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Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 1er au 30 juin 2001

17. Liaison aérienne Hong Kong - Tibet (29/06)
16. Expulsion de milliers de religieux d'un centre bouddhiste (24/06)
15. Les Chinois annoncent un inquiétant projet de gare à Lhassa (23/06)
14. "Opération Dragon Fire" (21/06)
13. Prisonniers de conscience tibétains : nouveaux parrainages (20/06)
12. Pays baltes : visite du Dalaï Lama (19/06)
11. 6 ans de prison pour une K7 vidéo (18/06)
10. Prisonniers politiques au Tibet (15/06)
9. RSF, Solidarité Chine et le CSPT disent NON aux J.O. à Pékin en 2008 ! (13/06)
8. Rapport Amnesty International sur la Chine (12/06)
7. 7 personnes exécutées au Tibet (10/06)
6. Visite du Dalaï Lama en Croatie (09/06)
5. Témoignage direct du Tibet (06/06)
4. Visite d'un ministre de Nouvelle-Zélande au Tibet (05/06)
3. Action urgente "Panchen Lama" (03/06)
2. J.O. 2008 - Dalaï Lama : rectificatif (02/06)
1. Des militants tibétains perturbent une conférence pro-chinoise à Delhi (01/06)


Liaison aérienne Hong Kong - Tibet

La compagnie aérienne China Southwest Airlines devrait ouvrir prochainement une liaison entre Hong Kong et le Tibet, a annoncé le 22 juin l'agence officielle Chine Nouvelle qui précise que cette ligne répond à la demande touristique, notamment en haute saison. Hors des aéroports de Chine continentale, la capitale tibétaine Lhassa n'était jusqu'à présent reliée par voie aérienne qu'avec Kathmandou, au Népal. Cette ouverture de ligne est à rapprocher du projet contesté de construction d'une ligne de chemin de fer de 1 118 km pour relier la Chine au Tibet, qui doit débuter fin juin.
Source : AFP 22 juin 01

Ajouté le vendredi 29 juin 2001 par Tibet info.

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Expulsion de milliers de religieux d'un centre bouddhiste

Plusieurs milliers de moines et de nonnes ont été expulsés par les autorités chinoises d'un centre bouddhiste du district de Kanze, situé sur le plateau du Tibet dans la province chinoise du Sichuan.
Selon des témoins directs, les logements des religieux ont été détruits immédiatement pour empêcher tout retour.
Larung Gar, près de la ville de Serthar, est la plus importante communauté bouddhiste du plateau tibétain, qui accueillait des moines et des nonnes de tout le Tibet et de la Chine. Il ne s'agit pas d'un monastère au sens strict mais d'un ermitage créé il y a dix ans avec une poignée de fidèles par un maître charismatique, Khenpo Jigme Phuntsok.
Avant les expulsions, le nombre de moines était estimé entre 7 000 et 8 000, dont environ 10 % de Chinois et une majorité de nonnes. Ils recevaient des enseignements bouddhistes traditionnels, dispensés en tibétain et en mandarin par Khenpo Jigme Phuntsok et d'autres lamas. Larung Gar est un lieu où "le paysage sacré du Tibet est revivifié" qui marque un "contraste avec l'état d'aliénation dans lequel se trouve le bouddhisme institutionnalisé au Tibet", indiquait un livre publié en 1998 et intitulé "Bouddhism In Contemporary Tibet".
Des responsables du gouvernement chinois, arrivés sur place récemment, ont tenté de limiter le nombre de religieux à 1400 au total.
Khenpo Jigme Phuntsok a réagi en demandant aux autorités de "sauvegarder les croyances religieuses du peuple" comme le stipule la constitution chinoise. Le maître a également précisé aux responsables que n'ayant pas invité, ni recruté, ces religieux, il ne pouvait leur demander de quitter les lieux. Par ailleurs, aucune activité "séparatiste" tibétaine n'a été signalée à Larung Gar.
L'avenir de Larung Gar comme principal centre d'enseignement bouddhiste au Tibet et en Chine semble sérieusement compromis.
Les responsables tibétains sont également inquiets quant à la sécurité de Khenpo Jigme Phuntsok et des autres lamas qui pourraient subir des représailles.
Source : ICT, 20 Juin 01

Ajouté le dimanche 24 juin 2001 par Tibet info.

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Les Chinois annoncent un inquiétant projet de gare à Lhassa

Le choix du site de la future gare de Lhassa fait craindre une accélération des transformations de la ville dans le cadre du projet de ligne de chemin de fer entre le Tibet et Golmud, dans le centre de la Chine, relancé avec une très grande priorité par les autorités chinoises récemment.
Selon le journal Tibet Daily, la gare sera construite dans le faubourg de Ne'u, au sud de Lhassa, qui sera relié au centre-ville par un pont. Les autorités ont annoncé que ce secteur serait une "zone de haute technologie" dont la vocation est d'être "pionnier du développement économique de Lhassa et même de toute la 'région autonome'".
Ce projet de gare s'inscrit dans des plans chinois qui prévoient de quadrupler la superficie de la ville (aujourd'hui 53 km2) et d'augmenter sa population de 30 % dans les quatre prochaines années. D'ores et déjà, la cité tibétaine historique, qui comprend une partie du quartier de Barkor et de la zone du Potala, n'occupe plus que 2% de la superficie totale de la ville. La population tibétaine de Lhassa est ainsi passée de 20 à 30 000 personnes en 1950 à 230 000 en 2000 pour la ville même et près de 470 000 pour la municipalité d'une superficie de 523 km carrés.
Avec le nouveau quartier de la gare, ce sont près de 70 000 personnes supplémentaires qui sont attendues d'ici 2005.
Selon des informations en provenance de Lhassa, des paysans tibétains pourraient être contraints de quitter leurs terres pour laisser place aux travaux prévus par les projets de développement.
"Si les Tibétains s'opposent ouvertement à la construction de la gare, ils seront accusés d'être des séparatistes qui veulent la destruction du pays", rappelle un ancien responsable de la province de Qinghai qui vit aujourd'hui en exil. Il estime également que la gare va attirer davantage de travailleurs chinois et que les Tibétains seront progressivement marginalisés. La population actuelle de Lhassa est déjà composée à 70 % de Chinois de souche.
La ligne de chemin de fer de 1 118 km entre Lhassa et Golmud, dans la province du Qinghai, est un projet prioritaire pour les autorités chinoises. Le gouvernement tibétain en exil craint que ce projet ne favorise l'exploitation des ressources naturelles du Tibet et ne provoque un afflux massif de colons chinois. Les travaux de construction devaient débuter en juillet mais pourraient être retardés en raison des difficultés techniques du projet.
Source : TIN 14 jun 01

Ajouté le samedi 23 juin 2001 par Tibet info.

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"Opération Dragon Fire"

Par Humphrey HAWKSLEY, Journaliste à la BBC
Humphrey Hawksley vient de publier la version française de son roman "Opération Dragon Fire" qui traite du déclenchement d'une guerre nucléaire entre la Chine et l'Inde, avec en toile de fond le Tibet.
Il y est fait question entre autres de l'implication des forces de commandos tibétains de SFF (Special Frontier Force) de l'armée indienne.
Traduit et publié en version française par les Editions FAYARD
Publication le 17 juin 2001, 135 FF

Ajouté le jeudi 21 juin 2001 par Tibet info.

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Prisonniers de conscience tibétains : nouveaux parrainages

Les municipalités de Saint-Ciers-sur-Gironde et de Fécamp ont décidé de parrainer de nouveaux prisonniers de conscience tibétains, puisque respectivement, Ngawang Dedrol et Lukhar Sham ont été libérés.
Lukhar Sham avait été libéré en 1998 par anticipation. Il avait adressé un long courrier de remerciements au précédent conseil municipal de Fécamp. Son histoire avait suscité l'émotion dans la région et avait été reprise dans plusieurs journaux locaux.
Depuis son arrivée en Inde, Lukhar Sham est soutenu par la Caisse d'Aide aux Prisonniers Tibétains (CAPT).
Source : CAPT / CSPT

Ajouté le mercredi 20 juin 2001 par Tibet info.

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Pays baltes : visite du Dalaï Lama

Le Dalaï Lama devait entamer le 18 juin une visite de neuf jours dans les trois pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) qui sera dominé par des rencontres à caractère religieux et culturel, mais cette visite a été repoussée au 19 en raison d'un problème de visa à Amsterdam, non nécessaire mais demandé par les douaniers hollandais.
"Lorsque ce problème a été réglé, il avait déjà raté son avion pour Stockholm et la correspondance pour Tallinn", a expliqué M. Mall, chef de la Société de l'académie orientaliste de l'Université de Tartu.
"Nous aimerions croire que cela n'a pas été provoqué par la Chine", a-t-il ajouté.
Il s'agit de sa première visite dans cette région depuis 1991. Le Dalaï Lama rencontrera des parlementaires favorables à une plus grande autonomie du Tibet mais aucune rencontre n'est prévue avec des membres des gouvernements de ces pays.
"Sa sainteté profitera de ce séjour pour échanger des opinions avec les habitants de ces pays sur leur expérience des défis qui ont suivi l'indépendance" des pays baltes en 1991, a souligné Jingme R. Choekyapa, représentant du Dalaï Lama pour l'Europe centrale. "Les pays baltes sont traditionnellement bien disposés à l'égard de la question du Tibet du fait de leur propre expérience pendant l'ère soviétique", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Le Dalaï Lama prendra part à des conférences publiques à Tallinn le 19 puis à Tartu, deuxième ville d'Estonie, le 20. Il séjournera en Lettonie du 21 eu 23. En Lituanie jusqu'au 26, il rencontrera Vytautas Landsbergis, qui conduisit son pays vers l'indépendance en 1991.
Source : AFP 18 juin 01

Ajouté le mardi 19 juin 2001 par Tibet info.

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6 ans de prison pour une K7 vidéo

Une femme tibétaine a été condamnée le mois dernier à six ans de prison pour avoir regardé une vidéo sur le Dalaï Lama à son domicile, rapporte le 15 juin l'association tibétaine TCHRD (Tibetan Center for Human Rights and Democracy).
Selon le TCHRD, basé en Inde, la condamnation de Migmar, 37 ans, par le tribunal intermédiaire de Lhassa, fait suite à son interpellation en février dernier par la police alors qu'elle visionnait une vidéo sur le Dalaï Lama à son domicile, en compagnie de quatre autres personnes. Ces dernières ont été relâchées quelques jours plus tard, après avoir payé des amendes de 5 000 yuans (près de 5 000 francs), alors que Mingmar devrait être transférée prochainement à la prison de Drapchi, près de Lhassa.
Envoyée en Chine pour 3 ans d'études alors qu'elle avait 25 ans, Migmar travaillait jusqu'à son arrestation à l'administration des Postes de Lhassa.
Le TCHRD n'a pas précisé sous quel chef d'inculpation Migmar avait été condamnée, se contentant d'indiquer que la police avait confisqué la vidéo et perquisitionné à son domicile, à la recherche d'autres indices.
Selon le TCHRD, les autorités chinoises confisquent régulièrement les portraits du leader spirituel tibétain dans la province voisine du Qinghai, avec une multiplication de perquisitions dans les maisons des Tibétains du district de Tingri soupçonnés d'abriter de tels portraits.
Ces arrestations viennent contredire Meng Deli, Directeur du Département de la Justice de la "Région Autonome du Tibet", qui affirmait en mai 2001 que "personne n'a jamais été mis en prison pour avoir affiché le portrait du Dalaï Lama". En 1999, près de 450 Tibétains dans la seule ville de Lhassa ont dû payer des amendes de 500 yuans pour avoir été surpris avec des photos du Dalaï Lama à leur domicile, ce simple fait étant associé à la notion "d'activités séparatistes"
Source : AFP et TCHRD, 15 juin 01

Ajouté le lundi 18 juin 2001 par Tibet info.

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Prisonniers politiques au Tibet

Plus d'une centaine de prisonniers politiques sont détenus au Tibet, a reconnu fin mai la presse officielle chinoise, fournissant un chiffre très inférieur aux estimations des organisations internationales de défense des droits de l'homme.
(Voir article ci-dessous sur le rapport d'Amnesty International)
Dans un article sur la vie dans les prisons tibétaines, le China Daily a rapporté que 5 % des plus de 2 300 prisonniers détenus au Tibet (soit au moins 115 personnes) avaient été condamnés pour "espionnage, subversion et terrorisme", les chefs d'inculpation les plus fréquemment utilisés à l'encontre des indépendantistes tibétains. Citant des statistiques du département de la Justice de la Région autonome du Tibet, le quotidien de langue anglaise a précisé que 95 % des détenus ont été condamnés pour des crimes de droit commun, dont 85 % pour vol, corruption ou meurtre et 10 % pour crimes sexuels, mais ce nombre de prisonniers politiques est très inférieur aux estimations d'organismes comme Amnesty International, qui mentionnent des centaines de religieuses et de moines bouddhistes emprisonnés au Tibet.
Le China Daily a précisé que le Tibet compte trois prisons, dont deux dans la capitale, Lhassa, et une à Bome, à environ 400 km à l'est de Lhassa, mais n'a pas évoqué les camps "de rééducation par le travail" qui ne sont pas considérés par Pékin comme des prisons. Les prisonniers peuvent y être détenus sans procès pour une durée maximale de trois ans sur simple décision de la police.
Le journal a défendu les conditions de vie dans les prisons tibétaines, alors que, selon Amnesty, les prisonniers politiques tibétains sont forcés de travailler dans des conditions pénibles et que l'alimentation et l'hygiène sont à l'origine de nombreuses maladies.
"Les trois cinquièmes des détenus travaillent légèrement", a indiqué le China Daily. "Ils travaillent quatre jours par semaine et moins de six heures par jour".
"En plus des cours, le travail est aussi une forme d'éducation pour les détenus", a expliqué au journal Meng Deli, directeur du département de la Justice de la "Région Autonome du Tibet".
Le quotidien a indiqué que les rations alimentaires mensuelles se montaient à 20 kilos de céréales, 5 kilos de viande et 15 kilos de légumes dans la prison tibétaine de Lhassa, où l'alimentation des détenus coûte 241 dollars par an à l'Etat. Ces chiffres sont formellement démentis par les anciens prisonniers.
Un article parvenu à Tibet Info indique que selon des interviews avec d'anciens prisonniers de la prison n. 1 de Hunan, les repas sont très maigres et vont en s'amenuisant. Les gardes, qui doivent parfois attendre plusieurs mois avant d'être payés, se "distraient" en attachant des prisonniers à des panneaux de basket ou en les laissant enfermés dans des cellules infestées de moustiques.
Les maladies sont courantes dans la prison, mais les soins y sont rares. Des prisonniers y sont morts d'épuisement après des journées de travail très dur de 16 heures...
Source : AFP 30 mai 01 / TCHRD et réseau Internet Tibet

Ajouté le vendredi 15 juin 2001 par Tibet info.

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RSF, Solidarité Chine et le CSPT disent NON aux J.O. à Pékin en 2008 !

Le 12 juin, à Genève, RSF, Solidarité Chine et le Comité de soutien au peuple tibétain lancent un appel aux membres du CIO et une campagne internationale pour dire NON à Pékin en 2008

Voir le dossier complet sur Tibet Info ou sur RSF

Ajouté le mercredi 13 juin 2001 par Tibet info.

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Rapport Amnesty International sur la Chine

Selon le rapport d'Amnesty publié fin mai, le régime chinois a intensifié l'an dernier les persécutions religieuses, particulièrement à l'encontre des bouddhistes au Tibet et des musulmans au Xinjiang (Turkestan oriental), dans la foulée de la répression de la secte Falungong.
Dans son rapport portant sur l'année écoulée, l'organisation londonienne affirme que "plusieurs milliers de personnes ont été placées arbitrairement en détention pour avoir exercé pourtant sans violence leur droit à la liberté d'expression, d'association et de religion".
"On n'a relevé aucun signe d'assouplissement de la politique autoritaire lancée en 1999 pour limiter les libertés fondamentales", déplore l'organisation de défense des droits de l'Homme.
Les autorités ont particulièrement intensifié les persécutions religieuses au Tibet et au Xinjiang, deux régions marquées par un fort courant indépendantiste.
Au Tibet, "plusieurs centaines de moines et de religieuses bouddhistes étaient apparemment toujours incarcérés à la fin de l'année", relève Amnesty. "La plupart avaient été maltraités et torturés, généralement au début de leur détention".
Le rapport d'Amnesty estime par ailleurs que le recours à la peine de mort était "toujours aussi courant et arbitraire" en Chine, où 1 511 personnes ont été condamnées à mort l'an dernier, tandis qu'un millier étaient exécutées.
"Les chiffres réels étaient probablement beaucoup plus élevés", souligne Amnesty, qui explique ne disposer que de statistiques incomplètes sur le sujet.
Source : AFP 30 mai 01

Ajouté le mardi 12 juin 2001 par Tibet info.

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7 personnes exécutées au Tibet

Sept condamnés à mort ont été exécutés au Tibet pour des crimes de droit commun, devenant les premières victimes signalées au Tibet de la campagne "Frapper fort" contre le crime engagée par Pékin début avril, selon un journal local reçu le 9 juin à Pékin. Selon les Nouvelles des Lois du Tibet daté du 31 mai, les sept condamnés ont vu leur sentence confirmée en appel par le tribunal populaire suprême de la Région autonome du Tibet, une annonce systématiquement suivie en Chine d'une exécution immédiate.
Les sept condamnés ont été reconnus coupables de meurtre, vol et explosion, a indiqué le journal sans plus de précisions.
Mi-mai, la presse chinoise avait annoncé qu'au moins quatre criminels de droit commun avaient été condamnés à mort au Tibet, dont deux à Shigatzé, et deux à Nagchu.
Ces exécutions sont les premières signalées au Tibet depuis le début de la campagne "Frapper fort" lancée dans l'ensemble du pays par le président Jiang Zemin. Cette campagne a déjà coûté la vie à plus d'un millier de condamnés et sert aussi à éliminer des opposants politiques, notamment au Tibet et dans la région musulmane du Xinjiang (Turkestan Oriental).
Source : AFP 9 juin 01

Cette nouvelle semble apporter une confirmation au témoignage direct que nous avons publié le 6 juin

Ajouté le dimanche 10 juin 2001 par Tibet info.

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Visite du Dalaï Lama en Croatie

Le Dalaï Lama se rendra pour la première fois en Croatie "très probablement entre le 18 et le 20 octobre", à l'invitation de la communauté jésuite de Zagreb, selon Anto Misic, le vice-doyen de la faculté de philosophie dirigée par les Jésuites, qui organise la visite.
M. Misic n'a pas été en mesure de donner des détails sur le programme du Dalaï Lama, qui est en cours de préparation. Il a seulement indiqué que le leader spirituel donnera des conférences à la faculté sur le thème du dialogue entre les religions et le bouddhisme tibétain.
Source : AFP 1 juin 01

Ajouté le samedi 9 juin 2001 par Tibet info.

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Témoignage direct du Tibet

Le témoignage suivant a été envoyé par un occidental, habitué des voyages en Chine et au Tibet, qui a été choqué par ce qu’il a vu au Tibet fin mai et a souhaité le rendre public pour dénoncer les atrocités commises par les Chinois. Ce bref récit d'un témoin direct nous a paru digne d'être publié.
Toutefois, nous n'avons pu obtenir de confirmation sur de récentes exécutions à Shigatsé ou au Tibet, à l'exception des quatre cas officiellement reconnus dans le cadre de l'opération "Frapper fort".
Témoignage :

J’ai été témoin d’une scène extraordinaire le dimanche 27 mai 2001 dans la ville de Shigatsé. Le texte qui suit rassemble mes souvenirs les plus précis de ce que j’ai pu observer.
Notre groupe de touristes était en train de quitter le monastère de Tashilumpo dans la ville de Shigatsé, vers 11h45. Nous avons été stoppés à un carrefour pour laisser passer un convoi de police, probablement dans le cadre de la campagne "Frapper fort" présentée comme un programme de lutte anti-criminalité par les autorités chinoises.
Ce convoi était mené par trois voitures de police, sirènes en action, suivies par cinq camions militaires. Des prisonniers menottés se trouvaient dans les quatre premiers camions, en moyenne cinq prisonniers par véhicule. Ils étaient entourés de soldats de l'Armée rouge. D'autres soldats tenant des armes automatiques se tenaient dans le dernier camion. Plusieurs autres voitures de police terminaient le convoi.
Il m'a semblé clair que ces prisonniers allaient être exécutés et qu'ils étaient ainsi montrés à la population avant d'être tués d'une balle dans la nuque. Les autorités chinoises avaient déjà usé de telles méthodes lors des précédentes campagnes "Frapper Fort". Mais ce qui m'a particulièrement choqué, c'est ce que j'ai pu voir des prisonniers.
J'ai pu voir une dizaine de visages de prisonniers, à une distance d'environ dix ou douze mètres et j'ai remarqué qu'ils étaient tous tibétains. Parmi eux, il y avait deux femmes, dont l'une pouvait facilement avoir 70 ans. Plus choquant encore, il y avait aussi deux écoliers, encore vêtus de leurs uniformes, âgés de 16 ans au grand maximum mais qui pouvaient aussi bien n'avoir que 12 ans.
Qu'ont fait ces enfants qui mériterait un tel sort ? Je n'étais qu'un passant et tout ce que je peux faire, c'est témoigner de ce que j'ai vu dans l'espoir que cela oblige le gouvernement chinois à donner des explications.
Source : Réseau Internet Tibet

Ce témoignage semble confirmé par la dépêche publiée par l'AFP le 10 juin et faisant état de 7 exécutions récentes au Tibet.

Ajouté le mercredi 6 juin 2001 par Tibet info.

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Visite d'un ministre de Nouvelle-Zélande au Tibet

Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères Phil Goff a indiqué le 4 juin avoir soulevé le cas de quatre prisonniers politiques tibétains ainsi que du Panchen Lama, le plus jeune prisonnier politique du monde - qui serait en résidence surveillée soit au Tibet, soit dans la province limitrophe du Sichuan - lors d'une rare visite au Tibet d'un haut responsable occidental.
"On nous a donné l'assurance que le garçon (reconnu par le Dalaï Lama, mais rejeté par Pékin) était en sécurité et en bonne santé" a déclaré M. Goff à l'issue d'une visite de quatre jours dans la région autonome du Tibet. Mais il a reconnu que malgré ses demandes, il n'avait pu rencontrer ni le Panchen Lama, ni les quatre prisonniers politiques, deux moines et deux nonnes.
"Les autorités chinoises ont promis de nous faire un rapport" sur les quatre prisonniers condamnés pour subversion, mais qui, selon M. Goff, ont "simplement exprimé leurs opinions".
Parmi eux, figure Phuntsog Nyidron, une nonne condamnée une première fois à neuf ans de prison en 1989 pour avoir participé à une manifestation pacifique pro-indépendantiste à Lhassa, avant d'être condamnée à huit ans supplémentaires en 1993 pour avoir composé des chants pro-indépendantistes en prison.
L'autre religieuse, Ngawang Sangdrol, a été condamnée en 1993 à 13 ans de prison pour avoir participé à une manifestation, une peine par la suite étendue à 21 ans.
Invité par son homologue chinois Tang Jiaxuan à se rendre compte par lui-même de la situation au Tibet dans le cadre d'un dialogue bilatéral sur les droits de l'homme, M. Goff a admis que la Chine et la Nouvelle-Zélande étaient "loin d'être parvenus à un accord" sur la définition de la liberté d'expression. Mais il s'est déclaré convaincu que "des pressions continues et des encouragements de la part de la communauté internationale finiraient par avoir un impact".
Il a également soulevé la question de la religion, "qui reste étroitement controlée par l'Etat" au Tibet, et préconisé, sans grand succès, la reprise d'un dialogue entre les autorités chinoises et le Dalaï Lama.
Le ministre néo-zélandais a rapporté avoir souligné la nécessité de développer l'autonomie du Tibet afin de "protéger et de promouvoir l'identité, la culture et la langue tibétaines" face aux défis de la modernisation et de l'installation massive de Chinois au Tibet.
Source : AFP 04 juin 01

Ajouté le mardi 5 juin 2001 par Tibet info.

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Action urgente "Panchen Lama"

ACTION URGENTE
Campagne lancée par International Tibet Independence Movement


Nous aimerions que vous envoyiez ce message entre le 4 et le 11 juin 2001 afin de profiter de la commémoration de l'écrasement du mouvement pro-démocratie en Chine sur la place Tiananmen, le 4 juin 1989, pour demander des nouvelles du Panchen Lama.

Informations sur cette action : Campagne en commémoration de Tian Anmen

Ajouté le samedi 2 juin 2001 par Tibet info.

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J.O. 2008 - Dalaï Lama : rectificatif

Les organisations de soutien au Tibet ont adressé la lettre suivante à Marc Lecarpentier, directeur de la Rédaction de Télérama, à la suite de son éditorial du 26 mai dernier.

Que le débat sur l'attribution ou non à Pékin des Jeux Olympiques mérite réflexion, on ne saurait mieux dire.
Toutefois, pour que cette réflexion soit fondée sur des bases solides, nous voudrions vous faire remarquer qu'à notre connaissance, jamais le Dalaï Lama ne s'est exprimé en faveur de cette attribution, mais dans une déclaration verbale, rapportée par Associated Press le 10 mai dernier, à Salt Lake City (USA), il a souligné la complexité de l'affaire.
"La Chine, en tant que pays le plus peuplé du monde, a le droit d'héberger les Jeux Olympiques", a-t-il affirmé, ce que nul ne peut contester, mais il a ajouté qu'il ne soutiendrait cette candidature que "si elle pouvait servir à promouvoir les droits de l'Homme dans le pays".
"J'aimerais entendre l'opinion des démocrates chinois", a-t-il précisé. "S'ils estiment que le fait qu'un tel événement ait lieu en Chine peut contribuer au changement, alors j'appuierai cette position."
Or, l'un des plus représentatifs de ces dissidents Chinois, Wei Jingsheng, de passage à Paris en décembre dernier, nous a clairement déclaré qu'il ne croyait pas à cette hypothèse. Il avait été lui-même provisoirement libéré en 1993, lors de la première candidature de Pékin puis réincarcéré quelques mois plus tard.
Par ailleurs, 28 dissidents ont signé le 31 décembre dernier un appel au C.I.O. lui demandant d'intervenir en faveur de la libération des prisonniers politiques. Un appel repris et amplifié le 17 janvier par 119 proches ou parents de prisonniers d'opinion. Ils n'ont à ce jour reçu aucune réponse.
Le geste de bonne volonté du Dalaï Lama, soucieux comme il l'a toujours fait de ne pas rompre les ponts avec Pékin, ne vaut donc pas approbation.
Enfin, on ne peut passer sous silence le fait que dans un communiqué très explicite, le gouvernement tibétain en exil, démocratiquement élu et présidé par le même Dalaï Lama, a exprimé une position très claire à ce sujet : il ne souhaite pas que la Chine soit l'hôte des Jeux Olympiques en 2008 tant qu'aucun geste significatif n'aura été accompli en faveur du respect des droits du peuple tibétain.
Sous ces réserves, et si le prix ferme et définitif de la démocratie pour un milliard de Chinois et de la liberté au Tibet passait par l'attribution des J.O. à Pékin, nous serions, comme vous, prêts à faire bon visage à une défaite des autres candidats, Paris y compris. Mais il y a un "si", qui, nous l'espérons, pèsera de tout son poids dans la décision des membres du Comité International Olympique.
Cordialement
Jean-Paul Ribes,
journaliste,
Président du Comité de Soutien au Peuple Tibétain

Lettre co-signée par :
CSPT-Rencontres Tibétaines, Toulouse
CSPT-Hérault, Montpellier
CSPT-Eure-et-Loir, Chartres
CSPT Bretagne, Rennes
CSPT-Coeur de France, Vesdun

Ajouté le samedi 2 juin 2001 par Tibet info.

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Des militants tibétains perturbent une conférence pro-chinoise à Delhi

Des militants du Tibetan Youth Congress (TYC) ont réussi à perturber le 29 mai à New Delhi une conférence organisée par l'Association de l'Amitié Indo-Chinoise pour célébrer le 50ème anniversaire de la soi-disant "libération pacifique" du Tibet par l'armée chinoise.
Les militants du TYC sont parvenus à entrer dans la salle de conférence et ont pu distribuer des tracts et scander des slogans en faveur du Tibet libre, le tout devant l'ambassadeur de Chine en Inde, présent en personne parmi les invités à la conférence.
La police indienne a alors été appelée et a expulsé les militants de la salle mais ceux-ci ont continué à manifester à l'extérieur.
Pendant ce temps, à l'intérieur de la salle, des partisans indiens de la cause tibétaine ont lancé un véritable débat. Incapables de répondre aux questions posées par la foule, les organisateurs ont été piteusement contraints de mettre prématurément fin à cette célébration pro-chinoise.
Après les incidents de la semaine dernière devant l'ambassade de Chine à New Delhi, les manifestations du 10 mars et celles durant la visite de Li Peng en Inde, il s'agit de la quatrième action publique du TYC cette année dans la capitale indienne.
Source : TYC, 30 mai 01

Ajouté le vendredi 1 juin 2001 par Tibet info.

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La reproduction des textes ci-contre est autorisée et encouragée sous la condition exprès de mentionner : « Source : 36 15 Tibet Info » + les autres sources mentionnées dans chaque article, ainsi que la date. Exemple "Source : 36 15 Tibet Info / AFP, 15 jan 98". Merci de respecter ces différents copyrights.


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