PEN international en appelle à la Chine au sujet de la culture et des écrivains tibétains

jeudi 19 novembre 2015 par Monique Dorizon , Rédaction

Les délégués du PEN International ont fait part de leur motion soumise à "l’Assemblée des délégués de Pen International" lors de son 81ème Congrès mondial réuni à Québec, Canada, tenu du 13 au 16 octobre 2015.

La motion présentée par des écrivains tibétains à l’étranger, le PEN d’Angleterre, Centre PEN chinois indépendant et le PEN de Sydney est intitulée "Résolution n ° 14" : Le droit à la liberté d’expression et la situation des écrivains dans la "Région Autonome du Tibet" recouvre la forte maltraitance des écrivains tibétains et autres souffrances des intellectuels ainsi que la pénalisation pour avoir simplement exercé leur droit à la parole et à l’expression.

En tant que signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui garantit la liberté d’expression légitime, le droit de ne pas être arbitrairement détenu et le droit à un procès équitable, la Chine est obligée de "s’abstenir d’actes qui priveraient ou saperaient l’objectif et le but du traité", précise la déclaration.

L’Assemblée des délégués du PEN International a exhorté le gouvernement chinois à libérer les écrivains tibétains et les autres personnes emprisonnées pour avoir exercé leurs droits fondamentaux, cesser de torturer et faire subir de mauvais traitements aux écrivains et intellectuels, respecter le droit à la liberté d’expression, lever les restrictions imposées à la communication et à l’enseignement de la langue tibétaine et mettre en œuvre des mesures appropriées pour protéger et développer la culture tibétaine.

Tout en condamnant la répression vis-à-vis de la culture tibétaine et des manifestations non violentes, ils ont lancé quelques appels qui pousseraient la Chine à reconnaître non seulement les dommages et pertes causés jusqu’à présent, mais aussi à mettre fin à leurs politiques de propagande qui permettent de telles pratiques.
Les nombreuses victimes de ces répressions sont représentées à travers le sort des écrivains tibétains Lhamo Kyab, Yeshi Choedon et l’éditeur littéraire Konchok Tsephel, qui ont tous été condamnés à 15 ans de prison.

Source : Phayul, 25 octobre 2015.

Vous avez apprécié cet article ? Faites-le suivre à vos amis intéressés par ce sujet !

Abonnez-vous à la Lettre d’informations de Tibet-info, ou retrouvez Tibet-info sur Facebook , Twitter ou par fil RSS.


<:accueil_site:> | <:info_contact:> | <:plan_site:> | [(|?{'',' '}) | <:icone_statistiques_visites:>
<:info_visites:>

<:icone_suivi_activite:> fr  <:icone_suivi_activite:>   <:icone_suivi_activite:>    ?    |    <:ecrire:titre_sites_syndiques:> OPML   ?

<:site_realise_avec_spip:> 2.1.13 + AHUNTSIC