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Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 1er au 30 juillet 2002

 7. Petite encyclopédie des divinités et symboles du bouddhisme tibétain (25/07)
 6. Tanak Jigme Sangpo aux USA (17/07)
 5. La Chine dit non au dialogue (17/07)
 4. Aide au Tibet : oui, mais... (09/07)
 3. Message pour l'ambassadeur de Chine (08/07)
 2. Parrainage de prisonniers (07/07)
 1. Le frère du Dalaï Lama au Tibet (03/07)




Petite encyclopédie des divinités et symboles du bouddhisme tibétain

de Tcheuky Sèngué, aux éditions Claire Lumière

Nous reproduisons ci-dessous un "compte rendu de lecture" paru dans la Lettre de l'UBE n°13, de juin 2002

Si l'on a coutume, dans la nomenclature universitaire, de renvoyer la connaissance des divinités et symboles du bouddhisme tibétain à l'étude de leur trace iconographique, les pratiquants, en revanche, y voient des êtres très réels, des signes qui peuplent l'espace et lui donnent un sens. C'est en tenant compte de cette optique que Tcheuky Sèngué nous entraîne à la rencontre de personnalités qui, nous dit l'auteur, si "elles se rattachent à des concepts philosophiques et métaphysiques très profonds, si elles servent de support à des pratiques méditatives qui travaillent sur les tréfonds de la conscience, force est d'admettre qu'elles appartiennent aussi à un monde et à un mode de pensée très religieux".
Il est donc nécessaire, si l'on veut un tant soit peu appréhender l'univers "divin" dans lequel évoluent les Tibétains, de plonger au coeur de la description bouddhiste de la réalité éveillée et, singulièrement, de la théorie des trois corps : dharmakâya, corps de vacuité ou absolu, sambhogakâya, corps de gloire ou de lumière, et nirmanakâya corps d'émanation ou de manifestation.
Une fois justement perçues, les divinités deviennent "efficaces" par le biais de la pratique, incluant les trois étapes de l'initiation, la méditation et des accomplissements.
Ce "mode d'emploi", indispensable, est fourni dès le début de l'ouvrage et, il faut le souligner, dans un langage clair et accessible, où l'on reconnaît les qualités d'enseignant de l'auteur, disciple et traducteur de Kalou Rinpoché et Bokar Rinpoché.
On peut alors se lancer dans le voyage proprement dit, au sein de ce panthéon dominé par le personnage du Bouddha et des Bouddhas de tous les temps, autour de qui s'articulent les grands bodhisattva - Avalokiteshvara, Manjushri, Vajrapani... -, sans oublier les huit bodhisattva féminins, les Yidam, propres au bouddhisme tantrique, comme Hevajra, Guyasamaja ou Kalachakra, les déités féminines, comme la sublime Tara et ses Vingt et un aspects, les protecteurs courroucés, qui suscitent tant d'interrogation et parfois d'incompréhensions en Occident, les divinités du Bardo, cette étape de la vie entre mort et renaissance, les protecteurs des directions (lokapala), enfin les divinités locales, propres au bouddhisme tibétain, comme Pehar, inspirateur de l'oracle d'Etat, le Nechung.
Signes, postures, objets, animaux, graphes, mandala... complètent cet ouvrage que l'on a envie de comparer à un guide plus qu'à une encyclopédie formelle, car il respecte deux des principales règles du genre.
Premièrement il est intelligible : les noms propres tibétains y sont, par exemple, donnés en transcription phonétique, ce qui les rend audibles autant que lisibles par tous. Deuxièmement il ne néglige jamais l'aspect pratique - ici, évidemment, au double sens du terme.
C'est un véritable exploit d'avoir su limiter à 540 pages le fruit d'un travail de quinze ans, que certains jugeront insuffisamment exhaustif et d'autres trop !
Les pratiquants dans la voie du bouddhisme tibétain y trouveront un instrument indispensable et qui faisait défaut.
Mais il n'est pas indispensable d'être un grand voyageur pour apprécier la lecture des guides...
Jean-Paul Ribes

Source : www.bouddhisme-universite.org/

Ajouté le jeudi 25 juillet 2002 par Tibet info.

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Tanak Jigme Sangpo aux USA

Le plus ancien prisonnier politique tibétain, Tanak Jigme Sangpo (parfois appelé Takna), 76 ans, libéré fin mars pour raisons médicales après avoir passé l'essentiel des 40 dernières années en prison, est arrivé le 13 juillet aux Etats-Unis où il doit subir des examens médicaux.
Tanak Jigme Sangpo, après avoir effectué une brève escale à l'aéroport de Chicago, est arrivé dans la soirée à Washington, a précisé May Beth Markey, directeur de International Campaign for Tibet, à Washington.
Le Département d'Etat, pour sa part, a salué la libération de Tanak Jigme Sangpo, estimant que Pékin avait effectué un geste dans la bonne direction.
"Cela est le résultat de l'engagement actif de plusieurs administrations, du Département d'Etat et de nos diplomates en poste en Chine, du Congrès, de personnes privées et des ONG".
Selon May Markey, Tanak Jigme Sangpo, alors instituteur à Lhassa, avait connu en 1960 le système carcéral chinois pour "avoir corrompu les eprits des enfants avec des idées réactionnaires".
"Vous n'avez pas à être favorable à l'indépendance du Tibet pour être considéré par les Chinois comme un séparatiste. Vous n'avez qu'à uniquement vouloir affirmer votre identité tibétaine", a-t-elle ajouté.
Le cas de Tanak Jigme Sangpo avait suscité une forte mobilisation internationale au cours des dernières années, en raison notamment de son âge avancé et de son état de santé.
Après avoir purgé une première peine de 13 ans de prison, l'ex-instituteur avait à nouveau été condamné à 15 ans de prison en 1983 pour avoir apposé une affiche murale sur laquelle il protestait contre l'occupation chinoise du Tibet.
En 1988, alors qu'il était toujours en prison, il était condamné à cinq ans supplémentaires pour avoir crié des slogans indépendantistes dans l'enceinte de la prison de Drapchi à Lhassa où il était détenu.
En décembre 1991 il avait été battu et placé au mitard pendant plusieurs semaines, avant de voir sa peine encore allongée de huit ans pour avoir crié "Vive le Tibet libre" pendant une visite d'officiels du gouvernement suisse à Drapchi.
Il devait en principe être libéré en 2011 à l'expiration de sa peine, après avoir passé 41 ans au total derrière les barreaux.
Source : AFP 14 juil 02

Ajouté le samedi 20 juillet 2002 par Tibet info.

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La Chine dit non au dialogue

La Chine n'est pas prête à avoir des entretiens avec le Dalaï Lama, malgré ses engagements répétés à ne pas demander l'indépendance pour le Tibet, ont indiqué le 14 juillet des représentants au parlement européen.
"Ils n'ont pas dit non aux discussions, ils ont dit que si le Dalaï Lama remplissait certaines conditions, il y aurait des discussions", a déclaré M. Per Gahrton, parlementaire suédois, et chef adjoint d'une délégation de 20 députés européens en Chine.
Le groupe se trouvait en Chine pour visiter le Tibet et inciter au dialogue entre Pékin et le gouvernement tibétain en exil, à Dharamsala.
En 1998, le président chinois Jiang Zemin s'était engagé à ouvrir le dialogue avec le dirigeant tibétain, si celui-ci renonçait à l'indépendance du Tibet et reconnaissait le principe de la Chine unique.
"Pour nous, le Dalaï Lama a rempli ces conditions dans son discours au Parlement européen à Strasbourg le 24 octobre 2001. Nous l'avons dit au Premier ministre chinois Li Peng, ainsi qu'à son vice-Premier ministre Qian Qichen, mais malheureusement ils ont déclaré que le discours de Strasbourg n'était pas suffisant", a indiqué M. Gahrton, ajoutant que les deux dirigeants chinois n'avaient pas dit pourquoi ce discours n'était pas suffisant.
"Ils posent leurs conditions, le Dalaï Lama les remplit et ensuite, ils disent que ce n'est pas assez, ce qui nous pose un grave problème", a encore dit M. Gahrton.
En ce qui concerne le discours au Parlement européen d'octobre 2001, le Dalaï Lama était alors l'invité officiel de la représentation populaire européenne, où il avait été reçu avec les honneurs dus à son rang par Mme Nicole Fontaine, présidente du Parlement européen.
Source : AFP 14 juil 02 et Tibet Info

Ajouté le mercredi 17 juillet 2002 par Tibet info.

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Aide au Tibet : oui, mais...

La communauté internationale doit s'assurer que l'aide au Tibet bénéficie réellement aux Tibétains et ne sert pas à renforcer le contrôle des autorités chinoises, a demandé Samdhong Rinpoche, Premier ministre du gouvernement tibétain en exil.
"Il existe chez les Tibétains une inquiétude légitime de voir l'aide et les investissements étrangers utilisés par les autorités chinoises pour renforcer la répression et le contrôle du peuple tibétain", prévient Samdhong Rinpoche, dans un communiqué publié à Dharamsala.
"Nous nous réjouissons de l'importance de l'aide internationale au Tibet ces vingt dernières années mais nous appelons la communauté internationale et les organisations donatrices à mettre en place des mécanismes plus stricts permettant de s'assurer que le réel bénéficiaire est bien le peuple tibétain lui-même", a précisé le Premier ministre.
Ce communiqué publié samedi 30 juin intervient après le premier forum sur l'aide internationale au Tibet, organisé par Pékin. Un représentant du programme de développement des Nations Unies participait à ce forum. L'aide étrangère au Tibet depuis 1982 atteint 90 millions de dollars.
L'urbanisation du territoire, la construction d'une voie ferrée entre la Chine et Lhassa, le projet d'installation de colons chinois, sont autant d'éléments qui "prouvent clairement que la Chine considère le développement du Tibet comme un moyen de renforcer son contrôle et d'exploiter ses énormes ressources", a ajouté Samdhong Rinpoche.
Source : AFP 30 juin 02

Ajouté le mardi 9 juillet 2002 par Tibet info.

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Message pour l'ambassadeur de Chine

A l'occasion du 6 juillet, anniversaire du Dalaï Lama, l'association "International Tibet Independence Movement" (ITIM) vous propose d'envoyer un message très court et très simple, concernant la disparition du Panchen Lama, à l'Ambassadeur de Chine à Paris.
Important : Ce message est à envoyer avant le 13 juillet. Comme d'habitude vous êtes libre d'adapter ce message. Si votre message ne passe pas, pensez à le faxer.

Envoyez votre message à :
Ambassade de la Rép. Pop. de Chine
Monsieur l'Ambassadeur
Wu Jianmin
11,Avenue George V,
75008 Paris
Fax: +33-1-0147202422
Email: infos@amb-chine.fr

Afin de comptabiliser le nombre de messages envoyés, svp adressez un mail en précisant le nom de votre pays d'origine à redaction@tibet-info.net qui transmettra l'ensemble des mails envoyés à ITIM.

Voici le message à envoyer
(en anglais et en français) :

Dear Ambassador Wu Jianmin,
Free The Panchen Lama.
Free His family.Free everyone else involved in His recognition.
Thank you for your consideration.
Sincerely,

Monsieur l'Ambassadeur Wu Jianmin
Libérez le Panchen Lama
Libérez sa famille
Libérez tous ceux qui sont impliqués dans sa reconnaissance.

Votre nom et adresse

Merci pour vos actions pour le Tibet !

Ajouté le lundi 8 juillet 2002 par Tibet info.

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Parrainage de prisonniers

La jeune nonne Ngawang Choezom qui vient d'être libérée (Cf information ci-après parue le 28 juin) était parrainée par les villes de Sabres (Landes) et d'Evry (Essonne).
Ces libérations anticipées et ces réductions de peine, comme celle de Ngawang Sangdrol, démontrent, s'il en était besoin, que la pression internationale, notamment via les communes, peut avoir des effets positifs sur l'attitude des autorités.
Aujourd'hui plus de 200 municipalités grandes et petites, parrainent ainsi des prisonniers de conscience tibétains.
Si vous voulez profiter de vos vacances pour rencontrer le maire de votre commune, vous pouvez demander un dossier qui explique la marche à suivre pour un engagement de votre municipalité à Monique Dorizon, en envoyant un mail comportant votre nom et adresse postale à moniquedorizon@hotmail.com.
Elle tient également à votre disposition la liste des villes déjà concernées.

Ajouté le dimanche 7 juillet 2002 par Tibet info.

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Le frère du Dalaï Lama au Tibet

Le frère aîné du Dalaï Lama, qui a dans le passé servi de négociateur entre Pékin et le chef spirituel tibétain, a été autorisé à effectuer une visite en Chine, qui pourrait pour la première fois inclure une visite au Tibet, a-t-on appris le 2 juillet à Pékin.
"Gyalo Thondup a été autorisé par les départements concernés à revenir en Chine et à visiter sa famille à titre privé" a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Liu Jianchao.
M. Liu s'est refusé à préciser s'il rencontrerait des dirigeants chinois, comme il l'a fait notamment lors de certains de ses précédents séjours, ni s'il se rendrait au Tibet, où il n'avait pas pu se rendre lors de sa dernière visite en Chine en 2000.
"Sa visite est destinée à rendre visite à des parents en Chine à titre privé" s'est contenté d'indiquer M. Liu, tout en précisant qu'il ne connaissait pas les détails précis de son emploi du temps.
Mais selon des informations diffusées par la radio Free Asia, le frère du Dalaï Lama était attendu dès le 2 juillet à Pékin d'où il se rendra à Lhassa, la capitale de la "Région autonome" du Tibet, puis dans sa région natale de l'Amdo, qui fait désormais partie de la province chinoise du Qinghai et enfin dans la région du Xinjiang (Turkestan oriental), située au N-O. de la Chine.
Selon la radio, il espère avoir "des discussions franches" avec les autorités chinoises et tibétaines sur le sort du Tibet.
Un porte-parole du gouvernement tibétain en exil à Dharamsala en Inde a relevé que si la visite au Tibet avait bien lieu, ce erait "sa première visite au Tibet" depuis son départ en 1954.
Gyalo Thondup avait effectué sa première visite à Pékin en 1979 durant laquelle il avait rencontré l'homme fort chinois Deng Xiaoping, avant d'y retourner à plusieurs reprises au cours des années suivantes, en prélude à des discussions formelles entre le chef spirituel tibétain, qui vit en exil en Inde, et Pékin.
Ces contacts, qui avaient eu lieu par l'intermédiaire de l'ambassade de Chine à New Delhi, avaient été interrompus en 1993, tout en se poursuivant de manière informelle jusqu'en 1998.
La dernière visite de Gyalo Thondup en Chine remonte à octobre 2000. Les autorités chinoises avaient profité de cette visite pour lui remettre un message pour le Dalaï Lama dont le contenu n'a pas été rendu public.
Source : AFP 2 juillet 02

Ajouté le mercredi 3 juillet 2002 par Tibet info.

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La reproduction des textes ci-contre est autorisée et encouragée sous la condition exprès de mentionner : « Source : 36 15 Tibet Info » + les autres sources mentionnées dans chaque article, ainsi que la date. Exemple "Source : 36 15 Tibet Info / AFP, 15 jan 98". Merci de respecter ces différents copyrights.


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