"En raison de la situation à Lhassa, il y a beaucoup plus de policiers chinois armés en civil du côté népalais", a reconnu un responsable militaire népalais, sous couvert de l’anomymat.
"En Inde, des exilés tibétains commencent à marcher vers le Tibet et les Chinois craignent que la même chose se déroule ici", a ajouté cet officier, près du village de Lipang, à la frontière entre le Népal et la Chine, à 70 km au nord-ouest de la capitale népalaise Katmandou.
"Auparavant, il y avait très peu de membres des forces de sécurité chinoises côté népalais, mais depuis les émeutes de Lhassa, il y a au moins six officiers chinois à notre poste-frontière et ils sont parfois même douze", a confirmé un douanier népalais.
Une dizaine d’officiers chinois en civil et en uniforme patrouillaient effectivement le 15 mars en territoire népalais, juste de l’autre côté de la frontière avec le Tibet, et ont empêché un journaliste et un photographe de l’AFP de travailler, 200 mètres après la frontière népalaise, à proximité de Lipang.
"Nous sommes un tout petit pays et la Chine est très puissante, alors nous devons faire ce que les Chinois nous disent de faire", a admis l’officier népalais dont le royaume himalayen est coincé entre l’Inde et la Chine.
Le 14 mars, le Népal a annoncé qu’il fermerait au mois de mai, à la demande de la Chine, l’accès au sommet de l’Everest pour toutes les expéditions d’alpinistes au moment du passage de la flamme olympique, afin d’empêcher toute manifestation de soutien aux Tibétains.
La plus haute montagne du monde (appelée Chomolungma par les Tibétains et Sagarmatha au Népal) est accessible depuis le Tibet, au Nord, ou depuis le Népal, au Sud. "Nous ne voulons pas que le Népal soit utilisé par un mouvement séparatiste", a affirmé le ministre népalais du Tourisme, Prithvi Subba Gurung. Katmandou reconnaît la souveraineté de Pékin sur le Tibet, mais il laisse aussi entrer chaque année sur son sol quelque 2 500 réfugiés tibétains.

Source : AFP 17 mars 2008


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