Tibet infoCliquez-iciMaison du Tibet  
Informations-Témoignages-Documents-Actions-Histoire-Géo-Adresses-Glossaire-Livres-Tourisme-Liens

Tibet-info > informations > nouvelles du Tibet > archives 1997

informations

Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 2 au 17 nov 97

  • Relations sino-indiennes

    Quelques points concernant les relations sino-indiennes :

    • Delhi n'a aucune obligation de reconnaître le Tibet comme faisant partie de la Chine. Le Traité de 1954 signifiant cette appartenance n'a plus de valeur car il n'a duré que 8 ans, jusqu'à la guerre entre les deux pays en 1962.

    Par ailleurs, la Chine :
    • n'a toujours pas reconnu l'appartenance à l'Inde des états de Jammu-Cachemire, du Sikkim et de l'Arunachal,
    • elle applique une pression économique (et politique) très forte au Népal, demandant à ce dernier pays de réitérer régulièrement sa position sur l'appartenance du Tibet à la Chine,
    • elle continue de faire pression sur le Bhoutan en raison de ses relations pro-indiennes,
    • elle apporte son aide stratégique à la junte du Myanmar (ex-Birmanie),
    • elle négocie des arrangements militaires avec le Bangladesh,
    • elle continue d'assurer des livraisons de missiles au Pakistan, plusieurs fois en guerre avec l'Inde depuis leur indépendance,
    • et enfin la Chine possède de nombreux missiles postés au Tibet en direction de l'Inde.

    Source : AFP (diverses dates)
    N 971117


  • Wei Jingsheng libéré...
    Le pouvoir chinois s'est débarrassé le 16 nov de son plus célèbre prisonnier politique, Wei Jingsheng, en le libérant sur parole "afin de suivre un traitement à l'étranger" en le plaçant à bord d'un avion à destination de Détroit (USA), où il a été placé en observation dans un hôpital.
    Mais cette libération réclamée par tous les défenseurs des droits de l'homme ne doit pas faire oublier le millier de personnes détenues, selon Amnesty International, dans les prisons chinoises pour leur opinion politique. "Obliger les dissidents à partir pour l'étranger, ce n'est pas du tout un signe d'amélioration des droits de l'Homme. Cela prouve bien au contraire que la situation des droits de l'Homme s'aggrave", a commenté l'organisation Human Rights in China, basée à New-York.
    Wei Jingsheng purgeait une peine de 14 ans de prison pour tentative de sédition depuis décembre 1995 près de Tangshan (120 km de Pékin). Surnommé "le prisonnier de Deng Xiaoping" pour ses dazibaos traitant le numéro un chinois (décédé en fév. 97) de "tyran" en 1979, Wei Jingsheng avait toujours déclaré qu'il refuserait de quitter la Chine, même en échange de sa liberté.
    Selon sa famille, qui l'a revu quelques heures dans la nuit du 15 au 16 nov, Wei Jingsheng "était à la fois excité par son départ et résigné. Mais vu son état de santé et les persécutions endurées en prison de la part des autres détenus, il s'est laissé persuader par sa famille qu'il valait mieux partir" selon sa soeur Wei Ling.
    Wei Jingsheng n'a pas l'intention de participer à des activités publiques une fois aux Etats-Unis. "Il veut se faire soigner et écrire ses mémoires", selon sa soeur.
    Selon Tong Yi, l'ancienne secrétaire du dissident exilée à New York, les autorités chinoises ne souhaitaient probablement pas prendre le risque de le voir succomber en prison alors que le président américain Bill Clinton doit venir l'an prochain en visite officielle en Chine.
    Plus ancien prisonnier politique de Chine, Wei Jingsheng n'a passé que 6 mois en liberté au cours des 18 dernières années.
    Son départ place l'ancien dirigeant des manifestations de Tiananmen de 1989, Wang Dan, 27 ans, en position de plus célèbre prisonnier politique chinois.
    Bonn, Londres et Washington se sont immédiatement félicités de cette libération pour raisons médicales.
    Source : AFP 16 nov 97
    N 971116

  • G. Craig en Inde
    G. Craig va entamer un voyage avec le Sec. d'Etat Madeleine Albright en Inde le 18 nov. Bien qu'officiellement, il ne vienne pas en sa qualité de coordinateur pour les affaires du Tibet, la Chine n'a pas manqué de réagir vigoureusement en demandant à l'Inde de ne pas autoriser d'activités anti- chinoises (= pro-tibétaines) sur son sol. Delhi a répondu qu'un accord existait en ce sens avec le Dalaï Lama. "L'Inde est un état souverain, et ils (Chinois) connaissent notre position en ce qui concerne le Dalaï Lama". Le Ministre Indien a annoncé qu'il n'imposera aucune restriction au programme de la délégation américaine.
    N 971115

  • Actions pour le 10 décembre
    L'Association "Aide au Tibet" basée à Ramatuelle propose une action, à l'occasion de la journée du 10 déc. 1997, 49ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Avec l'ambition de souligner le cas du petit Panchen Lama, emprisonné par les Chinois depuis 1995, il s'agit de mobiliser les écoles (des primaires aux lycées) en y organisant information et témoignages et en demandant aux enfants de dessiner, d'écrire textes, poèmes... et lettres au Président de la République sur ce que leur inspire l'emprisonnement d'un enfant, en regard de la déclaration adoptée par l'O.N.U.
    Plus précisément on peut suggérer dans les écoles la mise à disposition pour ce jour d'une salle consacrée aux Droits de l'Homme, où une pétition serait proposée, où une photo du Panchen Lama rappellerait le thême du jour. L'association "Aide au Tibet" qui pour sa spart mobilise toutes les écoles du Var, avec l'appui des médias locaux, se tient à la disposition de ceux et celles qui souhaiteraient en faire autant. Source : "Aide au Tibet", 12 Vallon des Sources, 83350 Ramatuelle. Tel. et Fax : 04 94 79 14 79
    N 971113

  • Coordinateur Tibet... au Tibet ?
    Le coordinateur du département d'Etat pour la politique américaine sur le Tibet nommé le 1er nov., Greg Craig, a annoncé le 6 nov. son intention de se rendre dans ce territoire de l'Himalaya pour promouvoir le dialogue entre la Chine et le Dalaï Lama.
    "Je n'ai pas encore déposé de demande officielle mais il est clair que c'est envisagé", a déclaré M. Craig.
    Le responsable américain a l'intention de rencontrer des responsables chinois et des Tibétains. "J'espère réunir à partir de ces rencontres des idées créatives sur la façon d'encourager le dialogue entre le Dalaï Lama, ses représentants et Pékin", a-t-il déclaré en ajoutant que "des obstacles substantiels" demeuraient.
    M. Craig a indiqué que Washington, Pékin et le Dalaï Lama s'accordaient pour dire que le Tibet faisait "juridiquement" partie de la Chine.
    La position officielle chinoise a été ré-exprimée par Shen Guofang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, le 1er nov. dernier : "Le Tibet a toujours fait partie de la Chine. Toutes les questions concernant le Tibet sont des affaires purement internes. Aucun gouvernement n'a le droit d'interférer à ce sujet"
    Source : AFP 6 nov. 97
    N 971111

  • 17 ans de prison pour "espionnage"
    Un Tibétain de 28 ans, Lukhar Sham, a été condamné à 17 ans de prison pour avoir recueilli des informations et constitué un groupe indépendantiste clandestin, selon les documents officiels de la justice chinoise.
    Il avait été accusé de vouloir faire parvenir à l'étranger des livres vendus librement au public en Chine concernant l'histoire et l'économie du Tibet.
    Cette condamnation de Lukhar Sham et de deux autres Tibétains, Tsegongthar et Namlo Yag - au total 45 ans de prison - a été prononcée en 1994 mais elle était restée secrète jusqu'alors. Le procès s'est tenu au Qinghai - en Tibétain, Amdo - et les trois hommes seraient détenus sur une base militaire à proximité de la préfecture de Haixi, dont la population est chinoise à 83 %.
    Les ouvrages cités par l'accusation concernent principalement des données statistiques sur l'économie et le système éducatif.
    Lukhor Shma, que les Chinois ont rebaptisés Li Kexian, avait passé 18 mois en Inde où il avait étudié dans une école tibétaine, et était retourné au Tibet en 1992. En 1993, il tentait de retourner en Inde avec les livres en question et deux lettres, émanant de ses co-accusés, destinés au gouvernement tibétain en exil.
    Ces derniers occupaient des postes importants dans la police et dans l'éducation en Amdo.
    A la même époque, en juin et juillet 1993, 28 Tibétains avaient été arrêtés dans la même région et accusés de la diffusion de brochures pro-indépendantistes, à la veille de la visite de Jiang Zemin. Beaucoup de ces détenus sont des intellectuels, des artistes ou des fonctionnaires de haut rang. Cela laisse supposer que la dissidence est relativement forte dans ces milieux en Amdo.
    Plus récemment, en 1995, cinq moines du monastère de Labrang, (aujourd'hui au Gansu) ont été arrêtés, et en 1996 25 autres au monastère de Kumbum, proche de Xining, en relation avec la diffusion de textes et d'affiches en faveur du Tibet libre.
    On ignore l'importance des condamnations, mais on sait qu'à la même époque un étudiant tibétain de l'Institut des Nationalités du Lanzhou, Drolkar Gyabn a été condamné à sept ans pour "raisons politiques", selon des sources non officielles.
    Source : TIN 7 nov. 97
    N 971109

  • Si loin des hommes, Si près des dieux
    Prisonnier des neiges neuf mois de l'année, perdu au coeur des vallées himalayennes, l'ancien royaume du Zanskar semble défier le monde et les hommes d'aujourd'hui. De leurs voyages dans cette contrée hors du temps, Olivier Follmi et Danielle, sa compagne, nous livrent des images et un récit passionnants, témoignage des rites et des coutumes d'un peuple d'exception, nourri d'humilité et de sagesse, en des terres bouddhistes où la religion est aussi un art de vivre.
    Un magnifique ouvrage d'art... Olivier Follmi, Editions de la Martinière, 350 F.
    N 971108

  • "La presse doit guider le peuple"
    "Les journalistes chinois doivent coller à la ligne politique du Parti communiste chinois (PCC) et s'efforcer de mieux guider l'opinion publique en restant conforme à la ligne du Comité Central du Parti dirigé par Jiang Zemin, et en servant la cause socialiste et le peuple", a déclaré le directeur de la propagande du comité central du PCC, Ding Guangen, selon Xinhua (Chine Nouvelle) du 7 nov.
    Les journalistes doivent observer un "journalisme positif" en écrivant des articles qui "inspirent le peuple et renforcent sa confiance". Ils doivent en même temps accentuer leur rôle de gardiens de l'intérêt commun, a déclaré M. Ding, faisant vraisemblablement allusion à la lutte contre la corruption.
    M. Ding a qualifié l'Association des journalistes de "pont entre le Parti et le gouvernement d'une part et la presse d'autre part"
    Le président chinois Jiang Zemin est rentré le 4 nov. en Chine après une tournée de neuf jours aux Etats-Unis, au cours de laquelle de nombreuses manifestations ont dénoncé le non-respect des droits de l'Homme en Chine, dont la liberté d'expression et d'information.
    Source : AFP 7 nov. 97
    N 971106

  • Un dissident de moins...
    Le dissident chinois Bao Ge, qui vivait à Shanghaï après avoir purgé une peine de trois ans de camp pour avoir protesté contre la détention d'un autre dissident, a adressé le 26 oct. au ministre de la Justice une lettre ouverte aux autorités de Pékin pour demander la libération de six dissidents de Pékin (dont les plus connus sont Wei Jingsheng, Wang Dan, et Liu Xiaobo) et de six autres de Shanghaï. Le dissident rappelait que la Constitution chinoise garantit les droits d'expression, de réunion et de manifestation. Bao Ge a pris la décision de fuir aux Etats-Unis, la police l'ayant fortement incité à faire une demande de visa après l'avoir harcelé depuis son retour de camp (25 policiers devant sa porte le dernier jour !)
    Lors de son départ de Shanghai, après avoir été minutieusement fouillé par la police, il a pu crier à une journaliste de l'AFP avant d'être écarté par les forces de l'ordre : "Ils ont emporté des documents concernant la rééducation par le travail. Je reviendrai en Chine. Je n'ai pas abandonné mes idéaux".
    Il est arrivé à New York le 5 nov au soir avec sa soeur qui lui sert d'interprête.
    Source : AFP 26 oct au 6 nov 97
    N 971106

  • Jiang et l'indépendance du Tibet
    Le gouvernement en exil du Dalaï-Lama a rejeté le 4 nov. les pré-conditions mises par le président chinois Jiang Zemin à un dialogue sur l'avenir du Tibet. "La bouteille est nouvelle, mais le vin reste le même", a déclaré M. Tempa Tsering, porte-parole du gouvernement en exil du Dalaï-Lama à Dharamsala, dans le nord de l'Inde.
    M. Jiang avait déclaré le 1er nov. aux Etats-Unis que le Dalaï-Lama devait "déclarer publiquement que le Tibet constitue une partie inaliénable de la Chine et annoncer aussi de façon publique qu'il renonce à l'indépendance tibétaine et met un terme à toutes les activités visant à diviser la patrie".
    "En demandant que sa sainteté accepte que le Tibet ait été une partie inaliénable de la Chine, le président Jiang demande de facto qu'(elle) réécrive l'histoire du Tibet et accepte la fiction que le Tibet a historiquement été une partie de la Chine. Sa sainteté ne peut faire cela. Il a déjà dit que ce serait un énorme mensonge". Il a rappelé que par le passé, le Dalaï-Lama s'était dit prêt à "négocier avec le régime chinois pour résoudre le statut futur du Tibet, n'importe où, n'importe quand, mais sans pré-conditions".
    Source : AFP 4 nov 97
    N 971105

  • USA : Coordinateur Tibet et Pékin
    Pékin a rejeté le 1er novembre la nomination par Washington d'un coordinateur spécial chargé de la politique américaine sur le Tibet, alors même que le Président Jiang Zemin était encore en visite aux USA.
    "Le Tibet est une partie inaliénable du territoire chinois", a déclaré à Boston le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Shen Guofang, en réponse à une question sur la nomination à ce poste de Greg Craig, annoncée le 30 oct.
    "Toutes les questions concernant le Tibet sont des affaires purement internes. Aucun gouvernement n'a le droit d'interférer à ce sujet", a ajouté le porte-parole.
    Le rôle de M. Craig consistera à "préserver l'héritage religieux, culturel et linguistique unique du Tibet et à promouvoir un dialogue substantiel entre la Chine et le Dalaï Lama ou ses représentants", avait précisé le département d'Etat américain, par son porte-parole James Rubin, qui a indiqué que Washington espérait qu'un tel dialogue s'engagerait "dès que possible".
    Ce coordinateur n'aura cependant pas de rôle d'ambassadeur puisque les Etats-Unis considèrent le Tibet comme faisant partie de la Chine
    Source : AFP 1er nov. 97
    N 971103


Les archives de l'année 1997

17 nov. au 7 déc. 1997
2 au 17 nov.
13 oct. au 1 nov.
4 au 12 oct.
21 sept. au 3 oct.
26 août au 20 sept.
8 au 26 août
27 juillet au 9 août
12 au 27 juillet
27 juin au 12 juillet
25 mai au 27 juin
11 au 25 mai
28 avril au 11 mai
du 13 au 27 avril
29 mars au 13 avril
10 au 29 mars 97
22 fév. au 10 mars
16 au 22 fév.
2 au 16 fév.
29 déc. 96 au 16 janv. 97


Cliquez-ici


Cliquez-ici


Cliquez-ici


sommaire de la rubrique

 

 
Sommaire Tibet info~Aide en ligne~Contactez-nous~Abonnez-vous à la Lettre d'information Haut de la page

© Tibet infohttp://www.tibet-info.net