Défiant fortement les autorités chinoises, près de 200 femmes tibétaines de la région de Ngaba ont marché vers le Bureau du district pour réclamer la libération des Tibétains arrêtés ces derniers temps.

Suite à l’immolation de Jamyang Palden et Sonam Dhargye en mars 2012, qui protestaient contre la nouvelle politique éducative obligeant à étudier en chinois, de nombreux directeurs d’école ont été licenciés et la situation reste tendue à Rebkong.

Les autorités chinoises ont renforcé la sécurité dans le Canton de Dzogchen, environ deux semaines après les manifestations massives contre la répression dans un monastère local et la détention arbitraire de Tibétains.

Dans une démonstration forte d’unité et de solidarité avec les familles des Tibétains immolés et les prisonniers politiques, des Tibétains de la région de Ngaba ont lancé un mouvement de boycott des activités agricoles pour protester contre le gouvernement chinois.

Les autorités chinoises de la "Préfecture Autonome Tibétaine" de Kardzé ont émis une notification visant à restreindre les activités des organisations non-gouvernementales (ONG) de la Préfecture de Kardzé.

L’EPHE, le CRCAO et l’INALCO organisent les 14 et 15 mai 2012
un cycle de conférences exceptionnelles (en anglais)
"Tibet is burning - Self-Immolations : Ritual or Political Protest ?"
Collège de France, Paris

Une note interne a été envoyée à toutes les prisons et centres de détention de la "Région Autonome du Tibet" interdisant à tous les prisonniers de recevoir des visites de leurs amis et familles.

Les autorités chinoises ont saisi de force la terre de trois villages de nomades tibétains dans la région de l’Amdo pour la donner à des dizaines de milliers de nouveaux migrants chinois.

Quatre Tibétains ont été tués en janvier 2012 et 4 moines ont "disparu" après une manifestation dans la région de Drango, au Kham.

Alors que la Chine prétend dépenser des milliards pour reconstruire Jyekundo, frappée par un tremblement de terre dévastateur le 14 avril 2010, ses habitants tibétains ont été dépossédés de leurs terres et de leurs maisons avec peu ou pas de rémunération.