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Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 1er au 31 août 2001

10. Du pétrole et du gaz au Tibet (31/08)
9. Chadrel Rinpoché toujours en prison (29/08)
7. Déclaration de l'Assemblée polonaise (28/08)
6. Plus de 250 prisonniers d'opinion (27/08)
5. Monastère détruit - moines chassés (24/08)
4. Samdhong Rinpoché premier Ministre (23/08)
3. Un monument chinois devant le Potala (16/08)
2. La culture tibétaine au risque de l'exil (05/08)
1. Lettre de protestation au CIO (03/08)

Du pétrole et du gaz au Tibet

Des chercheurs chinois ont découvert d'importants gisements potentiels de pétrole et de gaz au Tibet.
Selon le quotidien China Daily, les gisements qui pourraient contenir des réserves de 5,4 milliards de tonnes de pétrole et de gaz naturel, sont situés le long du bassin du Qiangtang sur une bande de 100 km de long. La découverte a été faite en juillet dernier par une équipe de chercheurs dirigée par le professeur Wang Chengshan de l'Université des Sciences et de la Technologie de Chengdu qui a notamment établi que le bassin de Qiangtang avait environ 180 millions d'années. La datation du bassin a aidé les experts à déterminer les chances de découvrir des gisements de pétrole et de gaz.
La découverte d'hydrocarbures au Tibet survient alors que le gouvernement chinois a fait savoir récemment qu'il comptait investir quelque 3,8 milliards de dollars dans des grands projets d'infrastructure au Tibet.
Parmi eux figure la construction d'une voie ferrée de plus de 1 000 km de long entre Lhassa et Goldmud, située dans la province du Qinghai.
Les mouvements tibétains en exil ont critiqué la construction de cette voie ferrée, tout comme les grands projets de développement au Tibet, estimant que ceux-ci accéléreraient le contrôle économique de cette région par Pékin.
Source : AFP 21 août 01

Ajouté le vendredi 31 août 2001 par Tibet info.

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Chadrel Rinpoché toujours en prison

Chadrel Rinpoché, un responsable religieux tibétain condamné pour avoir dirigé les recherches de la réincarnation du Panchen Lama contre l'avis de Pékin, reste détenu plus de trois mois après avoir purgé sa peine.
Selon l'agence Tibet Information Network (TIN) basée à Londres, Chadrel Rinpoche, un moine de 62 ans, condamné en 1995 à six ans de prison, aurait en principe dû être libéré le 17 mai dernier, après l'expiration de sa peine.
Mais interrogé par une délégation polonaise ayant visité le Tibet récemment, un ancien gouverneur du Tibet a indiqué que le moine était toujours détenu, tout en se refusant à révéler le lieu de sa détention, a précisé TIN.
Chadrel Rinpoche était avant son incarcération le responsable et abbé du monastère de Tashilhunpo, le siège du Panchen Lama, à Shigatsé.
Il avait été condamné pour avoir "comploté" avec le Dalaï Lama, pour identifier la 11ème réincarnation du Panchen Lama, décédé en 1989.
Les recherches avaient permis de trouver en 1995 un garçonnet approuvé par le Dalaï Lama, mais Pékin avait aussitôt rejeté ce choix et arrêté Chadrel Rinpoche pour "séparatisme" et "connivence avec le Dalaï Lama".
Le jeune garçon, Gendun Choekyi Nyima, aujourd'hui âgé de 12 ans, n'a plus été aperçu depuis près de 5 ans et passe pour avoir été placé en résidence surveillée dans la province du Sichuan, tandis que Pékin a désigné sa propre réincarnation du Panchen Lama, non reconnue par la communauté tibétaine (ni en exil, ni au Tibet).
Le Panchen Lama joue un rôle très important dans le bouddhisme tibétain - ainsi que dans les relations sino-tibétaines - dans la mesure où il dirige traditionnellement les recherches pour la réincarnation du Dalaï Lama.
Source : TIN et AFP 24 août 01

Ajouté le mercredi 29 août 2001 par Tibet info.

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Déclaration de l'Assemblée polonaise

La Diète (chambre basse) polonaise a adopté le 24 août une "déclaration de solidarité avec le peuple tibétain".
"La Diète de la Pologne libre poursuivra ses démarches sur la scène internationale pour le respect de toutes les résolutions de l'ONU relatives à la situation au Tibet", ont assuré les députés dans ce texte.
Les parlementaires ont soutenu ces résolutions de l'ONU "qui reconnaissent clairement le droit du Tibet à décider de son propre sort, ce que pourrait (lui) assurer une autonomie réelle, et qui appellent la Chine communiste à arrêter les pratiques privant le peuple tibétain des droits de l'Homme primordiaux et de la liberté".
La déclaration a été approuvée par 174 députés, contre 123 voix opposées et 9 abstentions.
Source : AFP 24 août 01

Ajouté le mardi 28 août 2001 par Tibet info.

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Plus de 250 prisonniers d'opinion

Selon un rapport du TCHRD (Tibetan Center for Human Rights and Democracy) 252 prisonniers tibétains sont actuellement détenus dans des prisons chinoises, soit le double du nombre admis par Pékin.
Le Centre Tibétain pour les Droits de l'homme et la démocratie, basé en Inde, affirme dans un communiqué avoir des informations sur 252 prisonniers politiques tibétains, dont 129 emprisonnés dans la prison de Drapchi à Lhassa, considérée comme l'une des plus dures du Tibet.
Les prisonniers politiques ont pour la plupart été reconnus coupables de subversion, un terme qui recouvre la participation à diverses activités politiques comme des manifestations indépendantistes ou la distribution de tracts, voire la simple possession d'une photo du Dalaï Lama.
Selon le Centre, 27 prisonniers sont morts à Drapchi depuis 1987 tandis que 47 prisonniers politiques se sont vu infliger des prolongations de peines pour avoir violé la réglementation de la prison. 21 manifestations de protestation ont par ailleurs été signalées au sein même de la prison, dont l'une réprimée par la force en mai 1998 qui avait fait au moins 8 morts.
Aucune information officielle précise n'existe sur le nombre de prisonniers politiques au Tibet, mais un journal chinois avait rapporté en mai 2001 que 115 des 2 300 détenus dans des prisons au Tibet avaient été reconnus coupables "d'espionnage, de subversion et de terrorisme".
Ces trois chefs d'inculpation sont régulièrement appliqués aux indépendantistes et à tous les opposants à la domination chinoise du Tibet.
Source : TCHRD et AFP, 21 août 01

Ajouté le lundi 27 août 2001 par Tibet info.

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Monastère détruit - moines chassés

Destruction de Serthar Des policiers en armes ont contraint des centaines de moines et de nonnes tibétains à quitter l'institut bouddhiste Serthar, à Kardze, avant de détruire leurs lieux d'habitation.
Dans un communiqué reçu à Pékin, l'agence Tibet Information Network (TIN), a précisé que les expulsions qui ont débuté en juin dernier avaient pour but de réduire les effectifs de Serthar, l'un des plus importants centres du bouddhisme tibétain dans la province du Sichuan.
Les effectifs qui atteignaient 7 000 personnes il y a encore quelques mois devront être réduits à 1 400, ce qui menace la survie du centre, selon le TIN. Près d'un millier d'habitations ont été détruites pour éviter que les moines et les nonnes ne reviennent, tandis que la police a contraint certains à signer des documents dénonçant le Dalaï lama.
Un responsable (chinois) local a confirmé le 20 août les expulsions.
"Vous ne pouvez pas dire que nous les contraignons à partir. Nous faisons des vérifications et nous nettoyons le site parce qu'il contrevient à la réglementation" a-t-il déclaré, ajoutant que les expulsions étaient nécessaires "en raison des mauvaises conditions sanitaires" et pour "maintenir la stabilité sociale".
Source : TIN, 20 août 01
NB Des photos de la destruction du site de Serthar sont disponibles sur le site du
Tibet Information Network

Ajouté le vendredi 24 août 2001 par Tibet info.

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Samdhong Rinpoché premier Ministre

Samdhong Rinpoche, ancien président du parlement en exil tibétain, a été élu le 20 août Premier ministre du gouvernement en exil tibétain, basé en Inde.
Il a obtenu 84,5% des 30 000 voix exprimées lors de deux tours d'un scrutin commencé en mai, a indiqué Namgyal Dorjee, chef de la commission chargée des élections.
Les résultats ont été annoncés à Dharamsala, au nord de l'Inde, où est installé le gouvernement en exil tibétain. C'est la première fois qu'une telle élection se déroule.
Samdhong Rinpoché est partisan d'une lutte non violente, inspirée de Gandhi
Source : AFP 20 août 01

Ajouté le jeudi 23 août 2001 par Tibet info.

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Un monument chinois devant le Potala

La Chine prévoit de construire un grand monument à l'intérieur du Potala, l'ancienne résidence du Dalaï Lama, pour célébrer le 50ème anniversaire de la "libération" du Tibet
Ce monument de 35 mètres de haut, le premier à être construit dans ce lieu hautement symbolique, sera "dédié à l'Armée Populaire de Libération" (APL) et "manifestera l'esprit sublime de l'APL et sa grande contribution à la libération pacifique du Tibet", selon l'agence Chine Nouvelle (Xinhua).
Thubten Samphel, porte-parole du gouvernement tibétain en exil, a indiqué que ce monument était une insulte aux Tibétains, puisque la prétendue "libération" correspond en fait à l'invasion du Tibet par les troupes chinoises.
"Ce monument est particulièrement mal venu de par la signification particulière du Potala pour le peuple tibétain. Cette mise en place d'un monument chinois à l'intérieur du Potala sera très mal considérée par les Tibétains".
"Les Chinois peuvent dire qu'ils ont libéré le Tibet, mais du point de vue tibétain, cela fait plus de 50 ans de souffrances sans nom pour le peuple tibétain. Avoir ce monument installé dans le palais du Potala sera un rappel quotidien de l'humiliation du peuple tibétain".
L'agence Xinhua n'indique pas précisément où le monument sera installé, mais un employé du bureau de direction du Potala a indiqué qu'il serait érigé sur la place faisant face au palais.
Le Potala est le plus important monument aux yeux des Tibétains après le temple du Jokhang. C'est également le monument du Tibet le plus connu à l'étranger.
Le temple du Jokhang a une importance essentiellement spirituelle, alors que le Potala revêt une importance politique car il était le siège du gouvernement tibétain et la résidence du Dalaï Lama.
Le Potala, qui était également le siège du Trésor, est actuellement transformé en musée.
Le monument prévu sera la première structure érigée par le gouvernement chinois dans le cadre du Potala, outre les drapeaux chinois déployés lors de festivités chinoises. Il devrait être terminé en novembre 2001

Ajouté le jeudi 16 août 2001 par Tibet info.

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La culture tibétaine au risque de l'exil

Thakchoe Tenzin, un réfugié tibétain, a délaissé son vêtement traditionnel, la "chuba" pour un blazer et des jeans et il écoute de la musique country ou du hard-rock. Son ami Tsering Tamding, préfère quant à lui les chansons en hindi tirées du dernier film à succès indien. Après avoir fui ce qu'ils décrivent comme un "génocide culturel" perpétré par les Chinois dans leur pays d'origine, beaucoup de réfugiés tibétains trouvent aussi difficile de conserver dans l'exil leur culture et leurs racines.
Tenzin et Tamding sont nés tous les deux dans le plus grand camp de réfugiés tibétains du monde, dans l'Etat de Karnataka, au sud de l'Inde.
"Notre attitude est largement influencée par la région où nous vivons", dit Tenzin, 25 ans, "c'est très difficile de maintenir nos traditions dans un tel scénario. Nous sommes aussi exposés à beaucoup de magazines et de films. Il est très difficile de se tenir à l'écart".
Sur plus de 100 000 réfugiés tibétains en exil en Inde, plus de 36 000 vivent dans cinq camps à Lugsung Samdulping, sur le territoire de la ville de Bylakuppe, à 225 Km à l'ouest de Bangalore, la capitale de l'Etat de Karnataka. Fondé en 1960, Lugsung Samdulping était à l'époque le premier camp de réfugiés tibétains en Inde. Il s'étend aujourd'hui sur 1 200 hectares gagnés sur la forêt et compte des monastères, des couvents, des cliniques et des hôpitaux. Des moines en robe brune et jaune parlent le kannada, la langue officielle de l'Etat, et se mêlent librement aux habitants. Des Tibétains tiennent aussi des boutiques de vêtements et d'objets en cuir, ou travaillent comme mécaniciens en ville.
Dorjee Rapten, médecin-chef au Centre médical tibétain de Bangalore, estime que l'assimilation a un coût élevé. "Nos conceptions traditionnelles sont très diluées", déplore Rapten, "même notre façon de parler notre langue a connu un changement. Transmettre une éducation tibétaine est devenu un défi". Le Centre médical de Rapten utilise toujours des méthodes anciennes de guérison héritées de la médecine traditionnelle tibétaine mais d'autres coutumes disparaissent.
"Aujourd'hui, la jeune génération n'écoute pratiquement plus de musique tibétaine. Ils veulent du rap et de la techno. Ils préfèrent la guitare électrique aux instruments traditionnels tibétains comme le 'dranyen'", dit Rapten. "Les filles ne portent plus les coiffures traditionnelles. Personne ne boit plus de thé au beurre. Les habitudes alimentaires ont évolué vers les plats épicés et le riz indien". Pour Choephel Thupten, un responsable régional du gouvernement tibétain en exil, la dilution de la culture tibétaine est en partie la conséquence de la réussite des réfugiés.
"Les jeunes qui abandonnent leurs études et les Tibétains pauvres suivent davantage les traditions, parce qu'ils ont moins conscience du monde extérieur", estime Thupten. "Quand ils vont à l'université ou ont accès à une éducation supérieure, ces jeunes sont influencés et deviennent perméables à la culture indienne ou occidentale".
Tamding, un cuisinier de 24 ans qui a abandonné ses études, dit qu'il conserve les traditions tibétaines de base, en dépit de ses goûts occidentaux.
"Je ne suis pas aussi exposé que beaucoup d'autres. Mes sentiments sont plus forts en ce qui concerne notre communauté. Je porte la 'chuba" la plupart du temps à la maison, et je suis la religion", dit Tamding.
Dolma Yangchen, présidente de l'Association locale des femmes tibétaines, pense que les Cassandre qui prédisent l'extinction de la culture tibétaine exagèrent le danger. "Observez n'importe quelle femme dans ces camps. Presque toutes portent le costume traditionnel. Parler la langue locale et manger indien ne signifie pas que nous sommes moins Tibétains", dit Yangchen.
Source : AFP 26 juil 01

Ajouté le dimanche 5 août 2001 par Tibet info.

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Lettre de protestation au CIO

Voici la lettre de protestation que l'association Lion des Neiges a adressé aux membres du CIO à la suite de l'attribution des JO 2008 à Pékin. Cette association, basée à Lyon, propose à tous les amis du Tibet d'en faire autant...

Mesdames et Messieurs les membres du Comité Olympique,
Je suis particulièrement indigné(e) par la décision prise par le Comité Olympique, attribuant à Pékin les Jeux Olympiques de 2008.
Vous n'ignorez pas combien la République Populaire de Chine est réticente à la mise en place de réelles mesures respectueuses des Droits de l'Homme.
Les actions répressives de cet Etat totalitaire et tortionnaire me semblent contraires à l'esprit olympique de fraternité.
Le choix sans condition de Pékin encourage le gouvernement Chinois dans sa politique hégémonique commerciale et militaire, et sa position cynique de violation des doits de l'Homme les plus élémentaires. Je redoute que les stades olympiques chinois ne deviennent des lieux d'exécutions comme le sont les stades aujourd'hui : 1000 exécutions ces deux derniers mois, en Chine.
J'espère que vous avez mesuré la part de responsabilité du Comité Olympique en cautionnant la politique dictatoriale du gouvernement chinois.
Je dénonce votre aveuglement face :
- au génocide Tibétain et la destruction de la Culture Tibétaine
- à la poursuite des violations des droits de l'homme au Tibet et en Chine
- à l'économie Chinoise dont un secteur important est produit par des prisonniers dans des camps de rééducation par le travail (laogaî)
- à la profusion de produits chinois qui inondent le marché Européen, et la concurrence qui met en péril nos entreprises et le monde du travail.
- à l'hégémonie militaire face au Tibet et à Taïwan
- à la fragilisation de nos valeurs démocratiques et au respect des droits de l'homme
- à la dégradation de l'environnement atmosphérique mondial par suite d'un développement économique irresponsable
- à la corruption de l'Etat Chinois.
C'est pourquoi, je m'engage dès à présent à appeler et à soutenir le boycott des Jeux à Pékin, tant que la République Populaire de Chine continuera à se livrer à des actes répressifs totalement inacceptables.
Je vous conseille vivement, pour les années à venir, et afin de ne pas ternir davantage l'honneur des Jeux Olympiques, de solliciter de la part du gouvernement chinois, un engagement réel en faveur de la démocratie et du respect des droits de l'Homme.
En espérant que le Comité Olympique sera sensible aux valeurs humaines de l'esprit olympique, je vous prie de recevoir mesdames et messieurs, mes salutations distinguées.
Signature :
Adresse :

Lettre à envoyer à :
Comité International Olympique
Château de Vidy
Case Postale 356
1007 Lausanne Suisse
Source : Lions des Neiges, Lyon.

Ajouté le vendredi 3 août 2001 par Tibet info.

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La reproduction des textes ci-contre est autorisée et encouragée sous la condition exprès de mentionner : « Source : 36 15 Tibet Info » + les autres sources mentionnées dans chaque article, ainsi que la date. Exemple "Source : 36 15 Tibet Info / AFP, 15 jan 98". Merci de respecter ces différents copyrights.


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