Le Dalaï Lama invité officiellement en Europe.

Les critiques du gouvernement chinois contre le Dalaï Lama ont un effet inverse dans l’opinion internationale

mercredi 19 mars 2008 par Rédaction

Après l’annonce de Gordon Brown de rencontrer le Dalaï Lama lors de sa prochaine visite au Royaume-uni, les réactions s’enchaînent.
- Grande-Bretagne : Premier Ministre et le Prince Charles.
- Pologne : Chambre haute, Premier Ministre et Lech Walesa.
- France : Appels du Sénat, Assemblée Nationale et divers.

Grande-Bretagne

- Voir l’article sur Gordon Brown
- Le prince Charles, héritier du trône d’Angleterre, rencontrera le Dalaï Lama lors de sa visite à Londres prévue en mai, a indiqué le 20 mars un porte-parole de la famille royale.
La confirmation de la rencontre entre le prince Charles et le chef spirituel et temporel des Tibétains intervient quelques heures après que le Premier ministre britannique Gordon Brown s’est déclaré prêt à rencontrer le Dalaï Lama au cours de sa prochaine visite à Londres.
Le porte-parole, auquel la presse a demandé si le prince allait rencontrer le leader spirituel, a répondu : "Oui, c’est exact".
Ce dernier a toutefois refusé de donner plus de précisions sur la rencontre.
En janvier, le prince Charles avait annoncé qu’il n’assisterait pas à la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques de Pékin, dans une lettre envoyée à un groupe de défense des droits de l’Homme au Tibet.

Pologne

- La chambre haute du parlement polonais a invité le 19 mars le Dalaï Lama en Pologne et le Premier ministre Donald Tusk a déclaré qu’il allait "bien sûr" le rencontrer.
L’invitation a été adressée au Dalaï Lama par le président du Sénat Bogdan Borusewicz, un des anciens leaders de l’opposition anti-communiste polonaise. La date de l’éventuelle visite reste à déterminer.
Interrogé par la radio d’informations en continu TOK FM pour savoir s’il allait rencontrer le Dalaï Lama quand il viendra en Pologne, le chef du gouvernement a répondu en affirmant que "bien sûr que oui".
"Toute personne qui a la possibilité de rencontrer et de discuter avec le Dalaï Lama est une personne privilégiée", a ajouté M. Tusk.
Le Dalaï Lama "nous a promis qu’il trouverait le temps cette année pour venir nous voir", a indiqué Beata Bublewicz, députée du parti libéral Plateforme civique (PO, au pouvoir), citée par l’agence PAP.
- L’ancien président polonais et chef historique du syndicat Solidarité, Lech Walesa, a appelé le 19 mars le monde entier à réagir contre la répression chinoise au Tibet.
"Le monde entier doit dire : nous ne sommes pas d’accord avec ce qui se passe en Chine", a déclaré le Prix Nobel de la paix 1983, cité par l’agence PAP.
"Tous, nous devons nous battre pour le respect des droits fondamentaux. Nous ne pouvons pas permettre qu’on tire (sur les gens). Ce qui se passe en Chine est mauvais et sot", selon l’ancien chef charismatique du premier syndicat libre du bloc soviétique.
"Le monde n’est pas d’accord avec ça. Tous partout doivent le dire clairement", a insisté Lech Walesa, 64 ans, qui avait contribué à l’écroulement du communisme en Pologne et en Europe de l’Est à la fin des années 80.

France

Réactions à l’Assemblée nationale
- François Sauvadet, président du groupe NC : "Les Tibétains doivent aujourd’hui pouvoir vivre pleinement leur identité culturelle et spirituelle". "La France doit affirmer des principes, des valeurs immuables et s’en porter garant, dont le premier est le respect des droits de l’Homme". "Si le boycott des jeux olympiques n’est pas une solution envisagée, le Nouveau Centre souhaite néanmoins que les autorités européennes fassent preuve d’autorité et obtiennent de la Chine des garanties fermes sur la fin de ces exactions et le respect des droits des Tibétains".
- Daniel Spagnou (UMP) et Jean-Louis Bianco (PS), tous deux députés des Alpes-de-Haute-Provence, dans un communiqué commun : "Tous les moyens sont mis en oeuvre pour étouffer l’ampleur des troubles". "A quelques mois des JO de Pékin" il faut "faire preuve de fermeté pour qu’enfin de véritables pourparlers soient engagés entre les autorités chinoises et le Dalaï Lama". "Si rien n’est fait (...) ces JO seront la honte de notre génération".
- Jacques Remiller (UMP) : "Je déplore que la communauté internationale laisse les Tibétains seuls face à la violente répression menée les autorités chinoises". "Hier (mardi 18 mars), des visas pour Lhassa ont été refusés aux députés français... cela montre bien la mauvaise foi de ceux qui prétendent n’avoir rien à cacher !"
- Voir également
- la prise de position de Patrick Bloche, l’un des signataires de l’appel pour la solidarité avec les Tibétains,
- le Communiqué du Groupe d’information sur le Tibet, au Sénat
- et l’article Réactions de responsables politiques en France suite aux manifestations

Source : AFP 19 et 20 mars 2008

Dernière mise-à-jour : 20 mars 11h26 (Prince Charles)


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