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Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 25 mai au 27 juin 97

  • Bureau du Dalaï Lama à Taiwan
    Pékin a fustigé mi juin le projet d'ouverture d'un bureau de représentation du Dalaï Lama à Taiwan, susceptible de devenir une "forteresse" des "séparatistes" fidèles au Dalaï Lama. "L'ouverture d'un tel bureau, sous couvert d'activités religieuses et culturelles non-officielles, ne prouverait que le soutien apporté (par les autorités taiwanaises) à la clique du Dalaï Lama pour poursuivre ses activités visant à diviser la patrie", a déclaré un fonctionnaire du Bureau des affaires taiwanaises du gouvernement chinois, cité par l'agence officielle Xinhua. Source : AFP 18 juin 97
    N 970626

  • Destruction de Lhassa accélérée
    L'un des monuments historiques les plus précieux du Tibet - le palais Tromsikhan à Lhassa - sera démoli cette semaine.
    Malgré l'avis des experts et les recommandations de l'UNESCO, ce trésor d'architecture bâti par le VIème Dalaï Lama au XVIIème siècle sera abattu pour laisser place à une quarantaine de logements et de magasins. Seuls quelques éléments de la façade seraient conservés. Les écuries et les bâtiments annexes du palais, qui borde le Barkhor, côté Nord du Jokhang, avec ses 60 m de long sur 40 m de large, ont déjà été livrés à la pioche des démolisseurs. Le massacre, qui a éliminé environ 350 bâtiments sur les 600 monuments historiques classés à Lhassa, a repris avec une extrême intensité. Depuis le début de l'année, 28 monuments auraient ainsi disparu. Une spéculation immobilière effrénée, due à l'afflux de nouveaux colons chinois à Lhassa, et une corruption intense sont en grande partie à l'origine de ces démolitions, qui portent atteinte au patrimoine mondial. Source : T.I.N. 19 juin 97
    N 970623

  • Décès d'un Rinpoché au Tibet
    L'un des grands maîtres spirituels demeuré au Tibet malgré l'occupation chinoise, Ngawang Phuntsok, connu sous le nom de Gen Lamrim ("professeur Lamrim"), est décédé au monastère de Drepung à l'âge de 75 ans. Il était l'un des 970 moines (sur 115 600) à avoir survécu aux éliminations, interdictions, ou réductions à l'état laïc imposéss par les Chinois.
    Il avait toujours refusé d'exercer des fonctions officielles malgré les propositions insistantes des autorités, se contentant d'enseigner sans relâche le Lamrim, enseignement central de l'école Gelugpa. Emprisonné pendant deux ans après l'exil du Dalaï Lama en 1959, il avait acquis une véritable réputation de sainteté même auprès des officiels communistes. On dit qu'il avait survécu sans presque se nourrir en pratiquant la technique dite "di'u chu len" (littéralement "survivre en suçant des cailloux"), partageant ce qu'il avait avec les autres prisonniers. Il comptait de très nombreux disciples dont beaucoup sont aujourd'hui emprisonnés. Sa réputation semble ne pas faiblir après sa mort... Source : TIN 14 juin 97
    N 970621

  • L. Jospin et les droits de l'homme
    Voici les phrases que M. Lionel Jospin, Premier Ministre, a consacrées aux droits de l'homme dans sa déclaration de politique générale. Les amis du Tibet ne manqueront pas de faire bon usage de cette déclaration. "[...] Il nous faut partout agir en faveur des droits de l'homme et de la démocratie. La France se doit d'être la voix de ceux qui en sont privés. Rappelons avec force la valeur universelle des droits fondamentaux de la personne humaine au moment où nous nous préparons à célébrer le 50ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme adoptée par les Nations-Unies à l'initiative de René Cassin.
    Le gouvernement procèdera à un réexamen attentif de tous les instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme auxquels la France n'est pas partie, en vue d'y adhérer." [...]
    N 970620

  • Tibet : optimisme prudent
    Les autorités chinoises auraient relâché un peu la pression sur les monastères bouddhistes du Tibet, après la reprise en mains vigoureuse intervenue l'an dernier pour tenter de réduire l'influence du Dalai Lama.
    Selon des sources bien informées, la campagne d'"éducation patriotique", lancée en juin 96 dans les 1 780 monastères tibétains, qui a déjà conduit à l'interpellation de dizaines de moines, aurait été jugée trop violente à Pékin et le responsable de la répression aurait été rappelé du Tibet. Dans tous les temples visités, que ce soit à Lhassa ou en province, les activités religieuses ont repris avec ferveur et les photos du Prix Nobel de la Paix 1989 ont fait leur réapparition, souvent au grand jour, sans crainte apparente d'une éventuelle réaction des autorités.
    "Nous savons que certains temples exposent le portrait du Dalai Lama, mais nous sommes aussi conscients qu'il faudra du temps pour changer la mentalité des gens", reconnaît Tu Den, responsable des Affaires religieuses de la région autonome du Tibet. "C'est à nous de persuader la population de renoncer à vénérer son image, car beaucoup de Tibétains le considèrent encore simplement comme un chef religieux et ne voient pas clairement sa nature politique", ajoute-t-il.
    Les photos du Dalaï Lama sont théoriquement interdites dans les lieux publics au Tibet, mais beaucoup de monastères transgressent cette interdiction.
    Des incidents graves ont ainsi éclaté en mai 1996 au temple de Ganden lorsque des moines ont refusé de retirer les portraits du Dalai Lama; incidents ayant fait 2 morts et des centaines d'arrestations, donnant le coup d'envoi un mois plus tard de la campagne d'"éducation patriotique".
    Toutes les photos du leader religieux ont ensuite été confisquées et des fouilles ont même été ordonnées au domicile de Tibétains travaillant pour l'administration.
    Sans condamner directement ces excès de zèle, Tu Den a cependant clairement spécifié que "les moines et les nonnes ont le droit d'exposer le portrait du Dalai Lama chez eux".
    Plusieurs moines rencontrés dans des temples de Lhassa, Shigatse et Gyantse portent la photo en médaillon autour du cou, sans chercher apparemment à en faire un geste de défi.
    La campagne d'"éducation patriotique", qui a d'abord débuté dans les temples considérés comme des foyers de contestation, a été étendue aux quelque 46 000 moines et nonnes vivant dans les 1 780 monastères recensés au Tibet. "Elle sera achevée d'ici 2 ans", affirme Tu Den.
    Dans les grands monastères visités, les moines doivent désormais assister plusieurs fois par semaine l'après-midi à des réunions politiques. Aucune présence policière n'est en revanche visible à l'intérieur, ni même à proximité des lieux de prière.
    Mais cette détente apparente ne signifie par pour autant que les autorités ont relâché leur vigilance à l'égard des partisans du Prix Nobel de la Paix. Et les dizaines de moines interpellés l'an dernier sont toujours derrière les barreaux.
    "Le Dalai Lama tente de prendre le contrôle des monastères en infiltrant des indépendantistes et en fomentant des révoltes. Il faut que cela cesse", déclare avec force Tu Den. "Nous savons qu'il existe des moines et des Tibétains qui pensent encore que le Tibet est indépendant. C'est à nous de leur expliquer qu'il fait partie de la Chine", souligne-t-il. "Mais c'est une lutte de longue haleine", admet le responsable. Source : AFP G. Campion 14 juin 97
    N 970619

  • Le Tibet toujours "instable"
    Selon le Quotidien du Tibet du 13 juin, les autorités ont admis que "les facteurs d'instabilité sont encore nombreux" au Tibet, en proie à des affrontements entre forces de sécurité chinoises et groupes "séparatistes" fidèles au Dalaï lama.
    "Nous devons admettre avec lucidité que les facteurs d'instabilité sont encore nombreux, et que la lutte contre le séparatisme est encore extrêmement aiguë et sans répit", a déclaré Lhamin Sonam Lhunzhub, vice-président de la Conférence consultative tibétaine. "Le Tibet est la brèche par laquelle essayent de s'infiltrer les forces occidentales cherchant la division et
    l'occidentalisation de la Chine".
    "La source première de cette instabilité, il faut la chercher chez le Dalaï Lama qui, sous couvert de religion, propage sa pensée réactionnaire pour diviser le pays".
    "Nous continuerons de porter haut le drapeau du patriotisme, avec le but de préserver la stabilité et d'extirper toutes les influences du Dalaï Lama", a-t-il encore affirmé.
    Source : AFP 13 juin 97
    N 970617

  • Exécutions au Tibet. Bilan 1996
    Selon le Quotidien du Tibet du 12 juin, 98 "séparatistes" tibétains ont été traduits en justice en 1996 et plusieurs d'entre eux ont été exécutés à l'issue de procès publics qui ont "soulevé l'enthousiasme de la foule".
    24 de ces affaires, impliquant 57 personnes, ont déjà été réglées", a précisé le Procureur du Tibet, Tudeng Caiwang.
    Le journal mentionne le cas de dix Tibétains passés par les armes à la suite de ces procès, à Lhassa et Shigatsé, à la suite d'incidents entre forces de sécurité chinoises et fidèles du Dalaï Lama.
    L'annonce des condamnations à mort s'est faite à l'issue de procès publics, et les verdicts ont été "applaudis" par la foule, a affirmé M. Caiwang.
    Il y a eu l'an dernier 76 réunions publiques au Tibet suite à des procès, réunissant plus de 370 000 personnes, a indiqué le magistrat, dressant un bilan de la campagne "Frapper fort contre la criminalité", déclenchée en avril 1996 dans tout le pays.
    Cette campagne, au cours de laquelle plus de 3 500 personnes ont été exécutées en Chine, est centrée au Tibet "dans la lutte contre le séparatisme", a souligné le fonctionnaire. Parmi les cas déjà "réglés", le journal fait référence également à celui de 14 moines du monastère de Ganden, qui l'an dernier se sont opposés à l'interdiction qui leur était faite d'afficher des portraits du Dalaï Lama. Au cours des troubles qui ont suivi, les religieux ont "crié des consignes réactionnaires, organisé des manifestations interdites, mis à sac un commissariat, et battu des fonctionnaires de l'Etat, suivant les plans du Dalaï Lama pour diviser le pays", a indiqué le Quotidien du Tibet, qui n'a cependant pas précisé le sort qui leur a été réservé pour leurs "comportements criminels". Source : AFP 12 juin 97
    N 970615

  • Tibet : intégration difficile
    Près de 50 ans après l'arrivée des troupes communistes au Tibet, les Chinois n'ont toujours pas réussi leur intégration sur le Toit du monde où leur présence n'est que tolérée par la population.
    "Nous n'avons pratiquement pas d'amis chinois, car nos relations ne sont pas bonnes", affirme Anjik, chauffeur de taxi de 23 ans qui travaille à son compte à Lhassa. "Les Hans (Chinois de souche) vont dans leurs restaurants et leurs karaokés, et les Tibétains dans les leurs. On ne se mélange pas et on ne se marie pas non plus entre les deux communautés", ajoute-t-il.
    Les autorités locales sont d'un avis opposé et s'efforcent de donner une image harmonieuse des relations sino-tibétaines. Dans les rues de Lhassa, de Shigatse ou de Gyantse, les couples mixtes se font en tout cas discrets.
    Beaucoup de colons han ont été envoyés au Tibet après sa "libération pacifique" par l'armée communiste chinoise en 1950. Aujourd'hui, la population de souche chinoise ne compte, officiellement, que 100.000 personnes, mais elle est en fait maintenant supérieure au nombre de Tibétains dans les grandes villes.
    Selon des sources non chinoises, l'armée, qui contrôle les principaux axes et la frontière avec l'Inde et le Népal, totaliserait plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de milliers de soldats.
    A l'école, la ségrégation est également une réalité et les Tibétains préfèrent le plus souvent former des classes homogènes.
    A défaut de s'intégrer, les han se sont alors regroupés dans des quartiers chinois, qui grignotent lentement mais inexorablement les villes tibétaines.
    Les inscriptions en chinois, le plus souvent deux fois plus grosses que celles en tibétain, fleurissent au-dessus des restaurants, karaokés et magasins, donnant aux cités tibétaines cet aspect uniformisé et sans charme des villes modernes chinoises.
    Dans les monastères, contrôlés par des "comités démocratiques" à la solde du gouvernement, les rancoeurs à l'égard des han sont bien plus vivaces. "Les Chinois ne sont pas bons", affirme ce jeune moine de Gyantse. "Ils emprisonnent nos moines et nous interdisent d'adorer le Dalai Lama." (Les photos du Dalaï Lama sont interdites au Tibet depuis le printemps 96, où de nombreux incidents ont éclaté, en particulier au monastère de Ganden, où plusieurs moines avaient été tués.)
    Source : AFP 31 mai 97
    N 970613

  • "Kundun" : le livre
    Le réalisateur Martin Scorsese va publier deux livres cette année. Le premier, "A Director's Diary: The Making of 'Kundun'" (Le journal d'un metteur en scène: la réalisation de "Kundun") sortira en même temps que son prochain film, "Kundun", consacré à l'histoire du Dalaï Lama, prévu pour l'automne 97.
    Le second, "A Personal Journey with Martin Scorsese Through American Movies" (Un voyage personnel avec Martin Scorsese à travers le cinéma américain) sera disponible en décembre.
    Source : AFP 11 juin 97
    N 970611

  • Drapeau tibétain devant l'ONU...
    Un drapeau tibétain flotte désormais face au bâtiment de l'ONU à New York... mais hélas pas devant le bâtiment officiel, mais sur le parvis de l'Université de La Guardia, qui lui fait face, de l'autre côté de la baie de Long Island. Ce drapeau fait partie du "Hall des drapeaux" représentant 133 nations d'élèves ou d'enseignants faisant partie de cette université. La cérémonie officielle d'inauguration de ce hall s'est faite en présence d'un représentant des Nations-Unies, le Gouverneur de l'Etat, le Maire de la ville et des diplomates des missions et consulats étrangers. Source : WTNN/TSG 24 mai 97
    N 970609

  • Religion et socialisme au Tibet
    Selon le Quotidien du Tibet du 2 juin, l'Assemblée régionale du Tibet a voté une résolution appelant à "renforcer le contrôle" sur les affaires religieuses afin de mettre en harmonie les activités religieuses et le socialisme".
    Le texte, approuvé à main levée lors de la clôture le 23 mai de la session annuelle du parlement régional, proclame également la nécessité de "poursuivre la lutte contre le séparatisme", et de "développer sans relâche la campagne contre la criminalité" qui permet d'"assurer la stabilité sociale". Source : AFP 2 juin 97
    N 970607

  • Bouddhistes et faux bouddhistes
    Communiqué du CSPT
    Profitant à la fois du courant de sympathie créé autour du Tibet, de sa culture, de sa spiritualité et de la méconnaissance du bouddhisme dans notre pays, certains personnages peu scrupuleux cherchent à en tirer des avantages matériels et des situations de pouvoir sur leurs congénères. Le CSPT, qui a toujours combattu toute forme de sectarisme et d'exotisme de pacotille met en garde contre ces groupes qui n'ont de tibétain que le nom, rappelle que des choix humanitaires, politiques ou spirituels responsables ne peuvent se faire qu'à l'abri de toute contrainte et de tout prosélytisme, et qu'il est du devoir de la loi démocratique de protéger les citoyens contre les abus et les escroqueries en tous genres.

    Tibet Info profite de ce communiqué pour rappeler que les programmes des centres bouddhistes diffusés en rubrique "3 Conférences" sont faits sous leur seule responsabilité, et qu'en aucune façon Tibet Info ne cautionne ni désapprouve ces programmes. A chacun de juger. Cependant, lorsque nous avons connaissance d'agissements douteux, ces programmes sont bien entendu supprimés. Ainsi pour OKC dont l'adresse a été supprimée du fichier. N 970604

  • Tian Anmen : 8 ans déjà
    Message de Sa Sainteté le Dalaï Lama
    "Le massacre du 4 juin 1989 sur la place Tienanmen constitue l'un des tournants significatifs de l'histoire de la Chine moderne.
    Qu'une manifestation pacifique ait eu cette fin tragique a attiré l'attention du monde non seulement sur le désir profond de démocratie et de respect des droits de l'homme du peuple chinois mais aussi sur l'intolérance du gouvernement totalitaire chinois à l'égard de toute manifestation ouverte du peuple pour la liberté.
    Aujourd'hui alors que nos frères et soeurs chinois commémorent l'anniversaire du massacre du 4 juin, je voudrais exprimer le respect que je porte à ceux qui sont morts pour la liberté, la démocratie et les droits de l'homme dans votre grande nation.
    Mes prières vont aussi à ceux d'entre vos compatriotes qui sont emprisonnés pour avoir plaidé courageusement en faveur de ces valeurs humaines fondamentales et universelles. Et je prie pour la réussite de votre mouvement pour la démocratie.
    Je considère néanmoins la tragédie de la place Tinenanmen comme un échec provisoire pour le mouvement démocratique chinois. La force brutale, aussi puissamment qu'elle s'applique, ne peut jamais constituer un frein au désir fondamental de l'homme pour la liberté. Les hommes rejettent la persécution, la tromperie et le mensonge, que cela vienne d'un homme ou d'un système.
    En tant qu'adepte de la non violence, de la paix et de la liberté, j'ai, dès le début, soutenu le mouvement démocratique non violent en Chine. Je prie afin que malgré la brutalité du massacre de la place Tienanmen et l'interdiction des activités liées aus droits de l'homme qui s'en est suivie, le mouvement démocratique chinois demeure toujours non violent car la non violence est la voie dont l'homme dispose pour résoudre les problèmes. La Chine est actuellement dans une période de transition vers une ère nouvelle. L'absence de M. Deng Xiaoping ouvre de nouvelles opportunités et de nouveaux défis aux autorités chinoises. A l'occasion de cet anniversaire du massacre du 4 juin sur la place Tienanmen, je lance un appel aux dirigeants chinois pour qu'ils fassent montre de sagesse, d'esprit de tolérance, de réconciliation et de compromis, et mettent fin aux souffrances du peuple chinois et de ceux qui sont sous leur dépendance, les Tibétains y compris.
    Ce qu'il adviendra de la Chine est crucial pour la paix, la liberté et la sécurité en Asie et dans le monde et est d'une grande importance pour la communauté internationale.
    En conséquence, je lance également un appel aux peuples attachés à la liberté dans le monde entier afin qu'ils soutiennent le mouvement pour la liberté et la démocratie en Chine".
    Le 4 juin 1997  LE DALAI LAMA
    N 970604

  • Dalaï Lama : réincarnation prévue
    Le XIVème Dalaï Lama a déclaré lors d'une rencontre avec les exilés tibétains de New York le dimanche 25 mai qu'il se réincarnerait si le conflit sino-tibétain n'avait pas trouvé de solution avant sa mort, précisant que cette réincarnation se produirait sans aucun doute à l'extérieur du Tibet. "Si je meurs en exil, je pense que les Tibétains souhaiteront garder l'institution du Dalaï Lama et que celui-ci ne revienne pas sous le contrôle des Chinois. Le XVème Dalaï Lama sera certainement plus compétent et meilleur que le présent et je peux l'affirmer, il ne renaîtra pas dans un pays occupé par les Chinois".
    N 970531

  • Cornes de lièvre et plumes de tortue
    Patrick Carré, Editions Le Seuil
    Succulents, truculents, nourris de sagesse populaire et de bouddhisme, les contes tibétains que nous rapporte Patrick Carré raviront tous ceux qui sont encore capables de mettre entre parenthèses l'écran de leur téléviseur pour se plonger dans le monde merveilleux de l'imaginaire, là où les animaux font la morale aux humains, où les princes et les princesses prennent parfois de rudes leçons au contact du petit peuple, où les charbonniers et les bergers dépassent en sagesse les érudits.
    Soutenir les Tibétains, c'est aussi apprendre à les connaître, partager - ce qui est un vrai plaisir - leur humour et retrouver, avec les différences, cette bonne vieille sagesse venue du fond des temps, qui prouve mieux que tout autre l'existence de la "famille humaine". JP R. N 970529

  • "Histoire du Tibet"
    Laurent Deshayes, Editions Fayard.
    Très attendue, cette "Histoire du Tibet" - la première du genre en français - est fondée, outre les sources classiques, sur un fond d'archives peu utilisé jusqu'alors : celui du Ministère des Affaires Etrangères français et de la Société des Missions Etrangères de Paris. D'où, sans doute, l'accent mis sur la place des missionnaires chrétiens au Tibet, à différents moments de son histoire.
    Une histoire complexe et tourmentée dont Laurent Deshayes réussit, et c'est un tour de force, à suivre le fil à travers les influences mongoles et mandchoues, les guerres pour le pouvoir entre écoles du bouddhisme (ou du moins entre lamas dignitaires), ou les convoitises étrangères. Une chose est certaine en tous cas : cette histoire ne peut être lue avec les seuls concepts occidentaux de la géopolitique.
    Ainsi cette relation Chos-Yon (de maître spirituel à bienfaiteur) qui unit les peuples tibétains (de Sakya Pandita aux Dalaï Lamas) d'abord aux Khans mongols, puis à l'empereur de Chine, malgré ses implications politiques, ne peut en rien se confondre avec une suzeraineté chinoise et encore moins un protectorat, impliquant un abandon de soumission du côté tibétain.
    Historien, donc impartial, Laurent Deshayes rétablit les vérités tronquées, masquées, transformées par les fonctionnaires impériaux du Parti Communiste chinois.
    Un livre nécessaire, au moment où pèsent les pires menaces sur l'identité tibétaine, mais ou l'espoir néanmoins demeure de lendemains meilleurs. N 970527

  • Campagne pour Ngawang Choephel
    Le Centre Tibétain pour les Droits de l'Homme et la Démocratie, établi à Dharamsala, lance une campagne pour que Madame Sonam Dekyi, aujourd'hui âgée de 61 ans, puisse rendre visite à son fils, le musicologue Ngawang Choephel, âgé de 31 ans, condamné à 18 ans de prison et actuellement détenu à la prison de Drapchi.
    Mme Dekyi avait fui le Tibet avec son fils en 1968. Celui-ci était retourné dans le cadre d'une activité de recherche musicale avec l'appui d'une fondation américaine. Accusé d'espionnage au profit des Etats-Unis, il a été arrêté en août 1995.
    La campagne réclame également une défense légale pour Ngawang Choephel et un procès équitable en appel au regard des règles internationales. Si vous souhaitez participer à cette campagne, contactez le CSPT, qui peut vous envoyer le texte de la pétition, ou toute autre association de soutien au Tibet.
    N 970526


Les archives de l'année 1997

17 nov. au 7 déc. 1997
2 au 17 nov.
13 oct. au 1 nov.
4 au 12 oct.
21 sept. au 3 oct.
26 août au 20 sept.
8 au 26 août
27 juillet au 9 août
12 au 27 juillet
27 juin au 12 juillet
25 mai au 27 juin
11 au 25 mai
28 avril au 11 mai
du 13 au 27 avril
29 mars au 13 avril
10 au 29 mars 97
22 fév. au 10 mars
16 au 22 fév.
2 au 16 fév.
29 déc. 96 au 16 janv. 97


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