La Chine assure devant l’ONU avoir libéré plus de 1 200 détenus au Tibet
mardi 11 août 2009 par Rédaction
La Chine a assuré le 10 août devant l’ONU avoir libéré, après les avoir rééduquées, quelque 1 231 personnes qui avaient été arrêtées lors des affrontements au Tibet, il y a plus d’un an.
Quelque "1 231 suspects ont été libérés après avoir été punis, soumis à une déclaration de repentance et éduqués par des autorités judiciaires au Tibet",  explique Pékin dans une réponse écrite au Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU à Genève qui examine depuis le 7 août la situation des minorités dans le pays. [1]
Quelque 77 autres prisonniers ont été reconnus coupables notamment de cambriolage, incendie et obstruction à la justice, tandis que 7 autres ont été jugés pour espionnage, précise-t-elle.
Par ailleurs, la police chinoise détient toujours 718 suspects en lien avec les violences qui ont éclaté le mois dernier au Turkestan oriental (Xinjiang), a ajouté le responsable de la délégation chinoise auprès de l’ONU Duan Jielong, confirmant des données diffusées par les médias chinois.
Il y a des "preuves d’actes criminels" concernant tous ces suspects, a-t-il poursuivi. Ceux qui ont commis "des délits mineurs ont été traités avec indulgence et relâchés", a-t-il également insisté.
En outre, 83 autres personnes sont soupçonnées d’avoir perpétré des délits graves, dont des meurtres.
"Les réponses de la Chine (au Comité, ndlr) ne nous ont pas du tout 
convaincu, notamment en ce qui concerne la question des émeutes dans la province du Xinjiang", a commenté un représentant du Congrès mondial des Ouïghours, Omer Kanat, lors d’une conférence de presse.
"Selon nos informations, le nombre d’individus qui ont été arrêtés ou tués durant ces évènements est bien plus élevé que ce que prétendent les autorités chinoises", a-t-il relevé.
La Chine a estimé le 8 août devant le Comité anti-racisme de l’ONU que les violences qui ont éclaté l’année dernière au Tibet et en juillet dans le 
Xinjiang avaient été initiées par des "séparatistes" vivant à l’étranger.
De son côté, le Comité de l’ONU a désormais deux semaines pour fournir une série de recommandations à la Chine.
Source : AFP 10 août 2009
[1] Voir le contenu de la 75ème session du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, contenant les rapports d’état, les questions posées (voir en particulier l’article 5), les réponses écrites (en chinois !), et les rapports des organisations internationales 
 Amnesty International
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 Asociación Cubana de las Naciones Unidas
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 Human Rights in China
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 China Society for Human Rights Studies
 China Society for Human Rights Studies
 Society for Threatened Peoples
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 Growing Together
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 Joint Submission from Hong Kong Organisations
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 Asian Migrants Coordinating Body – Hong Kong (AMCB-HK)
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 Mission For Migrants Workers (MFMW Limited)
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 Institute of Human Rights and Humanitarian Law
 Institute of Human Rights and Humanitarian Law
 Research Center for Ethnic Issues in China
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 Zi Teng and Migrant Support Network
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 Hong Kong Human Rights Commission
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 Hong Kong Bar Association.
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