SFT lance une net-TV d’info pour la durée des JO

"Students for a Free Tibet" (SFT [1]), l’organisation non gouvernementale tibétaine, annonce le lancement à partir du 8 août 2008, de "Free Tibet 2008 Television" (www.FT08.TV), une chaine d’information 24 heures sur 24, sur internet. Elle diffusera jusqu’au 24 août, jour de clôture des Jeux Olympiques.
FT08.TV sera co-réalisée à partir de plusieurs villes, avec un pôle central à Londres. "Les antennes internationales de SFT et toutes les personnes intéressées pourront contribuer activement à FT08.TV en nous communiquant leurs vidéo-reportages. On prépare en ce moment un environnement propice aux débats, à l’expression des opinions, et aux réactions diverses afin de faire de ce canal de communication le contrepoint au manque d’ouverture médiatique en vigueur à Pékin et au Tibet, alors que les Jeux sont déjà sur le point de commencer". déclarait Han Shan, coordinateur de la "Campagne olympique", lors d’une conférence de presse fin juillet.
FT08.TV a l’intention de diffuser des flashes d’info sur les JO, sur les manifestations relatives au Tibet, les initiatives pro-Tibet à Pékin ; on y verra des interviews de personnages faisant l’actualité, des biographies d’activistes tibétains, des débats en ligne sur Skype [2], des communiqués de presse sous forme vidéo, et les déclarations de l’association SFT.

En dehors des mini-documentaires que la chaîne présentera sur la cause tibétaine et les Jeux olympiques, SFT espère aussi apporter un outil intéressant et agréable à utiliser pour la communauté tibétaine et tous les mouvements dans le monde qui luttent pour la liberté au Tibet.
"En tant qu’organisation internationale, SFT coordonnera ses propres initiatives en liaison avec les autres mouvements dans le monde. Le système FT08.TV disposera d’une plateforme en Asie, calée sur l’heure de Pékin, ainsi que des centres à Londres, New York, Toronto, et à San Francisco. En outre, nous aurons des acteurs de terrain et des responsables disponibles pour répondre aux journalistes, aussi bien à Delhi qu’à Dharamsala et dans d’autres villes indiennes. De même en Europe et aux Etats-Unis".
"En ce moment, le Tibet est entièrement bouclé par l’armée chinoise, et il est extrêmement difficile d’obtenir des informations sur ce qui se passe réellement sur le terrain. Toutes les communications internet et les appels téléphoniques sont sous étroite surveillance. Fournir des informations à des gens de l’extérieur ou à des journalistes, sur les manifestations au Tibet et sur la répression qui a suivi, est traité avec presque autant de sévérité que le fait d’avoir participé aux manifestations", rappelait Lhadon Tethong, directrice exécutive de SFT.
Elle insistait sur l’urgente nécessité de voir toutes les personnes de conscience continuer à se mobiliser partout dans le monde pour que le combat pour la liberté reste actif encore et encore !

Source : Phayul, 02 août 2008