"L’art tibétain contemporain", 16 janv. 2011, Paris

lundi 10 janvier 2011 par Rédaction

Marc Higonnet et la Galerie Metanoia,
56 rue Quincampoix, 75004 Paris,

présentent une soirée consacrée à

L’art tibétain contemporain
Dimanche 16 janvier 2011, 19h - 22 h,
avec Tsewang Tashi et Nathalie Gyatso

Tsewang Tashi
- en présence du Prof. Heather Stoddard, modérateur [1]

Une libre discussion suivra accompagnée de rafraîchissements


Depuis trois décennies, soit depuis le démantèlement de la Révolution Culturelle, l’art tibétain a refleuri silencieusement à l’intérieur comme a l’extérieur du Tibet.
De même que les poètes et les écrivains du Pays des Neiges, les peintres explorent les orientations les plus diverses en matière d’expression et de style, et aujourd’hui on peut dire que les mieux connus d’entre eux ont atteint une nouvelle maturité. Pour certains on peut observer une forme d’identification et d’expérimentation avec l’art tibétain traditionnel, mais d’autres sollicitent des influences plus lointaines, venues souvent d’Occident.

- Tsewang Tashi [2] est un des artistes tibétains actuels les plus remarquables, ayant séjourné longuement en Norvège et exposé dans d’importantes manifestations internationales aux USA, en Europe et en RPC. Sa vocation de peintre se double d’une carrière d’enseignant au département des beaux arts à l’université du Tibet.
Tsewang Tashi présentera son travail d’artiste des années 80 à nos jours.

- Nathalie Gyatso [3], titulaire d’un doctorat, enseigne l’art à la Réunion. Elle une des rares autorités en matière d’art tibétain contemporain, ayant publié de nombreux articles et ouvrages sur la question. Elle nous fera part du paysage de l’art contemporain tibétain tel qu’il se présente dans la diaspora et sur le territoire national : "Le peintre tibétain contemporain refuse nos nostalgies et nos ’exotisations‘. La distance qu’il prend avec la vision que les peintres chinois peuvent avoir du ’Pays des Neiges’ apparaît comme une forme de résistance par laquelle le Tibet contemporain cherche son nouveau visage".

[1] Heather Stoddard est Responsable de la Section Tibet à l’INALCO, Centre universitaire Dauphine, Paris

[2] Tsewang Tashi est né en 1963 à Lhassa. Il est l’un des membres fondateurs de la "Guilde des Artistes Gedun Choephel". Diplômé en 1984 à l’Université des Minorités nationales de Pékin, il est également détenteur d’un Master d’art du collège national d’art et Design de Norvège. Il est actuellement professeur au Départements des Arts de l’université du Tibet et directeur assistant de l’Ecole des Arts de l’Université du Tibet.
Source : Asian art

[3] Après avoir poursuivi pendant sept ans l’apprentissage de la peinture de Thangka parmi les réfugiés tibétains, Nathalie Gyatso, professeur agrégée d’Arts Plastiques, a poursuivi des études doctorales à la Sorbonne. Le livre qu’elle a consacré à l’art traditionnel tibétain "Vers l’Art sacré du Tibet" (éditions Claire Lumière, 1994) est une référence en la matière.
Source :Lettre du Tibet n° 80, sept. 2005.


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