Dans le Canton de Dzogchen, de nombreux Tibétains ont été arrêtés, détenus et battus sévèrement par la police chinoise, à la fois pendant et après une manifestation de grande envergure.

France ô présente le magazine "Echos du monde"
centré sur la situation actuelle du Tibet
le samedi 28 avril à 18h45

Les autorités chinoises ont lancé une campagne exigeant des nomades tibétains leur signature sur un document dans lequel ils renient leur chef spirituel, le Dalaï Lama, et le Premier ministre tibétain en exil, Lobsang Sangay.

Constatant l’absence de preuve d’une quelconque violation des lois indiennes, les autorités indiennes ont annoncé de manière officielle leur décision de lever toutes les poursuites engagées contre le 17ème Karmapa Ogyen Thinley Dordje.

Deux nouvelles immolations par le feu de Tibétains ont eu lieu dans le sud de la région de l’Amdo, où la contestation contre la répression culturelle et religieuse menée par Pékin ne faiblit pas malgré la forte présence policière.

Selon des sources en exil, environ 100 villageois tibétains ont été blessés lorsqu’ils ont été attaqués par la police chinoise lors d’une manifestation contre la corruption présumée de responsables locaux dans la région du Kham.

Pas de surprise dans les réponses des candidats aux questions posées sur le Tibet. A la demande du Nouvel Obs sur une éventuelle rencontre avec le Dalaï Lama, neuf sur dix répondent oui, plus ou moins évasivement.

Le gouvernement chinois interdit aux Tibétains de conserver des photos du Dalaï Lama. Maintenant, pour les Tibétains, même rechercher un reflet de Sa Sainteté le Dalaï Lama dans la lune est devenu un acte punissable.

Les autorités chinoises ont arrêté trois Tibétains très connus dans la cadre d’une vague de répression dans la Préfecture de Nagchu à la suite de protestations contre l’ingérence chinoise dans les affaires monastiques du Comté.

Mardi 10 avril 2012, dans le Comté de Kardzé, les autorités chinoises ont confisqué des terres appartenant à un homme d’affaires tibétain, et l’ont arrêté plus tard, ainsi qu’un de ses parents, pour avoir posé des questions et fait appel contre la décision du gouvernement.