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Nouvelles du Tibet

Dossier du mois : 2 anciennes prisonnières de Drapchi en visite en France


  1. Programme de visite des religieuses tibétaines en France, (29 janv.-5 fév.)
  2. Deux nonnes tibétaines témoignent en France, fin janvier
  3. Biographies de Passang Lhamo et Choying Kunzang
  4. - Passang Lhamo
  5. - Choying Kunsang

Ajouté le dimanche, 20 janvier 2002 par Tibet info.

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Programme de visite des religieuses tibétaines en France, (29 janv.-5 fév.)

A l'initiative d'Amnesty International et de plusieurs associations de soutien au peuple tibétain, deux jeunes religieuses tibétaines, anciennes prisonnières de conscience, seront en France du 29 janvier au 5 février.

29 au 30 janvier : Paris.
Le 29 à 12h. : Réception privée au Bureau du Tibet par le représentant de Sa Sainteté le Dalaï Lama en France En soirée : dîner avec la communauté tibétaine de Paris.
Le 30 à 11h : conférence de Presse (sur invitation exclusivement : contacter le 01 53 38 65 77 ou /65 41) dans les locaux d'Amnesty (76 Bd de la Villette 75019) suivie d'un cocktail tibétain
19h30 : Soirée publique, toujours dans les locaux d'Amnesty.
Lecture d'un extrait du livre de Danielle Laeng et Philippe Broussard : "La prisonnière de Lhassa", (Stock)
Témoignage des nonnes suivi d'un débat animé par Francis Perrin (vice-président de la section française d'Amnesty International).
Au cours de leur bref séjour à Paris, les deux religieuses seront reçues par les représentants des groupes parlementaires d'amitié avec le Tibet. Elles rencontreront parrains, marraines et personnalités qui soutiennent leur combat dans le cadre de la Caisse d'Aide aux Prisonniers Tibétains (CAPT)

Le 31 : Grenoble et Lyon
Grenoble : 14h - 15h30 : Librairie Decitres - Grand'Rue.
Lyon : 20h Réunion publique au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation, 14 avenue Berthelot.

Le 1er février : Besançon
20h : Soirée publique à la Maison des Oeuvres Diocésaines, 5 bis rue des Châlets à Besançon.
Le 2 février : Dijon
De 14 à 17h : Soirée publique Salle Agrippa d'Aubigné, 14 Boulevard de Brosses, Dijon

Les 3 et 4 février : Bretagne
Le 3 à Loudéac : Réunion amicale avec les associations bretonnes
Le 4 à Quimper. 14h : discussion avec les étudiants d'un lycée de Quimper
Le 4 à Brest. 18 h.
Signature et débat public autour du livre de Philippe Broussard et Danielle Laeng "La prisonnière de Lhassa" Salle Guilcher, Faculté des Lettres Victor Segalen, Université de Brest puis
à 20h30 : projection du film "Tibet, histoire d'une tragédie" suivie d'un débat public, dans le même lieu.

Le 5 février : Lille
Soirée publique : 7, rue des Fossés

Ajouté le dimanche, 20 janvier 2002 par Tibet info.

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2 nonnes tibétaines témoignent en France, fin janvier

A l'invitation d'Amnesty International et de plusieurs associations de soutien au peuple tibétain, deux jeunes religieuses tibétaines anciennes prisonnières de conscience, Passang Lhamo et Choying Kunsang, seront en France du 29 janvier au 5 février.
Elles témoigneront des injustices et des mauvais traitements subis lors de leur détention à la prison de Drapchi (Lhassa). Les deux jeunes femmes, qui se sont enfuies en Inde en mai 2000, vivent aujourd'hui en exil à Dharamsala.
Un programme détaillé de leur visite à Paris et en province sera mis en ligne très prochainement sur Tibet-Info.

Pour en apprendre un peu plus sur la condition des nonnes au Tibet, nous vous invitons à lire sur ce sujet :
- "Les rebelles de l'Himalaya", de Philippe Broussard, Editions Denoël
- "La prisonnière de Lhassa", de Ph. Broussard et Danielle Laeng, Edit. Stock.

Plus d'informations (en anglais) sur le site du Tibet Information Network et sur le site www.drapchi14.org.

Pour soutenir le combat des prisonniers de conscience tibétains, la CAPT vous propose de parrainer l'un ou l'une d'entre eux :
C.A.P.T. 2 rue d'Agnou 78580 Maule
Tél. 01 30 90 88 25

Ajouté le mardi, 8 janvier 2002 par Tibet info.

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Biographies de Passang Lhamo et Choying Kunzang

Ces éléments de biographie ont été recueillis à Dharamsala (Inde) par la Caisse d'Aide aux Prisonniers Tibétains, qui s'efforce d'apporter une aide matérielle et morale aux prisonniers et ex-prisonniers de conscience tibétains.
C.A.P.T., 2 rue d'Agnou 78580 Maule.
Tél. : 01 30 90 98 74

Ajouté le mardi, 8 janvier 2002 par Tibet info.

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- Passang Lhamo

Passang Lhamo (Copyright C.S.P.T. France)
Passang Lhamo (nom religieux : Ngawang Namdrol) est une jeune nonne tibétaine née en 1976 à Pempo au Tibet dans une famille de fermiers de 7 enfants. Passang Lhamo a été scolarisée pendant une année, puis à l'âge de 15 ans elle est devenue nonne au couvent de Gari (le même couvent que Ngawang Sangdrol).
Après l'arrestation en juin 1993 de l'une de ses camarades (Gyaltsen Pelsang, parrainée par la CAPT) qui était alors âgée de 13 ans et qui fut sauvagement et inhumainement torturée au centre de détention de Gutsa, Passang Lhamo prend conscience de la situation au Tibet, de l'oppression chinoise, du manque total de liberté et notamment de liberté religieuse. Par ailleurs, à cette époque-là, à la suite de la manifestation pacifique à laquelle Gyaltsen Pelsang avait participé, les autorités chinoises envoyèrent une équipe de rééducation politique au couvent de Gari. Durant 3 mois, les nonnes furent continuellement soumises à des séances d'endoctrinement communiste et forcées à renier et même à insulter leur chef spirituel le Dalaï Lama. Après ces 3 mois, les religieuses furent filmées et grâce aux subterfuges du mixage, la télévision les montra repentantes et converties au communisme. Cette image d'elles était parfaitement fausse et les nonnes décidèrent de réagir !
Passang Lhamo, Pema Dolma, Lobsang Dolma, Dikyi Nyima et Yeshi Yangka organisèrent à leur tour une manifestation pacifique pour revendiquer le droit à la liberté de leur peuple. Passang Lhamo précise :
"Il nous était impossible d'avoir des professeurs pour nous enseigner la philosophie et les rituels et donc impossible d'avoir de véritables activités religieuses. L'équipe de rééducation communiste nous a fait subir trop d'oppression, c'était insupportable. Et puis, nous pensions sans cesse à nos soeurs en prison qui étaient torturées (Gyaltsen Pelsang et Ngawang Sangdrol, entre autres). Nous avons voulu contribuer à l'action d'indépendance du Tibet, nous ne pouvions pas nous résoudre à subir sans rien faire !"
Passang Lhamo (Copyright C.S.P.T. France)
Le 1er juin 1994, les 5 nonnes arrivèrent séparément au Jokhang où elles se regroupèrent. Elles se mirent à crier des slogans en faveur de la liberté du Tibet et en soutien au Dalai Lama. Après un parcours de 25 mètres, 3 policiers se jetèrent sur chacune des religieuses, les bâillonnèrent et les traînèrent de force jusqu'au poste de police le plus proche. Elles furent ensuite conduites presque immédiatement au centre de détention de Gutsa. Ni Passang Lhamo ni aucune de ses camarades n'a eu peur.
"Je m'étais préparée par de longs rituels et de nombreuses prières aux divinités protectrices du Tibet. J'avais fait le sacrifice de ma vie. Je me suis sentie très forte, très courageuse. Je suis même arrivée à me dégager des trois policiers qui m'agrippaient et à les projeter au sol..." précise Passang Lhamo.
Passang Lhamo et ses amies furent sauvagement battues dans la jeep qui les conduisit à Gutsa où elle fut interrogée, battue et électrocutée pendant des semaines. Les représailles des policiers, des procureurs et des gardiens étaient d'autant plus violentes que Passang Lhamo refusait obstinément de renier la cause de liberté qu'elle défendait et pour laquelle elle s'était sacrifiée. Les conditions de vie à Gutsa sont extrêmement difficiles, la nourriture est immangeable (cadavres d'insectes, résidus d'excréments servant de fertilisants), l'eau est comptée et les prisonniers n'en ont même pas assez pour étancher leur soif. Passang Lhamo fut jugée en novembre 1994 et condamnée à 5 ans de prison pour action séparatiste et trouble de l'ordre public. Elle fut ensuite envoyée à Drapchi, (la Prison numéro Un) pour y purger sa peine. A Drapchi, Passang Lhamo souffrit des prétendus exercices physiques qui ne sont en réalité que des tortures ; mais ce qui fut le plus dur pour elle, c'étaient les séances d'endoctrinement durant lesquelles on enseigne aux prisonniers un passé historique sino-tibétain totalement faux. Alors, les prisonniers rétablissent tous la véritable histoire du Tibet et ses relations avec la Chine durant les examens écrits.... Comme tous ses amis de Drapchi, Passang Lhamo fut sauvagement battue lors des répressions des manifestations pacifiques qui eurent lieu au sein de la prison du 1er et du 4 mai 1998.
Elle fut libérée de prison le 25 mai 1999 et un rapport à son sujet fut envoyé à la préfecture de son lieu de naissance où elle fut rapidement convoquée. Là, en présence du maire de son village, du préfet, de quelques hauts fonctionnaires et de deux témoins, on l'informa qu'elle était bannie de la société, qu'elle était interdite de séjour dans tout couvent, qu'elle n'avait pas le droit d'avoir un emploi, pas le droit de voter, pas le droit de faire de politique, et qu'elle n'avait droit à aucune forme de justice (si par exemple elle se faisait attaquer par un voleur, elle n'avait pas le droit de déposer plainte et son agresseur ne serait pas poursuivi). Les fonctionnaires présents lui firent signer de force un document portant toutes ces déclarations et stipulant aussi qu'elle regrettait ses activités en faveur de la liberté du Tibet. Deux personnes de son village furent chargées de la surveiller, elle fut fréquemment interrogée et persécutée par la police et perpétuellement menacée d'être arrêtée et emprisonnée à nouveau, surtout si elle parlait à quiconque de la vie à Drapchi. Elle n'avait même pas le droit de sortir de la cour de sa maison et de voir ses voisins.
Ne pouvant se résigner à vivre jusqu'à sa mort dans de pareilles conditions et souhaitant témoigner auprès des sympathisants occidentaux, Passang Lhamo s'enfuit du Tibet et arriva à Dharamsala en Inde en mai 2000 en même temps que 3 autres nonnes anciennes prisonnières politiques de Drapchi.
Passang Lhamo et ses 3 amies souhaitent rejoindre un couvent à Dharamsala et ainsi répondre aux voeux de leurs familles qui avant leur départ du Tibet, leur ont demandé de rester nonnes et de vouer le restant de leurs existences à des activités religieuses. Depuis son arrivée en exil, Passang Lhamo est soutenue par la Caisse d'Aide aux prisonniers Tibétains et parrainée par le Comité de Soutien au Peuple Tibétain Bretagne.
Source : Dharamsala, 18 mai 2000
Passang Lhamo est maintenant à l'école de Sara (établissement du Buddhist Dialectics Institute).

Ajouté le mardi, 8 janvier 2002 par Tibet info.

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- Choying Kunsang

Choying Kunsang (Copyright C.S.P.T. France)
Choying Kunsang (nom civil : Tsewang Dolma) est une nonne tibétaine née en 1976 à Pempo au Tibet, dans une famille de fermiers comprenant 9 enfants. Choying Kunsang n'est jamais allée à l'école. En 1990 elle est devenue nonne au couvent de Shar Bumpa à Pempo (une demi-journée de bus de Lhassa).
En 1991, les nonnes de Shar Bumpa commencèrent à reconstruire et à restaurer les 108 stupas autour de leur couvent, monuments religieux qui furent tous détruits lors de la Révolution Culturelle. En 1993, les autorités chinoises stoppèrent ces travaux. A Shar Bumpa, il n'y pas de professeurs, pas de lamas ou de nonnes éduquées qui puissent enseigner la philosophie et les rituels aux jeunes nonnes qui doivent apprendre par elles mêmes quelques prières ! Elles ont souvent essayé d'obtenir des autorités chinoises la permission de faire venir des lamas auprès d'elles pour des enseignements, mais cela leur a toujours été refusé. Excédées et profondément peinées par ces conditions de vie religieuse, 5 nonnes de Shar Bumpa manifestèrent le 14 juin 1994 à Lhassa pour revendiquer la liberté religieuse et l'indépendance au Tibet. Toutes se firent arrêter (Deux d'entre elles sont arrivées en exil en mai 2000, une est morte sous les coups et les tortures en prison, deux sont devenues folles et sont considérées comme mourantes suites aux brutalités et aux atrocités subies en prison).
Suite à cette manifestation et aux arrestations des 5 participantes, les autorités chinoises envoyèrent des policiers à Shar Bumpa pour enquêter. Les nonnes révoltées s'arrangèrent pour boucler les policiers dans la salle où ils interrogeaient leurs supérieures et détruisirent leur jeep ! Par la suite, les religieuses furent questionnées, prises en photo et fichées dans les registres de la police qui leur interdit strictement de reconstruire leurs stupas. Choying Kunsang et 7 autres nonnes décrétèrent qu'elles ne pouvaient rester sans réagir et qu'elles devaient contribuer elles aussi à la liberté de leur pays et notamment à la liberté religieuse. Que faire d'autre que d'organiser une manifestation à leur tour ? Elles quittèrent le couvent le 23 février 1995 et arrivèrent à Lhassa le lendemain matin. Le 25 février, elles se rendirent au Barkhor pour manifester, mais les policiers les stoppèrent disant que l'accès du Barkhor est interdit aux religieux. Le même soir pourtant, elles arrivèrent jusqu'au Barkhor par un chemin détourné et se mirent à crier des slogans en faveur de la liberté du Tibet. Choying Kunsang nous explique qu'il n'y a aucune liberté religieuse au Tibet ni de respect des droits de l'homme et qu'un jour, si rien n'est fait, la religion disparaîtra au Tibet.
Choying Kunsang (Copyright C.S.P.T. France)
"Je ne pouvais supporter cela et je me disais que mieux valait mourir plutôt que de ne rien faire... je n'ai donc pas eu peur de me faire arrêter, torturer et emprisonner. Nous savons tous au Tibet que nous avons beaucoup de sympathisants très actifs en occident et que Sa Sainteté le Dalai Lama fait de son mieux. Nous savions par avance que nos amis en Occident seraient informés de notre manifestation et qu'ils s'en serviraient pour nous défendre..." précise Choying Kunsang. 3 policiers se jetèrent sur chacune des 8 nonnes et les bâillonnèrent pour arrêter leurs cris. Elles passèrent une heure au poste de police près du Jokhang où elles furent battues, notamment à coups de bottes. Puis elles furent conduites au centre de détention de Gutsa. Durant 7 mois, Choying Kunsang fut interrogée par les policiers et les juges sur ses motivations et ses éventuels contacts en Occident ou en Inde.
Elle persista à dire qu'elle avait agi par elle-même sans aucune influence extérieure. Elle fut jugée en même temps que ses camarades et condamnée à 4 ans d'emprisonnement. A Gutsa elle eut beaucoup à souffrir des interrogatoires toujours accompagnés de violences physiques et morales, du manque d'eau (moins d'un litre d'eau par prisonnier par jour), de la nourriture insuffisante et sale, des brutalités des gardiens. Avant de quitter Gutsa pour Drapchi, toutes les nonnes furent contraintes à des prises de sang ; les infirmiers leur dirent que "c'était pour payer leurs frais de séjour à Gutsa" ce sang étant vendu à Lhassa pour les malades chinois. A Drapchi, la vie fut très dure aussi et souvent Choying Kunsang pensait qu'il vaudrait mieux mourir plutôt que de souffrir autant. Elle fut elle aussi terriblement battue durant les répressions qui ont suivi les manifestations du 1er et du 4 mai 1998. Finalement, elle fut libérée de prison le 24 février 1999 et un rapport à son sujet fut envoyé à la préfecture de son lieu de naissance où elle fut rapidement convoquée. Comme pour Pasang Lhamo, en présence du maire de son village, du préfet, de quelques hauts fonctionnaires et de deux témoins, on l'informa qu'elle était bannie de la société, qu'elle était interdite de séjour dans tout couvent, qu'elle n'avait pas le droit d'avoir un emploi, pas le droit de voter, pas le droit de faire de politique, et qu'elle n'avait droit à aucune forme de justice. Les fonctionnaires présents lui demandèrent de signer un document portant toutes ces déclarations et stipulant aussi qu'elle regrettait ses activités en faveur de la liberté du Tibet. Choying Kunsang refusa de signer, alors les hommes la forcèrent à apposer son empreinte digitale. Elle cria bien fort qu'elle ne renoncera jamais à ses idées d'indépendance et qu'elle reprendrait ses activités politiques dès que possible. Deux personnes de son village furent également chargées de la surveiller continuellement, et elle fut fréquemment interrogée et persécutée par la police et perpétuellement menacée d'être arrêtée et emprisonnée à nouveau, surtout si elle parlait à quiconque de sa vie en prison. Ne pouvant se résigner à vivre jusqu'à sa mort dans de pareilles conditions et souhaitant elle aussi témoigner auprès des sympathisants occidentaux, Choying Kunsang s'enfuit du Tibet et arriva à Dharamsala en Inde en mai 2000. Choying Kunsang n'étant arrivée que récemment à Dharamsala n'a pu encore faire de choix décisif quant à son avenir. Elle souhaiterait entreprendre des études à l'école de Sokar, mais avant cela, elle voudrait restaurer sa santé et faire éventuellement un pèlerinage. Le bureau du CSPT de Dharamsala a décidé de soutenir Choying Kunsang et ses 3 camarades, toutes d'anciennes prisonnières de conscience dés leur arrivée à Dharamsala. Le CSPT Eure et Loir (Chartres) a pris le relais de ce parrainage qui a permis à la jeune fille de débuter une nouvelle vie en exil.
Source : Dharamsala, 16 mai 2000
NB La jeune femme est actuellement hébergée au couvent de Ganden Choeling à Mcleod Ganj.

Ajouté le mardi, 8 janvier 2002 par Tibet info.

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