Un réfugié tibétain rapatrié de force du Népal vers la Chine

vendredi 25 novembre 2011 par Rédaction

Le Népal a rapatrié de force un réfugié tibétain ayant fui la Chine, a affirmé le 24 nov. 2011 l’organisation International Campaign for Tibet (ICT), plus d’un an après une affaire similaire qui avait suscité l’indignation de la communauté internationale. [1]
Le réfugié, un jeune homme de 20 ans dénommé Tashi, était arrivé en septembre dans l’ouest du Népal avec un groupe de cinq autres Tibétains. Il fut ensuite séparé du groupe alors qu’il se dirigeait vers la capitale, Katmandou.
"Tashi a été arrêté par la police népalaise après avoir traversé la frontière et remis à leurs homologues chinois côté tibétain", a déclaré l’organisation, citant des sources sous couvert d’anonymat. Selon elle, le jeune homme serait désormais détenu à Lhassa.

Un porte-parole du ministre népalais de l’Intérieur s’est refusé à tout commentaire. Le porte-parole chinois des Affaires étrangères, Liu Weimin, a pour sa part déclaré à des journalistes à Pékin ne pas avoir "d’informations spécifiques". Il a toutefois affirmé que la Chine allait continuer à "travailler avec le Népal pour renforcer les contrôles à la frontière et maintenir l’ordre dans la région frontalière".

En juin 2010, le Népal avait reconduit à la frontière trois réfugiés tibétains. Le Haut commissariat pour les réfugiés des Nations unies (HCR) s’était dit "extrêmement préoccupé" par cette initiative en dépit d’un accord informel sur leur transit dans le pays.

Des milliers de Tibétains entreprennent chaque année un voyage difficile et dangereux vers le Népal pour fuir la répression politique et religieuse dont ils s’estiment victimes en Chine. Ils sont normalement libres de circuler au Népal en vertu d’un accord informel entre le gouvernement et l’agence des Nations-unies mis en place en 1989 lorsque le Népal cessa de leur accorder le statut de réfugiés [2]. Avec l’assistance des Nations-unies, nombre d’entre eux repartent ensuite vers Dharamsala, dans le nord de l’Inde, où une grande communauté s’est établie sous l’autorité de l’Administration Centrale Tibétaine et du Dalaï Lama.

Des télégrammes diplomatiques américains publiés par le site WikiLeaks en 2010 suggéraient que la Chine avait payé la police népalaise pour arrêter des Tibétains. [3]

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