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Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 1er au 31 octobre 2003

  1. Le Dalaï Lama reçu par le maire de Paris à l'Hôtel de ville (17/10)
  2. Le Dalaï Lama prône la "non-violence" à la Villette (12/10)
  3. Le Dalaï Lama à Paris devant un public curieux, studieux et serein (12/10)
  4. Le Dalaï Lama entame le 10 oct. à Paris une visite à caractère spirituel (11/10)
  5. Mort d'un jeune moine tibétain condamné en 2002 à sept ans de prison (05/10)



Le Dalaï Lama reçu par le maire de Paris à l'Hôtel de ville

Le Dalaï Lama a été reçu le 16 oct. à l'Hôtel de ville de Paris par le maire Bertrand Delanoë, qui a rendu hommage à son "message de paix et de respect de nos différences".
Venant du palais omnisports de Paris-Bercy, où il dispensait son enseignement spirituel sur "l'art du bonheur", le Dalaï Lama et quelques proches ont été accueillis par le maire devant son bureau, où ils ont ensuite eu un entretien d'une demi-heure.
"J'ai invité le Dalaï Lama à venir dans la maison des Parisiens (...) parce que son message est toujours un message de paix, de respect de nos différences, de rassemblement de nos énergies.
C'est un message qui n'exclut jamais, qui s'adresse à tous, un message que je trouve très utile pour nos sociétés
", a déclaré M. Delanoë à l'issue de l'entretien.
Le maire a affirmé aussi qu'il entretenait "de très bonnes relations avec la Chine" mais qu'il voulait "soutenir les efforts de dialogue (du Dalaï Lama) parce que l'identité tibétaine existe". "Quand il y a des contradictions, des difficultés, la voix du dialogue, du respect, est toujours une voix que l'on doit entendre et aider", a-t-il ajouté.
Il a estimé que le Dalaï Lama contribuait "formidablement" aux "valeurs universelles de Paris".
Le chef spirituel tibétain a mis l'accent "sur l'ouverture à des points de vue différents et sur l'harmonie entre les religions, les cultures et les opinions diverses". "Un meilleur respect et une meilleure connaissance permettent une harmonie et un dialogue", a-t-il déclaré.
Curiosité : deux fils de l'écrivain et philosophe Jean-François Revel étaient réunis dans le bureau du maire autour du Dalaï Lama : son traducteur officiel en France, le moine bouddhiste Matthieu Ricard, et Nicolas Revel, qui est le directeur adjoint de cabinet du maire PS.
Juste avant de quitter le Dalaï Lama, devant les nombreux journalistes présents, M. Delanoë lui a glissé en souriant : "Vous êtes vraiment très populaire, j'espère que vous n'êtes pas candidat à la mairie de Paris !". Le dignitaire religieux a rétorqué, dans un grand éclat de rire : "Et si nous faisions la compétition ?".
Selon M. Wangpo Bashi, secrétaire du Bureau du Tibet à Paris, c'était au moins la cinquième fois que le Dalaï Lama se rendait à l'Hôtel de ville, où il avait été reçu trois fois par Jacques Chirac et une fois par son successeur Jean Tiberi.
Le Dalaï Lama, a précisé M. Bashi, n'a jamais été reçu officiellement en tant que tel à l'Elysée et à Matignon, mais une fois à titre privé par François Mitterrand en 1993, et une fois avec d'autres prix Nobel pour un déjeuner à l'Elysée, en 1998.
Source : AFP, 16 oct. 03

Ajouté le vendredi 17 octobre 2003 par Tibet info

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Le Dalaï Lama prône la "non-violence" à la Villette

Le Dalaï Lama, présent le 11 oct. à la Villette pour une conférence organisée par la Fondation France Libertés, a prôné la "non-violence" et le "dialogue" comme moyens de résolution des conflits.
Le chef spirituel du bouddhisme tibétain a discouru pendant une demi-heure devant plus d'un millier de personnes sur le thème de la "non-violence", "du dialogue" et de la "paix intérieure", qui constituent pour le Dalaï Lama les moyens les plus à même de résoudre les conflits.
"Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur", a-t-il notamment expliqué lors de la conférence, à laquelle assistait la veuve de l'ancien président de la République, Danielle Mitterrand.
Le Dalaï Lama, qui a entamé le 10 oct. à Paris une visite privée d'une semaine, n'a pas évoqué la situation politique du Tibet.
Source : AFP, 11 oct 03

Ajouté le dimanche 12 octobre 2003 par Tibet info

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Le Dalaï Lama à Paris devant un public curieux, studieux et serein

Plus de 12.000 personnes se sont pressées le 11 oct. à Paris pour écouter l'enseignement du Dalaï Lama, qui a attiré, dans une ambiance studieuse, un public curieux de découvrir le chef spirituel du bouddhisme tibétain en visite du 10 au 18 octobre en France.
La conférence du Dalaï Lama, au Palais Omnisports de Bercy, a fait salle comble, les 12 500 billets disponibles ayant trouvé preneur, selon le service de presse de la salle.
Venus de Paris, de province ou de l'étranger, comme en témoignent les appareils de traduction portés par de nombreux auditeurs, ils sont venus pour assister studieusement à la leçon du chef spirituel bouddhiste.
Un public conquis d'avance qui, ne l'applaudissant que doucement, a réservé un accueil sobre mais chaleureux au Dalaï Lama, vêtu de sa coutumière robe pourpre et ocre.
Le Dalaï Lama a débuté deux heures d'enseignement par un geste d'humour : il s'est affublé d'une légère casquette jaune pour se protéger de la lumière, ponctuant son geste d'un large sourire.
Une intervention qui n'a pas manqué de faire rire l'assemblée, révélant la bonne humeur ambiante.
Mais lorsqu'il a pris la parole, un silence religieux s'est installé et l'assistance s'est plongée avec concentration dans son discours.
Avec comme seul écho aux paroles du chef bouddhiste les bruissements de centaines de stylos glissant sur des cahiers ou calepins de nombreux spectateurs qui ont noté studieusement son enseignement.
D'autres, les yeux clos, semblaient méditer, comme bercés par le son de la voix du Dalaï Lama.
"Je note tout", explique Maurizio Florissi, un Italien de 50 ans venu lui aussi spécialement de son pays. "C'est une occasion unique de le voir", estime-t-il, ajoutant qu'il est ici pour "approcher un homme comme nous qui est allé au bout de son parcours spirituel", un "exemple" pour Maurizio.
Une femme de 26 ans, a emmené avec elle son fils de 5 ans, "pour qu'il reçoive la bénédiction du Dalaï Lama", explique-t-elle.
Selon l'Union bouddhiste de France, quelque 600.000 personnes pratiquent le bouddhisme en France, dont 450.000 d'origine asiatique.
Source : AFP, 11 oct 03

Ajouté le dimanche 12 octobre 2003 par Tibet info

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Le Dalaï Lama entame le 10 oct. à Paris une visite à caractère spirituel

Le Dalaï Lama, chef spirituel du bouddhisme tibétain, entame le 10 oct. à Paris une visite privée d'une semaine durant laquelle il délivrera son enseignement à un public européen friand de spiritualité orientale.
Les seules rencontres politiques figurant à son programme sont le 14 oct. une visite au Sénat, où il sera accueilli par Christian Poncelet, et le 15 oct. à l'Assemblée nationale, où il sera reçu par Jean-Louis Debré.
Le président du Groupe d'étude sur le problème du Tibet à l'Assemblée nationale, Lionnel Luca (UMP), a déclaré qu'il attendait de la rencontre du Dalaï Lama avec les parlementaires "une reconnaissance supplémentaire du problème posé par la nation tibétaine qui revendique son identité au sein de la Chine".
"Le Dalaï Lama ne revendique plus l'indépendance mais l'autonomie", a-t-il ajouté, "et il est important que les autorités politiques de notre pays puissent expliquer à nos partenaires chinois qu'il n'est pas incompatible d'avoir des relations avec la France même si la France n'ignore pas le Tibet".
Le Dalaï Lama participera également le 11 au colloque de la fondation France-Libertés. En revanche, aucune rencontre, même officieuse, avec des membres du gouvernement n'est prévue, selon le bureau du Tibet à Paris.
Lors de sa précédente visite en France en 2000, le Dalaï Lama avait été reçu par deux ministres du gouvernement Jospin, Jack Lang (Education nationale) et Dominique Voynet (Environnement), entraînant une réaction de la Chine.
Le gouvernement chinois proteste régulièrement contre les pays qui reçoivent le Dalaï Lama, qu'il qualifie de "réfugié politique menant des affaires séparatistes", les accusant de s'ingérer dans les affaires intérieures chinoises.
Mais comme en 2000 et en 1997, l'essentiel du séjour sera consacré à l'enseignement du Dalaï Lama, qu'il délivrera devant des milliers de personnes au palais omnisports de Bercy.
Près de 12 000 personnes sont attendues les 11 et 12 oct. pour des conférences (payantes) destinées au grand public, tandis qu'un auditoire plus averti (de plus de 6 000 personnes tout de même, parmi lesquelles des moines catholiques) suivra du 13 au 17 un commentaire de textes du moine indien Nagarjuna (2ème siècle) sur la Vacuité.

Ajouté le samedi 11 octobre 2003 par Tibet info

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Mort d'un jeune moine tibétain condamné en 2002 à sept ans de prison

Nyima Drapka, un moine tibétain âgé de moins de 30 ans et condamné l'an dernier à sept (ou neuf ?) ans de prison, est mort après avoir avoir été hospitalisé pendant dix jours.
"Le lama est mort le 2 octobre dans l'après-midi", a déclaré sous couvert de l'anonymat à l'AFP une infirmière de l'hôpital du district de Dawu, dans une région tibétaine de la province du Sichuan. Elle a ajouté que le jeune religieux avait été soigné par un médecin mais a dit ne pas être au courant des causes de son décès.
Après avoir vécu plusieurs années en exil en Inde, Nyima Drapka était rentré à Dawu en 1994, où il collait régulièrement des affiches appelant à l'indépendance du Tibet sur des bâtiments gouvernementaux, selon la radio américaine.
Après l'arrestation de plusieurs innocents pour ces actes, Nyima Drapka avait commencé à signer ses affiches, puis il avait fui à Lhassa où il avait été arrêté.
Durant son emprisonnement, il fut atrocement battu et connut d'autres formes de persécutions pour ne pas avoir voulu renier ses convictions politiques concernant l'indépendance du Tibet. Il perdit l'usage de ses mains et de ses pieds. Plus tard, il devint chroniquement malade. C'est pourquoi, il a été libéré de prison afin que les autorités ne "perdent pas la face" (Cette mesure de libération est très souvent effectuée lorsqu'un prisonnier est dans un état de santé qui laisse présager une mort prochaine).
Après sa mort, sa dépouille a été remise au monastère de Dawu où les rites bouddhistes ont été accomplis.
Plus de la moitié des 5,4 millions de Tibétains en Chine vivent en dehors de la "Région autonome du Tibet", principalement dans les provinces anciennement tibétaines annexées au Sichuan, au Yunnan, au Qinghai et au Gansu.
Nyima Drapka était parrainé en France par 3 municipalités.
Pour plus d'informations sur les parrainages de prisonniers de conscience tibétains par des municipalités, consulter le dossier sur Tibet Info.
Source : AFP et Association GuChuSum, 4 oct 03

Ajouté le dimanche 5 octobre 2003 par Tibet info

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La reproduction des textes ci-contre est autorisée et encouragée sous la condition exprès de mentionner : « Source : 36 15 Tibet Info » + les autres sources mentionnées dans chaque article, ainsi que la date. Exemple "Source : 36 15 Tibet Info / AFP, 15 jan 98". Merci de respecter ces différents copyrights.


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