Problématiques de la communauté tibétaine réfugiée au Népal

mardi 30 novembre 2010 par Rédaction

Le 23 novembre 2010, sur demande de M. Jean Pierre Kucheida, Président du Groupe Népal de l’Assemblée Nationale, le Bureau du Tibet, par la voix de son secrétaire M. Wangpo Bashi, a évoqué la situation ou plutôt les problématiques de l’accueil des Tibétains au Népal en relatant les relations historiques riches et longues entre ce pays et le Tibet.

En voici la présentation.

Relations historiques entre le Népal et le Tibet

Avec l’Himalaya, le Népal et le Tibet partagent une géographie commune, mais surtout une longue histoire marquée par des relations spirituelles, culturelles et politiques denses.
D’après certains spécialistes, le nom même du "Népal" serait d’origine tibétaine : "" en tibétain signifie "lieux de pèlerinage" et "Pal" dérivé du tibétain "B’al" désigne "la laine", car les commerçants tibétains y exportaient ce textile. Le nom tibétain du Népal est effectivement "B’al Yul", qui se traduit par "le pays du commerce de la laine".
Le plus haut sommet du monde, le Mont Everest (baptisé en 1856), appelé en tibétain "Jomolangma" et "Sagarmatha" en népalais, s’élève justement entre le Tibet et le Népal.

Il convient, par ailleurs, de rappeler que les Tibétains, bouddhistes à 90 %, considèrent Lumbini [1], lieu de naissance du Bouddha historique situé dans la plaine du Népal, comme le passage obligé de tous les grands pèlerinages bouddhiques. Par ailleurs, plusieurs monuments très en vue, comme le stoupa de Bauddha [2] et celui de Swayambhu [3], sont là pour témoigner de la vie spirituelle florissante du royaume himalayen, propice à l’accueil des Tibétains.

En 639 de notre ère, le 33ème roi du Tibet, Songtsen Gampo, épouse la princesse Bhrikuti Devi, fille du roi népalais Amshuvarman ce qui a permis d’inaugurer des relations commerciales, culturelles et spirituelles. En effet, ce sont des architectes et des orfèvres newari de la vallée de Katmandou qui ont construit les tous premiers temples et monastères bouddhistes au Tibet.
Pratiquement tous les élèves et maîtres tibétains formés en Inde au cours des siècles sont passés par le Népal, pour des raisons pratiques tenant à la géographie (une période d’adaptation est nécessaire avant de se confronter à la chaleur torride de la plaine de l’Inde), et pour bénéficier des enseignements spirituels bouddhiques des maîtres népalais. Le passage pour se rendre en Inde via le col himalayen de Nathu La [4], entre le Tibet et le Sikkim, n’étant connu et ouvert qu’à partir du 17ème siècle, le Népal et accessoirement le Ladakh, ont longtemps monopolisé la route des échanges commerciaux et culturels entre le Tibet et l’Inde.

Milarepa (1040-1123), le plus grand yogi du Tibet, a séjourné également dans la partie himalayenne du Népal et a reçu des offrandes du roi de la vallée de Katmandou.
Suite à la signature d’un traité entre le Vème Dalaï Lama et le roi de Patan, Siddhi Narasimha Malla en 1650, le Tibet a confié au Népal le droit de frapper la monnaie qui aura cours au Tibet et ce, jusqu’à ce que le gouvernement tibétain frappe sa propre monnaie en 1792. [5]
Prithvi Narayan Shah (1723 - 1775), originaire de la bourgade de Gourkha, dans l’ouest du Népal, a réunifié le royaume en l’étendant vers l’est. En 1769, il prend le contrôle de la vallée de Katmandou. En effet, le territoire du Népal tel que nous le connaissons actuellement est largement issu des efforts de réunification du pays de Prithvi Narayan Shah. Jusqu’au 17ème siècle, le "Népal" se référait à la seule vallée de Katmandou et à ses cités historiques telles que Bhatgaon, Patan, …
En 1788, le Népal annexe le Sikkim et, en 1790, l’armée népalaise franchit l’Himalaya et occupe des villes tibétaines jusqu’à Shékar Dzong. [6]
Les litiges commerciaux et le trafic des métaux consécutif à la frappe de la monnaie népalaise au Tibet ont servi de prétexte à cette invasion. Un premier accord est signé entre le Népal et le Tibet cette même année. Mais il s’agit d’un accord inégal, car intervenu après la défaite de l’armée tibétaine.
En 1791, 18 000 Népalais marchent vers Shigatsé car le Tibet n’a pas voulu acquitter l’annuité de 50 000 roupies prescrite dans l’accord népalo-tibétain de 1790 au motif que le 8ème Dalaï Lama, arrivé au pouvoir, ne l’avait pas ratifié. En 1792 cependant, avec l’aide des troupes mandchoues de la cour impériale de Pékin, les Tibétains écrasent les forces népalaises.
Après cette guerre, un traité est conclu, abrogeant celui de 1790. Le Népal perd le droit de frapper la monnaie tibétaine. Par contre, les privilèges commerciaux sont maintenus. Des échanges de prisonniers de guerre ont également lieu.
Pour la première fois, une mission diplomatique népalaise est établie à Lhassa, capitale du Tibet. Et à ce jour, le Népal reste le seul pays ayant une représentation diplomatique à Lhassa.
En 1846, le commandant en chef Jung Bahadur Rana, après être devenu Premier ministre confisque la réalité du pouvoir royal au Népal en imposant une réforme constitutionnelle qui accorde au Premier ministre des droits héréditaires pour gouverner le pays tout en maintenant la succession royale à titre symbolique. Cette période connue sous le nom de "dynastie des Rana" n’a pu être modifiée qu’en 1950 lorsque le pouvoir royal a été restitué dans sa plénitude au roi Mahendra. Insatisfait de l’accord avec le Tibet, Jung Bahadur Rana lance un assaut jusqu’à Kyirong [7] et menace d’envahir le Tibet tout entier.
Le 24 mars 1856, un traité est signé entre le Tibet et le Népal qui stipule que "Les Etats de Gourkha et du Tibet ont respecté l’empereur de Chine jusqu’à maintenant… Le gouvernement du Népal apportera dans le futur toute assistance si le Tibet est envahi par les troupes d’un Rajah (Puissance extérieure)".
Jusqu’à l’invasion du Tibet par la Chine, les relations entre le Népal et le Tibet ont été régies par ce traité.

Invasion du Tibet par la Chine et ses répercussions sur le Népal

En 1950, après la proclamation de la République Populaire de Chine par Mao Tsétoung le 1er octobre 1949, le Tibet oriental est envahi par les troupes communistes chinoises. Le 19 octobre 1950, les troupes communistes lancent l’assaut contre le quartier général du gouverneur de la province du Kham, province orientale du Tibet, à Chamdo [8], sur les rives du Mékong (Dzachu). La Chine exige ensuite des négociations avec le gouvernement du Tibet. Le 23 mai 1951, l’Accord en 17 points est signé à Pékin entre la Chine et le Tibet, dit de "l’accord de la libération pacifique du Tibet". Dès le début des négociations, la partie chinoise a fait comprendre à la délégation tibétaine que cet accord ne discute pas du statut du Tibet, mais des "modalités de son assimilation à "la mère patrie" de la République Populaire de Chine".
En 1952, la Chine crée la région militaire du Tibet. Le 9 septembre 1951, la route étant ouverte, plusieurs milliers de soldats de "l’armée populaire de libération" entrent dans Lhassa.
Le 6 septembre 1953, le ministère des Affaires étrangères du Tibet est dissous et fusionné avec les Affaires étrangères de Chine.
En 1954, la Chine se dote d’une nouvelle constitution et, le 9 mars 1955, lance le Comité préparatoire pour la Région Autonome du Tibet.
En 1956, un accord commercial est signé par la Chine et le Népal. L’article 3 de celui-ci stipule que "Tous les traités et documents existants entre le Népal et la Chine, y compris ceux entre le Népal et la région du Tibet de la Chine sont abrogés". En vertu de cet accord, le traité népalo-tibétain de 1856 est rendu caduc et la mission diplomatique du Népal à Lhassa est appelée à fonctionner désormais comme un simple consulat.
Le 10 mars 1959, à Lhassa, a lieu le soulèvement du peuple tibétain contre l’invasion chinoise, bientôt suivi par le soulèvement des femmes tibétaines auquel plus de 15 000 femmes participent.
Le 16 mars 1959, le Dalaï Lama doit se résoudre à l’exil, afin de pouvoir sauver ce qu’il reste du Tibet.
Le 28 mars 1959, Chou-En-Laï annonce la dissolution du gouvernement "local" du Tibet.
Le 1er avril 1959, le Dalaï Lama franchit la frontière et arrive en Inde où le Pandit Nehru lui accorde l’asile. Plus de 80 000 Tibétains le suivent en Inde et trouvent accueil dans ce pays.
Environ 20 000 Tibétains ont franchi la frontière népalaise et ont été accueillis par le Népal. L’arrivée massive des Tibétains au royaume du Népal a beaucoup participé à la revitalisation de la vie économique du pays, notamment dans les domaines du tourisme et de l’artisanat. En effet, la fabrication et l’exportation de tapis tibétains sont devenues la deuxième source de revenus en devises étrangères du Népal. Un certain renouveau spirituel est également rendu possible grâce aux activités spirituelles intenses des communautés religieuses tibétaines.
S’il est vrai qu’à partir de 1960, les forces de la guérilla tibétaine entraînées par la CIA menaient des actions clandestines à l’intérieur du Tibet depuis leurs bases du Mustang, au Népal, leur présence a été tacitement approuvée par le gouvernement royal népalais. C’est finalement en 1973 que ces bases ont été démantelées pour un certain nombre de raisons, dont les autorités népalaises sont parfaitement conscientes :
- Dissensions internes parmi les leaders des guérillas tibétaines sur la nouvelle stratégie à adopter compte tenu de l’évolution rapide de la situation politique intérieure et extérieure de la Chine.
- Interdiction proclamée depuis longtemps par le Dalaï Lama de recourir aux armes dans la lutte pour la libération du Tibet.
- Fin de l’assistance technique et financière de la CIA, amorcée dès 1966 et accélérée suite au réchauffement des relations entre les Etats-Unis et la Chine, marqué notamment par la visite du Président américain Richard Nixon en Chine en 1972.
- Pressions renforcées de la Chine sur le gouvernement népalais pour l’inciter à mettre fin à la présence de bases de combattants tibétains sur son sol.

Evolution de la situation politique au Népal depuis 1990

En 1990, à la suite de manifestations populaires incessantes contre le gouvernement royal du Népal, le roi Birendra promulgue une nouvelle constitution déclarant le royaume "monarchie constitutionnelle et hindouïste".
De fait, le Népal est resté le seul État officiellement hindouiste dans le monde.
En 1991, les élections sont devenues possibles au Népal. Malheureusement, la réforme institutionnelle permettant d’élire au suffrage direct le chef de gouvernement, provoque une multiplication excessive des partis politiques où, sans aucun souci des affaires publiques et dans un contexte de fortes rivalités, chacun s’efforce de conserver le pouvoir, à tous prix.
En 1995, une rébellion dite "maoïste" éclate au Népal et, bientôt, prend le contrôle d’un tiers du pays. Il convient de savoir que le parti communiste est né au Népal en 1949, mais c’est la faction extrémiste du PC népalais, née en 1974, qui a formé le mouvement maoïste du pays.
En juin 2001, le prince héritier Dipendra assassine son père, le roi Birendra, ainsi que dix membres de la famille royale.
Gyanendra, le frère cadet de Birendra lui succède en tant que monarque constitutionnel.
Toutefois, en 2005, le roi Gyanendra dissout le gouvernement et reprend le pouvoir au motif du rétablissement de la paix dans le pays et pour renforcer la stabilité du gouvernement.
De fait, entre 1994 et 2002, le pays a été géré successivement par neuf Premier ministres.
En 2006, le roi Gyanendra annonce la restauration de l’Assemblée dissoute. L’Assemblée se réunit pour réorganiser la vie démocratique. Face aux surenchères du parti maoïste désormais arrivé au pouvoir, une nouvelle constitution est promulguée abolissant définitivement la monarchie et déclarant le Népal "Etat laïc". Tous les attributs et symboles royaux ont été abolis ou rendus caducs.

Durcissement de la politique du gouvernement népalais vis-à-vis des Tibétains exilés établis au Népal

De 1959 à 1980, après que l’invasion du Tibet par la Chine eut été achevée, le drame se joue à huis clos au Tibet car le gouvernement chinois décrète la fermeture totale des frontières tibétaines. Mais, à partir de 1982, suivant la politique de libéralisation initiée par le nouveau dirigeant Deng Xiaoping, les frontières népalo-tibétaines sont rouvertes avec, notamment, la possibilité de faire du tourisme. Dès 1984, la première route entre Katmandou et Lhassa voit le jour, bientôt suivie par une liaison aérienne.
Toutefois, les répressions sont toujours d’actualité au Tibet. Chaque année, des milliers de Tibétains quittent clandestinement le pays et transitent par le Népal. L’administration tibétaine en exil a ouvert un Centre d’accueil des réfugiés à Ichangu, près de Katmandou [9], avec l’accord du gouvernement népalais et en coopération avec l’antenne du Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU.
Le gouvernement népalais, toujours tiraillé entre ses deux voisins géants, l’Inde et la Chine, sans parler même de son instabilité politique, semble, au gré du bon vouloir des autorités, user de sanctions à l’égard des populations tibétaines qu’il a accueillies.
Lors de leur transit de la frontière tibétaine jusqu’à Katmandou, les harcèlements commis contre les réfugiés tibétains par la police et les gardes frontalières népalaises sont légion. [10]
La fin de la monarchie en 2006 avec le départ du dernier roi du pays, Gyanendra, n’a pas mis un terme à l’instabilité et au désordre qui, au contraire, se sont accentués tandis que plus de la moitié du pays échappe encore au contrôle de l’administration centrale du pays.
Ces dernières années, le Népal a effectivement déporté des Tibétains réfugiés arrivés près de Katmandou et les a remis aux autorités chinoises. En 2005, le Népal a fermé le Bureau de représentation du Dalaï Lama à Katmandou.
A l’heure où le présent texte est rédigé (nov. 2010), les partis politiques du Népal ne sont pas encore parvenus à désigner un Premier ministre pour succéder à Madhav Kumar Nepal, et ce malgré 17 rounds de discussions depuis juin 2010.
Les autorités népalaises ont été extrêmement brutales dans leur répression des Tibétains qui avaient protesté devant l’ambassade de Chine ou dans les rues de Katmandou lors des manifestations qui avaient éclaté dans toutes les régions tibétaines. Par ailleurs, par le passé et au gré des autorités en place, le Népal a interdit la tenue d’un certain nombre de manifestations traditionnelles, notamment l’anniversaire du Dalaï Lama (6 juillet) ou la commémoration du soulèvement populaire de Lhassa (10 mars).
Le 3 octobre 2010, le gouvernement népalais a malheureusement franchi un pas supplémentaire. A l’occasion du 1er tour des élections pour le renouvellement du Parlement tibétain en exil et du mandat du Premier ministre, la police népalaise a confisqué par la force des bulletins de vote dans deux bureaux de vote de Katmandou. Pourtant, comme par le passé, la communauté tibétaine avait officiellement informé le gouvernement népalais et obtenu la permission de tenir ces élections. 11 620 électeurs tibétains sont inscrits au Népal.
D’après l’annonce faite le 12 novembre 2010 par la Commission électorale de l’Administration tibétaine en exil à Dharamsala, environ 1 000 bulletins de vote ont été confisqués par les autorités népalaises. Les autorités tibétaines, le Parlement en exil en tête, ont lancé un appel à plusieurs gouvernements, et notamment à diverses institutions internationales telles que l’ONU et l’Union Européenne [11], pour leur demander d’intervenir auprès du gouvernement népalais afin de restituer ces suffrages exprimés librement et dans le respect de la loi du pays d’accueil, par des électeurs tibétains qui ne font qu’exercer leur droit à la démocratie, tout en suivant la voie de la non-violence.
D’après les toutes dernières informations, il semblerait que le gouvernement népalais se propose de rendre les urnes confisquées lors du 1er tour, à condition que les Tibétains ne procèdent pas au 2ème tour des élections prévues le 20 mars 2011.

Des questions restent en suspens :

  1. Pourquoi le Népal a-t-il brusquement modifié sa politique à l’égard des Tibétains, pourtant parfaitement intégrés dans le pays et respectueux de la loi de leur pays d’accueil ?
  2. Pourquoi, dans ce pays, depuis des décennies, les Tibétains ont-ils pu en toute sérénité élire leur Parlement en exil ainsi que leur Premier ministre, tandis qu’aujourd’hui le gouvernement népalais les en empêche ?
  3. Pourquoi, le gouvernement népalais, qui a été dûment avisé et qui avait donné son accord aux représentants de la communauté tibétaine, a-t-il finalement décidé de procéder par la force en dépêchant des unités de police pour confisquer les urnes de Tibétains qui n’ont aucune incidence directe sur la vie politique de ce pays, qu’ils considèrent et espèrent tous "souverain" ?

Edition du 23 novembre 2010 correspondant au 17ème jour du 10ème mois de l’an 2137 du calendrier tibétain.

Wangpo Bashi (M.)
Secrétaire général
Bureau du Tibet 84 bd Adolphe Pinard 75014 Paris
Tél. : 0146565453 Télécopie : 0141170014
E mail : tibetoffice@orange.fr
Site en anglais : www.tibet.net
Site en français : www.tibet-info.net

Références :
- Histoire du Népal (Le royaume de la Montagne aux Trois Noms) de Roland Barraux (Ed. L’Harmattan)
- Histoire d’un Royaume Hindou, de Sylvain Levy (1ère ed. Leroux 1905 – réédité par Radj de Condappa, Ed. Errance 1985).


NB Les notes de bas de page et les liens, internes ou externes, ont été ajoutés par Tibet-info à des fins d’explication, d’illustration ou de compléments d’information et ne font pas partie du document officiel.

[1] Lumbini peut être localisé sur cette carte.

[2] Bauddha, aussi parfois écrit Bouddha, Bouddhanath ou Bodnath, peut être localisé sur cette carte, au nord-est de Kathmandu.

[3] Swayambhu, parfois écrit SwayambhuNath, peut être localisé sur cette carte, au nord-ouest de Kathmandu.

[4] Le col de Nathu La, difficile à localiser, peut être repéré ci-dessous, au centre gauche. L’information "from Sikkim to India" n’est pas correcte, ce col permettant de passer du Sikkim (Inde) au Tibet.

[5] Voir exemples de monnaie tibétaine sur ce site spécialisé.

[6] Le fort de Shékar (Shergar ou Xergar selon les cartes) peut être localisé en haut à gauche de cette carte.

[7] Localiser Kyirong sur la carte des localités culturellement importantes au Tibet

[8] Localiser Chamdo sur la carte des localités culturellement importantes au Tibet.

[9] Ichangu peut être localisé sur cette carte.

[10] Voir les articles :
- Etude sur le traumatisme des nouveaux arrivants au Népal, du 19/10/2006.
- Fermeture de la frontière Népal-Tibet, du 08/08/2007.
- Incursion de policiers chinois au Népal, du 19/03/2008.
- Népal : 3 000 Tibétains réclament une enquête de l’ONU sur le Tibet, du 29/04/2008.
- Le Népal veut expulser les exilés tibétains en situation irrégulière, du 11/09/2008.

[11] Voir l’article Le Parlement tibétain en exil demande de l’aide à différentes instances internationales, du 12/10/2010.


<:accueil_site:> | <:info_contact:> | <:plan_site:> | [(|?{'',' '}) | <:icone_statistiques_visites:>
<:info_visites:>

<:icone_suivi_activite:> fr  <:icone_suivi_activite:>   <:icone_suivi_activite:>    ?    |    <:ecrire:titre_sites_syndiques:> OPML   ?

<:site_realise_avec_spip:> 2.1.13 + AHUNTSIC

https://www.traditionrolex.com/4