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Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 1er au 15 oct 98

  • Marche du Tigre pour le Tibet
    Une centaine de personnes ont participé à partir du 2 oct. dans les rues de Lyon à une manifestation "pour le Tibet libre", en prélude d'une marche de trois semaines vers Marseille, qui débute le 3 oct.
    De 30 à 50 marcheurs français, belges et suisses devraient participer chaque jour à cette marche de 350 km à l'initiative du collectif francophone pour le Tibet libre (CFTL), selon son coordinateur, Matthieu Verneray.
    Les militants pro-tibétains veulent obtenir un "débat contradictoire" avec le consulat de Chine après leur arrivée, le 24 octobre, à Marseille.
    "Nous demandons à la France et à l'Union européenne la reconnaissance officielle du gouvernement tibétain en exil et celle du Dalaï Lama comme chef d'Etat", a déclaré à l'AFP M. Verneray, en regrettant, avec d'autres militants, le "manque de courage" à ce sujet du Premier ministre Lionel Jospin, lors de sa récente visite en Chine.
    Venu de Dharamsala (Inde), le moine tibétain Palden Gyatso a témoigné de ses 33 années de prison et des tortures qu'il affirme avoir endurées de la part de ses geoliers chinois.
    Source : AFP 2 oct. 98
    N 981002

  • RSF écrit à Tony Blair
    Reporters Sans Frontières (RSF) a envoyé une lettre ouverte au Premier ministre Tony Blair à la veille de sa visite en Chine, pour attirer son attention sur le cas de 13 journalistes chinois emprisonnés "simplement pour avoir tenter d'exercer leur métier". RSF demande à Tony Blair d'aborder avec le président chinois Jiang Zemin plus particulièrement le sujet de trois d'entre eux, Gao Yu, Liu Xiaobo et Liu Jingsheng, tous en mauvaise santé.
    Selon RSF, Liu Xiabo, 40 ans, a été condamné à trois ans de "rééducation par le travail" en octobre 1996. Il avait notamment signé une pétition appelant le gouvernement chinois à négocier avec le Dalai Lama et serait en mauvaise santé.
    Liu Jingsheng purge depuis 1992 une peine de 15 ans de prison à la prison n. 2 de Pékin et sa santé est également sérieusement atteinte, selon RSF.
    Enfin Gao Yu, 54 ans, avait été arrêtée en octobre 1993 et condamnée à six ans de prison pour avoir "dévoilé des secrets d'Etat". Elle serait gravement malade et ne reçoit pas de traitement médical approprié. Gao Yu aurait même fait l'objet d'une tentative de chantage des autorités chinoises qui lui auraient dit qu'elle ne serait hospitalisée qu'après avoir signé une confession.
    Source : AFP 4 oct. 98
    N 981004

  • Pacte signé par la Chine le 5 oct.
    La Chine s'apprête à signer le 5 oct. à New York le 2ème pacte des Nations Unies sur les droits de l'Homme, mais peu de changements sont à prévoir dans l'attitude de Pékin vis-à-vis de la dissidence ou de la liberté syndicale.
    Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques que la Chine doit signer le 5 oct. est le jumeau du pacte sur les droits économiques, sociaux et culturels que Pékin a signé voilà un an, mais que le Parlement chinois n'a pas encore ratifié. Ces deux textes, entrés en vigueur en 1976, visent à donner une forme juridiquement contraignante à la Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948 et forment la base sur laquelle la Commission des Droits de l'Homme de l'ONU examine les cas de violation lors de sa conférence annuelle. Mais la signature du premier pacte l'an dernier n'a rien changé à la situation intérieure chinoise, assurent les dissidents. La Chine a déjà fait savoir qu'elle émettrait des "réserves" sur la liberté syndicale et de résidence "à cause de son niveau de développement économique différent et de ses traditions historiques et culturelles". Selon des experts occidentaux, la Chine souhaiterait également échapper aux articles consacrés au droit au procès impartial et à la liberté d'expression. (AFP 4 oct. 98)
    N 981004

  • Tony Blair en Chine
    Le Premier Ministre britannique Tony Blair, en visite en Chine, a annoncé qu'il avait "exprimé l'espoir qu'un dialogue sans condition préalable puisse s'ouvrir avec le Dalaï Lama afin de trouver une solution au problème du Tibet". Mais il ne semble pas que la Chine ait fourni des éléments propres à nourrir cet espoir puisque le porte-parole chinois s'est contenté de réaffirmer que "la porte des négociations ne s'ouvrira que si le Dalaï Lama reconnaît que le Tibet est une partie inaliénable de la Chine et que Taiwan est une province chinoise", condition apparue lors du voyage de Bill clinton en Chine en juin dernier. Le porte-parole a également affirmé que la question du Tibet "avait été très brièvement abordée" et qu'il n'avait reçu "aucune liste de détenus d'opinion", alors même que Tony Blair venait d'affirmer qu'il attendait "sous peu" des informations sur le sort de détenus d'opinion dont la liste avait été communiquée aux autorités chinoises. M. Blair, qui a multiplié félicitations et compliments à ses hôtes chinois a par ailleurs été violemment critiqué par la presse britannique, le Times soulignant qu'il avait "manqué plusieurs occasions d'aborder la question des Droits de l'Homme".
    Source : AFP 6 oct. 98
    N 981007

  • Expulsions et arrestations
    Lors du séjour en Chine de Tony Blair, Premier Ministre britannique, le correspondant japonais du grand quotidien Yomiuri Shimbun a été expulsé de Chine pour avoir illégalement obtenu des "secrets d'Etat". Il aurait refusé de révéler ses sources d'information à son retour d'un voyage au Tibet, et aurait été en relation avec Shi Binhai, un journaliste chinois auteur d'un livre sur la réforme politique, détenu depuis septembre 98.
    Plusieurs dissidents, dont le vétéran Xu Wenli, qui tente d'obtenir l'autorisation de créer un parti démocratique, ont également été interpellés.
    Source : AFP 7 oct. 98
    N 981007

  • "A la recherche de Kundun" à partir du 8 octobre sur les écrans est un film de Michael Henry Wilson sur les sources et les motifs du tournage du film "Kundun" par Martin Scorcese. On y voit notamment les sources d'archives qui ont servi au scénario et au tournage (réalisé au Maroc) ainsi que de très intéressantes interviews du Dalaï Lama et de Martin Scorcese. On assiste ainsi à la reconstitution de cette histoire, où l'émotion est palpable chez des personnes, qui, 40 ans plus tard, redonnent chair à leurs souvenirs.
    M/N 981008

  • Signature par la Chine, mais...
    La Chine a signé le 5 octobre à New York, comme annoncé au début du mois, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (ICCPR : International Covenant on Civil and Political Rights).
    Les défenseurs des Droits de l'Homme, tout en se réjouissant de cette signature, font remarquer que le Parlement chinois n'a toujours pas ratifié la Convention sur les Droits Economiques et Sociaux signée en octobre 1997 lors du passage de Jiang Zemin aux Etats-Unis.
    Ces deux textes, entrés en vigueur en 1976, visent à donner une forme juridiquement contraignante à la Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948 et forment la base sur laquelle la Commission des droits de l'homme de l'ONU examine les cas de violation lors de sa conférence annuelle, qui par le passé a fréquemment épinglé la Chine.
    La presse chinoise est restée quasiment silencieuse sur cet événement, et ne semble pas désireuse de faire connaître aux citoyens chinois les dispositions de ce texte qui impose de ne placer aucune restriction aux libertés civiles et politiques, et notamment le droit à l'autodétermination, la liberté de se déplacer, de s'exprimer librement par la parole et par l'écrit, de s'associer et de créer des partis politiques.
    Aucune de ces libertés n'existe actuellement en Chine. Mme Robinson, Haut Commissaire de l'ONU pour les Droits de l'Homme, qui avait insisté pour que la Chine signe ce document, a demandé la mise en oeuvre sans tarder de ces dispositions, sans même attendre sa ratification. Des dissidents chinois ont annoncé qu'ils comptaient diffuser largement le texte signé par le gouvernement chinois.
    Source : AFP 6 oct. 98
    N 981009

  • PACTE SIGNE PAR LA CHINE
    Voici quelques uns des articles du Pacte International Relatif aux Droits Civils et Politiques (ICCPR, en anglais) que la Chine a signé le 5 octobre 1998.
    Si elles étaient respectées, les dispositions de ces articles apporteraient des changements considérables de la politique chinoise au Tibet. L'intégralité de ce texte est disponible sur le site Internet du Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations-Unies à l'adresse web
    http://www.unhchr.ch/french/html/intlinst_fr.htm

    *** Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques ***

    Article premier

    1. Tous les peuples ont le droit de disposer d'eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel. [...]

    Article 2

      Les Etats parties au présent Pacte s'engagent à respecter et à garantir à tous les individus se trouvant sur leur territoire et relevant de leur compétence les droits reconnus dans le présent Pacte, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. [...]

    Article 7

    Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. En particulier, il est interdit de soumettre une personne sans son libre consentement à une expérience médicale ou scientifique.

    Article 9
    1. Tout individu a droit à la liberté et à la sécurité de sa personne. Nul ne peut faire l'objet d'une arrestation ou d'une détention arbitraire. Nul ne peut être privé de sa liberté, si ce n'est pour des motifs, et conformément à la procédure prévus par la loi.
    2. Tout individu arrêté sera informé, au moment de son arrestation, des raisons de cette arrestation et recevra notification, dans le plus court délai, de toute accusation portée contre lui.
    3. Tout individu arrêté ou détenu du chef d'une infraction pénale sera traduit dans le plus court délai devant un juge ou une autre autorité habilitée par la loi à exercer des fonctions judiciaires, et devra être jugé dans un délai raisonnable ou libéré. La détention de personnes qui attendent de passer en jugement ne doit pas être de règle, mais la mise en liberté peut être subordonnée àdes garanties assurant la comparution de l'intéressé à l'audience, à tous les autres actes de la procédure et, le cas échéant, pour l'exécution du jugement.
    4. Quiconque se trouve privé de sa liberté par arrestation ou détention a le droit d'introduire un recours devant un tribunal afin que celui-ci statue sans délai sur la légalité de sa détention et ordonne sa libération si la détention est illégale.
    5. Tout individu victime d'arrestation ou de détention illégale a droit à réparation.

    Article 18

    1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté d'avoir ou d'adopter une religion ou une conviction de son choix, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, individuellement ou en commun, tant en public qu'en privé, par le culte et l'accomplissement des rites, les pratiques et l'enseignement.
    2. Nul ne subira de contrainte pouvant porter atteinte à sa liberté d'avoir ou d'adopter une religion ou une conviction de son choix.
    3. La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet que des seules restrictions prévues par la loi et qui sont nécessaires à la protection de la sécurité, de l'ordre et de la santé publique, ou de la morale ou des libertés et droits fondamentaux d'autrui. [...]

    Article 19

    1. Nul ne peut être inquiété pour ses opinions.
    2. Toute personne a droit à la liberté d'expression ; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen de son choix. [...]

    Article 21

    Le droit de réunion pacifique est reconnu. L'exercice de ce droit ne peut faire l'objet que des seules restrictions imposées conformément à la loi et qui sont nécessaires dans une société démocratique, dans l'intérêt de la sécurité nationale, de la sûreté publique, de l'ordre public ou pour protéger la santé ou la moralité publiques, ou les droits et les libertés d'autrui.

    Article 22

    1. Toute personne a le droit de s'associer librement avec d'autres, y compris le droit de constituer des syndicats et d'y adhérer pour la protection de ses intérêts.
    2. L'exercice de ce droit ne peut faire l'objet que des seules restrictions prévues par la loi et qui sont nécessaires dans une société démocratique, dans l'intérêt de la sécurité nationale, de la sûreté publique, de l'ordre public, ou pour protéger la santé ou la moralité publiques ou les droits et les libertés d'autrui. Le présent article n'empêche pas de soumettre à des restrictions légales l'exercice de ce droit par les membres des forces armées et de la police.
    3. Aucune disposition du présent article ne permet aux Etats parties à la Convention de 1948 de l'Organisation internationale du Travail concernant la liberté syndicale et la protection du droit syndical de prendre des mesures législatives portant atteinte -- ou d'appliquer la loi de façon à porter atteinte -- aux garanties prévues dans ladite convention.

    Article 27

    Dans les Etats où il existe des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques, les personnes appartenant à ces minorités ne peuvent être privées du droit d'avoir, en commun avec les autres membres de leur groupe, leur propre vie culturelle, de professer et de pratiquer leur propre religion, ou d'employer leur propre langue.

    Article 40

    1. Les Etats parties au présent Pacte s'engagent à présenter des rapports sur les mesures qu'ils auront arrêtées et qui donnent effet aux droits reconnus dans le présent Pacte et sur les progrès réalisés dans la jouissance de ces droits :
      a) Dans un délai d'un an à compter de l'entrée en vigueur du présent Pacte, pour chaque Etat partie intéressé en ce qui le concerne ;
      b) Par la suite, chaque fois que le Comité en fera la demande.
    2. Tous les rapports seront adressés au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies qui les transmettra au Comité pour examen. Les rapports devront indiquer, le cas échéant, les facteurs et les difficultés qui affectent la mise en oeuvre des dispositions du présent Pacte.
    3. Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies peut, après consultation du Comité, communiquer aux institutions spécialisées intéressées copie de toutes parties des rapports pouvant avoir trait à leur domaine de compétence.
    4. Le Comité étudie les rapports présentés par les Etats parties au présent Pacte. Il adresse aux Etats parties ses propres rapports, ainsi que toutes observations générales qu'il jugerait appropriées. Le Comité peut également transmettre au Conseil économique et social ces observations accompagnées de copies des rapports qu'il a reçus d'Etats parties au présent Pacte.
    5. Les Etats parties au présent Pacte peuvent présenter au Comité des commentaires sur toute observation qui serait faite en vertu du paragraphe 4 du présent article.

    Article 41 [...]

    2. Les dispositions du présent article entreront en vigueur lorsque dix Etats parties au présent Pacte auront fait la déclaration prévue au paragraphe 1 du présent article. Ladite déclaration est déposée par l'Etat partie auprès du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, qui en communique copie aux autres Etats parties. Une déclaration peut être retirée à tout moment au moyen d'une notification adressée au Secrétaire Général. Ce retrait est sans préjudice de l'examen de toute question qui fait l'objet d'une communication déjà transmise en vertu du présent article; aucune autre communication d'un Etat partie ne sera reçue après que le Secrétaire général aura reçu notification du retrait de la déclaration, à moins que l'Etat partie intéressé n'ait fait une nouvelle déclaration.

    D 981010

  • ICCPR : édito
    Ci-dessus, vous trouverez quelques uns des principaux articles du Pacte International Relatif aux Droits Civils et Politiques (ICCPR, en anglais) que la Chine a signé le 5 octobre 1998.
    Si elles étaient respectées, les dispositions de ces articles apporteraient des changements considérables de la politique chinoise au Tibet. Il ne semble pas que ce soit le cas avant longtemps. Pour s'appliquer, en effet, les dispositions du Pacte doivent être ratifiées par l'Assemblée Populaire chinoise, dont les représentants sont tous aux ordres du Parti Communiste, opposé par principe à certaines libertés considérées comme fondamentales dans le Pacte.
    A titre d'exemple, le Pacte sur les Libertés Economiques et Sociales, signé par Jiang Zemin en septembre 1997 n'est toujours pas ratifié et ne semble pas prêt de l'être.
    "Une bouche, deux langues" dit un proverbe tibétain. Cela semble parfaitement qualifier le comportement des autorités chinoises.
    Même si elle constitue une arme pour les partisans de la démocratie et pour les opprimés, la signature de ce texte n'est pour le moment qu'un leurre destiné à faire bonne figure face aux pressions occidentales. Il faut désormais que les pays démocratiques fassent en sorte que l'application sur le terrain de ces textes soit une réalité. JP R., le 10 octobre 1998
    Le texte intégral de ce texte, dans ses différentes versions, est disponible à l'adresse Internet :
    http://www.unhchr.ch/french/html/intlinst_fr.htm
    N 981010

  • Peines aggravées à Drapchi
    Trois prisonniers de droit commun détenus à la prison de Drapchi ont vu leurs peines augmentées de plusieurs années (au moins 3 ans) pour avoir participé à un mouvement de protestation politique en octobre 1997, pendant et après la visite d'une délégation du Groupe de travail des Nations-Unies sur les détentions arbitraires.
    Tséring, Triga (ou Trinkar) et Wangdu ont voulu attirer l'attention des experts de l'ONU sur la réalité de leurs conditions de détention, maquillées par les autorités chinoises "avec des acteurs choisis et préparés comme pour une pièce de théâtre", selon des témoins.
    Les experts de l'ONU, critiqués pour n'avoir pas mentionné cette manifestation dans leur rapport, affirment qu'ils avaient obtenu l'assurance qu'aucune sanction ne serait prise par les autorités pénitentiaires.
    Au lieu de quoi, les trois protestataires ont été mis à l'isolement, sévèrement battus, au point "d'être devenus méconnaissables" et lourdement condamnés.
    Au cours de son récent voyage à Lhassa, Mme Mary Robinson, sur le conseil d'organisations humanitaires, avait refusé de se livrer à l'une de ces "visites mascarades" organisées par les autorités chinoises, et souvent lourdes de conséquences pour les détenus protestataires.
    On remarquera qu'il s'agit là de prisonniers "de droit commun", ce qui confirme que nombre de condamnés classés dans cette catégorie sont en fait d'authentiques prisonniers politiques.
    M. Blair, lors de sa récente visite en Chine, n'a pas fait état de cette situation mais s'est contenté de féliciter les autorités chinoises pour les progrès accomplis dans le domaine des droits de l'homme. Il a, pour cela, été fortement critiqué par la presse dans son pays.
    Source : T.I.N. Traduction C.S.P.T.
    N 981012

  • Nouvel Obs 8-14 oct. 98 : Tibet
    Dans le numéro 1770 du Nouvel Obs (du 8 au 14 oct.), un article signé de Jacques Tara intitulé "Tibet : l'autre face du miroir" donne un aperçu de la réalité contemporaine au Tibet face aux "informations" fournies par la Chine. Avec son sous-titre "Le Tibet sans oeillères", J. Tara nous rappelle que "les circuits touristiques officiels - extrêmement surveillés - donnent une image tronquée d'un pays dont la population autochtone est aux abois, la culture systématiquement détruite et la langue menacée de disparition". N 981013


La reproduction des textes ci-contre est autorisée et encouragée sous la condition exprès de mentionner : « Source : 36 15 Tibet Info » + les autres sources mentionnées dans chaque article, ainsi que la date. Exemple "Source : 36 15 Tibet Info / AFP, 15 jan 98". Merci de respecter ces différents copyrights.


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