Dialogue Chine - Dalaï Lama : pas de progrès

samedi 5 juillet 2008 par Rédaction

Les pourparlers qui ont eu lieu les 1er et 2 juillet à Pékin entre la Chine et des représentants du Dalaï Lama n’ont pas permis de progresser, a indiqué le 5 juillet M. Lodi Gyaltsen Gyari, l’un des émissaires du Dalaï Lama, en se disant "déçu".
- "Les Tibétains et mes amis ont de plus en plus l’impression que toute la tactique du gouvernement chinois consiste à gagner du temps à nos dépens", a déclaré M. Lodi Gyari.
- "Mon collègue et moi-même avons dit à nos homologues chinois que sincèrement nous commencions à penser cela", a-t-il indiqué.
- "Nous avions espéré que les dirigeants chinois répondraient à nos efforts en franchissant des étapes tangibles", a ajouté M. Gyari. "Au contraire, à cause de leur obsession de la légitimité, le camp chinois a même refusé notre proposition de diffuser un communiqué commun visant à engager les deux parties dans un processus de dialogue", a ajouté M. Gyari.
M. Lodi Gyari affirme qu’au cours de ces réunions il avait dû répondre aux accusations de la Chine selon lesquelles le Dalaï Lama avait l’intention de saboter les Jeux olympiques en août 2008, et qu’il était derrière les manifestations anti-gouvernementales qui avaient secoué, en mars, le Tibet ainsi que divers endroits en Chine où vivent des Tibétains.
A son arrivée à l’aéroport de New Delhi le 4 juillet, avant de poursuivre vers Dharamsala, siège du gouvernement tibétain en exil, M. Lodi Gyari a affirmé aux journalistes :
- "J’ai dit à mes homologues chinois très simplement que si de leur côté il n’y avait pas de volonté sérieuse d’avancer, il serait alors presque sans intérêt pour nous tous de continuer à perdre son temps".
Les représentants tibétains ont toutefois accepté de mener une nouvelle série de pourparlers en octobre, après les Jeux olympiques de Pékin en août, afin de mesurer le niveau d’engagement de la Chine dans la résolution des problèmes au Tibet, selon M. Gyari.

Source : AFP, Tibet.net, 5 juillet 2008

NdR Un certain nombre d’experts sont persuadés que Pékin n’a accepté ces discussions que pour réduire les pressions internationales dénonçant la brutalité sans commune mesure de la répression chinoise depuis les manifestations de Lhassa, capitale du Tibet, depuis mars dernier.


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