"Marche de retour au Tibet", 20 juin

Dans l’article précédent sur la "Marche de retour au Tibet", nous mentionnions l’arrestation de 50 Tibétains près de la frontière népalaise, à Dharchula.  [1]

- Le 20 juin, 41 Tibétains se dirigeaient vers la frontière indo-tibétaine, vers le col de Shipkila [2], pour reprendre la "Marche de retour au Tibet", quand ils furent arrêtés par la police indienne au cours de 4 incidents distincts.
- Dix Tibétains arrêtés le 19 juin à Rampur [3], en étaient aujourd’hui à leur 2ème jour de grève de la faim, refusant toute nourriture ou boisson tant qu’ils n’étaient pas libérés et autorisés à poursuivre la Marche.
- En outre, 21 Tibétains, arrêtés le 19 juin à Reckong Peo (district de Kinnaur), se sont vus promettre par la police – à l’issue d’une journée de grève de la faim – qu’ils pourraient manifester contre l’occupation du Tibet par la Chine. Pour aller du poste de police au bureau du Sub-Divisional Magistrate (SDM), les marcheurs passèrent dans la ville en lançant des slogans, puis ils parlementèrent avec les autorités pour qu’elles facilitent leur trajet sans heurts vers le Tibet.
"Nous sommes Tibétains et nous exigeons le droit de retourner dans notre patrie", disait le Dr. B Tsering, Présidente de l’organisation "Tibetan Women’s Association" (Association des Femmes Tibétaines), s’exprimant de Paonta Sahib où les 300 marcheurs sont actuellement hébergés par les communautés tibétaines locales. "Les lois internationales sur le droit des réfugiés au retour interdisent à la Chine de nous empêcher d’aller au Tibet, et obligent l’Inde à faciliter notre trajet au lieu de lui faire obstacle".

- Le 19 juin, trois Tibétains marchaient en direction de la frontière indo-tibétaine, vers le col de Shipkila [2], avec l’intention de planter le drapeau tibétain sur le sol du Tibet. A environ 10 kilomètres de la frontière, ils ont été appréhendés par les gardes-frontière et placés en détention. Néanmoins, quelques minutes avant leur arrestation, les trois Tibétains eurent le temps de déployer des drapeaux tibétains et une banderole avec le slogan "Free Tibet Now" (Liberté au Tibet maintenant). Sept autres Tibétains projetant de se joindre aux trois premiers furent arrêtés à Poo [4].
"Pour le gouvernement chinois, la flamme olympique est un moyen politique pour tenter de légitimer leur emprise sur le Tibet. Et désormais il est clair que le Comité International Olympique soutient ces méthodes de propagande cyniques", disait Konchok Yangphel de l’organisation "Tibetan Youth Congress", l’une des trois personnes arrêtées au poste frontière. "Les Tibétains poursuivront leur combat bien au delà de la fin des Jeux olympiques de Pékin, et nous n’abandonnerons jamais jusqu’à ce que nous soyons de nouveau libres sur notre terre du Tibet".

Source : Tibetan People’s Uprising Movement, 20 juin 2008

NB Les cartes indiquées dans les articles de Tibet Info ont-elles un intérêt pour vous ?
Pourriez-vous svp répondre à notre sondage afin de nous faire connaître le type d’intérêt que vous portez à ce genre de petit "plus" ?