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Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 22 février au 10 mars 97

  • Drapeau tibétain sur Notre-Dame
    Pour marquer le 38ème anniversaire du soulèvement tibétain à Lhassa, des inconnus ont fixé un drapeau tibétain sur la pointe de Notre-Dame de Paris dans la nuit du 9 au 10 mars, et ont suspendu une banderole portant l'inscription "Paix au Tibet" sur le toit de la cathédrale.
    Dans un communiqué à l'AFP, le Comité de Soutien au Peuple Tibétain saluait "ce geste et la détermination de ceux qui l'ont accompli" et notait que la "solidarité ne cesse de se développer dans notre pays avec la résistance du peuple tibétain à la colonisation chinoise" et est "un encouragement précieux à tous les Tibétains qui souffrent dans leur chair et dans leur liberté".
    Le CSPT déplore également "que les gouvernements des pays démocratiques, et singulièrement celui de la France, se montrent si peu résolus à défendre le droit à la vie, à l'identité et à la liberté du peuple tibétain, malgré l'existence de ce courant d'opinion grandissant, qui s'est notamment manifesté par l'appel en faveur du Tibet de 345 Parlementaires français". Le CSPT appelait par ailleurs à une manifestation le 10 mars à 18h. place du Trocadéro à Paris. (Voir article suivant) Source : AFP, 10 mars 1997
    N 970310

  • Manifestation au Trocadéro
    Une manifestation a réuni un groupe de personnes place du Trocadéro, le 10 mars à 18h., pour commémorer le 38ème anniversaire du soulèvement du peuple tibétain à Lhassa, en 1959. A cette occasion, le discours du Dalaï Lama écrit pour cette occasion a pu être lu et les manifestants ont pu entendre le témoignage poignant d'un Tibétain réfugié en France depuis de nombreuses années, remerciant les personnes présentes pour leur engagement dans le combat non-violent mené par le peuple tibétain pour retrouver sa liberté, et espérant voir bientôt flotter son drapeau dans son pays natal. Source : Tibet Info, 10 mars 97
    N 970310

  • Message du Dalaï Lama 10 mars 1997

  • Genève 9 mars : compte rendu
    Deux mille personnes environ ont participé à la manifestation organisée à Genève. Au milieu de centaines de drapeaux tibétains, se sont sucédé au micro le Ministre Tibétain des Affaires Etrangères, Kalon Tashi Wangdi, James Moorhouse, Président de l'Intergroupe Tibet au Parlement Européen, les représentants des Ass. de soutien au Tibet et des communautés tibétaines en Europe, un représentant de l'Alliance des Peuples du Turkestan Oriental, Wei Shanshan, la soeur du dissident chinois emprisonné Wei Jingsheng, Claude Levenson, écrivain, Olivier Dupuis, Sec. du Parti Radical qui coordonnait cette journée avec le Bureau du Tibet à Genève, et des chanteurs du monde entier... et bien sûr tibétains !)
    Cette manifestation commémorait le 38ème anniversaire du soulèvement du peuple tibétain à Lhassa en 1959, et se situait à Genève à la veille de la 53ème session de la Commission des Droits de l'Homme. Depuis 6 ans, la Chine a réussi à faire rejeter par la Commission toutes les résolutions présentées par les occidentaux.
    Pour ceux qui n'auraient pu se rendre à Genève, où la manifestation continue le 10 mars, un rassemblement est prévu Place du Trocadéro à Paris le 10 mars à 18h.
    N 970309

  • Explosion d'une bombe à Pékin
    Une bombe a explosé le 7 mars vers 19h30 dans un autobus à Pékin, faisant trois morts et au moins 10 blessés, à quelques centaines de mètres du lieu où résident les hauts dignitaires du régime, non loin de la résidence de Zhongnanhai, l'un des lieux les mieux gardés de Pékin.
    "Il y a eu une explosion sourde et le bus a pris feu", a indiqué un témoin, ajoutant que quatre ambulances et deux voitures de pompiers sont arrivées immédiatement sur les lieux.
    Un résidant, citant des sauveteurs, a déclaré qu'au moins trois personnes ont été tuées et une dizaine d'autres blessées dans l'attentat. Une heure après l'explosion, la police avait dégagé le véhicule et nettoyé toute trace de l'attentat.
    A quelques dizaines de mètres au nord du carrefour de Xidan, une vingtaine de policiers en armes, vêtus de gilets de protection, arrêtaient des voitures pour contrôler les identités des passagers.
    La police et la municipalité de Pékin se sont refusés à tout commentaire. L'attentat, le premier perpétré dans la capitale depuis près de 10 ans, n'a pas encore été revendiqué, mais le mode d'opération est similaire à ceux survenus au Xinjiang. (Voir plus loin)
    Source : AFP, 7 mars 97
    N 970307

  • Révision de la loi pénale en Chine
    Pékin a présenté le 6 mars une série de projets de loi qui diluent la notion de crime contre-révolutionnaire dans un ensemble plus présentable aux yeux de l'opinion internationale, tout en rendant plus sévères les punitions pour des actes terroristes au Tibet et au Xinjiang. Ces révisions de la Loi pénale de 1979 prévoient également une adaptation de la justice aux nouveaux défis, comme le blanchiment de l'argent de la drogue, la manipulation des cours boursiers ou le crime organisé.
    Ces réformes n'ont pas caché le déguisement de la notion de crime contre-révolutionnaire derrière une façade d'apparence moins rigide. "Les crimes contre-révolutionnaires s'appelleront désormais crimes contre la sécurité de l'Etat, mais un nombre encore plus grand d'actions pourront tomber sous ce chef d'inculpation, qui punira toujours l'expression pacifique des opinions dissidentes", a affirmé un diplomate occidental.
    A la place des 15 articles figurant dans le chapitre de "crimes contre-révolutionnaires", il y en aura désormais 11 définissant la notion de crime contre la sécurité de l'Etat, avec quelques clauses additionnelles portant sur les crimes "contre l'unité nationale" et sur l'acceptation indue de fonds de la part d'organisations étrangères. L'inculpation pour crime contre-révolutionnaire a été largement utilisée par la justice chinoise pour emprisonner de nombreux dissidents qui avaient osé exprimer leurs préoccupations sur l'avenir de leur pays. Les articles renforçant la législation anti-terroriste ont été proposés à la suite d'une série d'attentats à la bombe dans les régions autonomes du Tibet et de Xinjiang. (L'explosion d'une bombe à Pékin le 7 mars n'était pas encore connue).
    Le projet de loi prévoit les cas :
    - "de meurtre, d'utilisation d'explosifs et d'enlèvement", (avec 10 ans de prison additionnelle en cas de motivations politiques). - "cherchant à exploiter les problèmes nationaux ou religieux dans des buts séparatistes".
    - "d'incitation à la haine entre les ethnies" qui composent la Chine.
    Ces amendements doivent être adoptés avant la fin de la session plenière de l'ANP le 15 mars
    Source : AFP, 6 mars 97
    N 970307

  • Ré-éducation dans les monastères
    Le monde diplomatique du mois de mars 97 publie sur une page un article de Tica Broch consacré à la "ré-éducation patriotique" dans les monastères tibétains.
    Dans cet article, l'auteur, qui s'est rendu récemment au Tibet, décrit les méthodes de répression idéologiques et religieuses utilisées par les autorités chinoises dans leurs campagnes de "matracage" contre le Dalaï Lama. Source : Monde diplomatique, mars 97
    N 970305

  • Une "harmonie" toute relative...
    Quelques jours après trois attentats à la bombe qui ont fait 7 morts au Turkestan Oriental (Xinjiang, au N.-O. de la Chine), le Premier ministre chinois Li Peng a condamné le 1er mars "les actes visant à diviser la patrie" et a appelé à "renforcer le contrôle" sur la religion, puis a ajouté lors de l'ouverture de la session annuelle de l'Assemblée Nationale Populaire (ANP, Parlement) : "Les relations entre communautés ethniques sont harmonieuses. Il faudra continuer à préserver cette bonne situation avec le plus grand soin". Il a appelé également à "préserver fermement l'unité du pays et l'union interethnique et condamner résolument tout propos et tout acte visant à diviser la patrie et à saper cette union" et à "renforcer le contrôle sur les affaires religieuses, de manière à ce que la religion puisse s'adapter à la société socialiste".
    Une cinquantaine d'ethnies non Han (Chinois de souche) vivent en Chine. Elles ne représentent que 7% de la population, réparties dans des régions frontalières comme le Tibet, le Xinjiang ou la Mongolie intérieure, qui représentent près de la moitié du territoire, et sont souvent le théâtre d'affrontements entre indépendantistes et forces de sécurité. Source : AFP, 1er mars 97
    N 970304

  • Sécurité renforcée / Dalaï Lama
    La police indienne a renforcé la sécurité du Dalai Lama, le chef spirituel tibétain, à la suite de l'assassinat de trois moines près de sa résidence, le 4 février, les assaillants n'ayant pas été retrouvés.
    Tenzin Tethong, qui dirige le bureau du Dalai Lama à New Delhi, a déclaré que l'incident s'étant passé tout près de la résidence de Sa Sainteté, la police a accru le nombre d'hommes (affectés à sa protection)".
    M. Tethong a ajouté que la liberté de mouvement du Dalai Lama ne serait pas affectée.
    Source : AFP, 12 fév. 97
    N 970303

  • - 9-10 mars 1997 - Programme
    (Modifications apportées le 1 mars 97)
    Dimanche 9 mars 1997
    A 13 heures: réunion des participants Place des Nations (où se trouve l'entrée principale des Nations Unies)
    De 13 à 16 heures : intervention des orateurs, musique. Des stands seront aménagés sur la place pour permettre aux participants de se restaurer et pour distribuer du matériel d'information.
    De 16H30 à 18H00 : marche nonviolente de la Place des Nations jusqu'au bord du lac. Distribution des flambeaux et disposition des participants pour le défilé (de 18 à 19 heures).
    De 19 à 20 heures : défilé aux flambeaux le long du lac. Lundi 10 mars :
    A partir de 11 heures : rassemblement nonviolent devant les Nations Unies (Place des Nations).
    Rappel : Le Parti Radical confirme que les manifestations des 9 et 10 mars à Genève ont bien reçu les autorisations nécessaires, contrairement aux informations qui ont pu être diffusées il y a quelque temps dans d'autres médias.
    D 970301

  • Dalaï Lama à Taiwan : non politique
    Le Dalaï Lama, qui doit se rendre à Taïwan pour environ une semaine, autour du 22 mars, à l'invitation d'une organisation bouddhiste, a déclaré le 24 fév. : "Bien que ma visite soit de nature religieuse, certains veulent lui prêter un caractère politique. Le combat des Tibétains n'est ni anti-chinois ni anti-Chine".
    Pékin avait en janvier mis en garde les autorités de Taïwan contre les activités "séparatistes" du Dalaï Lama.
    Source : AFP 24 fév. 97
    N 970301

  • "Médecin du Toit du Monde"
    Docteur Dolkar Khangkar, Marie-José Lamothe. Editions du Rocher Héritière d'une longue lignée de médecins et d'astrologues qui se transmirent leur avoir de façon ininterrompue depuis le XIème siècle, Dolkar Khangkar a quitté le Tibet avant de savoir parler, attachée sur le dos de sa grand mère. C'est à Dharamsala et à Delhi qu'elle apprendra son métier de médecin, mais l'essentiel, c'est sa mère, première femme à avoir reçu le titre de "médecin du Dalaï Lama" qui le lui transmettra. Femme moderne et pourtant détentrice d'une tradition millénaire, Dolkar représente tout à fait cette "génération de l'exil" au carrefour de mille contradictions et problèmes, auxquels elle n'hésite pas à ajouter une touche très personnelle puisque, fille de "propriétaires terriens" elle devient l'épouse d'un intellectuel tibétain en exil... et communiste. Marie-José Lamothe - traductrice de Milarepa - a joliment mis en scène les confidences de cette femme remarquable. N 970228

  • Explosions à Urumqi (Turkestan Oriental)
    Les habitants du Turkestan Oriental ont salué les funérailles de Deng Xiaoping en faisant exploser trois bombes artisanales à bord de bus des transports publics de leur capitale, Urumqi. Ces attentats ont fait sept victimes et 67 blessés. Une quatrième bombe a été désamorcée. La ville a été entièrement encerclée par l'armée qui contrôle les entrées et les sorties. On prête la responsabilité de ces attentats aux indépendantistes Ouighours musulmans qui constituent la majorité de la population de cette province que les Chinois appellent Xinjiang ("la nouvelle colonie") et qui avait proclamé son indépendance en 1945. Les Chinois Han, qui constituent 37 % de la population, se sont pour l'essentiel établis dans la région après sa reconquête par les troupes de Mao Zedong en 1950. Selon les "combattants de la liberté" Ouighours établis au Kazakhstan voisin, plus de 2000 Hans de la région de Yining auraient fui leur maison sous la menace de rebelles pour être regroupés dans la capitale Urumqi. Le "Xinjiang" (le Turkestan Oriental) a une très longue frontière commune avec le Tibet et partage avec lui le refus de la domination coloniale chinoise. Source : AFP, 26 fév 97
    N 970227

  • Intrusion chinoise en Inde.
    Selon un député de l'opposition, M. V. Kumar Malhotra, des militaires chinois fortement armés et venant du Tibet auraient franchi la frontière de l'état d'Himachal Pradesh, s'enfonçant de six km en territoire indien, photographiant des installations indiennes et constituant selon le député "un réel danger pour la sécurité du pays".
    Le Ministre des Affaires Extérieures de l'Inde, M. Kumar Gujral, a déclaré devant la Chambre basse du Parlement qu'il s'agissait là d'une "affaire grave". Le gouvernement fédéral devrait publier une déclaration dans les jours à venir.
    Source : AFP, 26 fév. 97
    N 970227

  • Budget de l'armée indienne
    Le budget de l'état indien pour 97/98 devrait être révélé le 28 fév., le budget pour l'armée (l'une des plus importantes du monde avec plus d'un million de soldats) étant estimé à près de 8 milliards de dollars, avec l'une des plus faibles hausses depuis des décennies. Selon des experts de la défense, ce budget est pourtant loin d'être satisfaisant, ne couvrant que 75 % des besoins, et loin derrière les budgets des pays voisins. Les dépenses militaires indiennes représentent 2,39 % du produit domestique brut, alors qu'elles représentent 5,63 % en Chine et 6,88 % au Pakistan.
    Source : AFP, 23 fév. 97
    N 970227

  • Rapport annuel 1996 / Tibet

  • Non, le Tibet ne pleure pas Deng !
    Un lecteur de Tibet Info s'étonne d'avoir vu sur FR3 que "le Tibet pleure Deng Xiaoping", montrant une dame déposant des fleurs...
    S'il est à remarquer que de telles manifestations, fabriquées, ont été autorisées au Tibet et au Turkestan Oriental (Xinjiang) -mais strictement interdites à Pékin- cela se situe dans la droite ligne de la politique de colonisation développée par la Chine. Tous les Tibétains savent parfaitement que Deng fut l'organisateur de l'invasion de leur pays en 1950 et qu'il ordonna la sévère répression qui fit plusieurs dizaines de morts en 1989, et se poursuit depuis lors.
    N 970224


Les archives de l'année 1997

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