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Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 16 au 22 février 97

  • Deng : La France en fait un peu trop
    Le Comité français de soutien au peuple tibétain a estimé le 21 fév. dans un communiqué que le ministre des Affaires étrangères Hervé de Charette avait "excédé les nécessaires convenances diplomatiques" en affirmant que Deng Xiaoping était un homme "épris de paix". Les propos de M. de Charette "semblent largement excéder les nécessaires convenances diplomatiques et faire abstraction de la politique de répression poursuivie par l'ancien chef de l'Etat chinois, depuis près d'un demi siècle au Tibet et en Chine".
    "Le monde a perdu un grand homme d'Etat, épris de paix...", a écrit le 20 fév. M. de Charette dans une lettre de condoléances adressée à son homologue chinois Qian Qichen.
    Le comité souligne que Deng Xiaoping "fut le chef du contingent de 80.000 soldats qui envahit le Tibet en 1950, invasion qui fit plus d'un million de morts depuis cette date...".
    "Alors que la répression se poursuit au Tibet occupé, la France affirme entretenir avec la Chine un dialogue 'ad hoc' sur la question des droits de l'homme, dialogue qui n'a, à ce jour porté aucun fruit, ni aucun espoir pour le peuple tibétain", ajoute le communiqué.
    Le Comité "souhaite vivement voir le président Chirac, lors de son prochain voyage à Pékin, intervenir en faveur d'un règlement pacifique du problème tibétain et prendre en ce domaine une initiative forte dans l'intérêt du peuple tibétain et du peuple chinois".
    La visite du chef de l'Etat français est prévue en mai 1997. Source : AFP, 21 fév. 97
    N 970222

  • Deng - réaction tibétaine en exil
    Selon un message du 20 fév., "le gouvernement tibétain espère que la mort de Deng Xiaoping permettra de nouvelles ouvertures pour trouver une solution pacifique et satisfaisante à la question du Tibet", selon M. Tempa Tsering, qui a ajouté que Deng Xiaoping était directement responsable "de décennies de répression et de souffrances au Tibet". "Deng n'a jamais répondu positivement aux nombreuses initiatives constructives et conciliantes du Dalaï Lama pour résoudre la question tibétaine par des négociations pacifiques", a-t-il ajouté, en soulignant que le dirigeant décédé "avait été personnellement impliqué dans toutes les campagnes importantes chinoises contre le Tibet". Beaucoup d'analystes redoutent à cet égard que la disparition de Deng, ciment du régime, ne relance une lutte au sommet du Parti et de l'Etat, même si l'équipe dirigée par le président Jiang et le Premier ministre Li Peng a officiellement pris la relève.
    La population a réagi avec calme et une certaine indifférence, calme qui tranchait avec les scènes de désarroi constatées au moment de la mort de Mao Tsé-Toung et de celle de l'ancien Premier ministre Chou Enlai, en 1976 Source : AFP 20 fév. 97
    N 970221

  • L'armée en état d'alerte maximum
    L'Armée Populaire de Libération (APL) a été placée en état d'alerte maximum dans tout le pays à la suite du décès de Deng Xiaoping.
    L'ordre est venu dans la nuit de la toute-puissante Commission Militaire Centrale, présidée par Jiang Zemin. Les soldats et officiers ont été rappelés dans leurs unités et tous les déplacements ont été annulés.
    L'état d'alerte maximum est imposé généralement lors d'événements majeurs risquant de susciter des troubles, relèvent les observateurs.
    Le décès de l'ancien Secrétaire Général du Parti, Hu Yaobang, en avril 1989, avait été le déclencheur des grandes manifestations d'étudiants de Tiananmen, réprimées par l'armée le 4 juin suivant, sur l'ordre de Deng Xiaoping, et faisant plus d'un millier de morts.
    Les autorités craignent également que des mouvements séparatistes dans les régions reculées du Xinjiang (nord-ouest), à majorité musulmane, et du Tibet ne prennent prétexte de la période de deuil pour fomenter des troubles. Des émeutes anti-chinoises dans la ville frontalière de Yining, (extrême ouest du Xinjiang), ont fait au moins 10 morts juste avant le Nouvel An chinois du 7 février.
    Source : AFP 20 fév. 97
    N 970220

  • Mort de Deng - réaction en Chine
    Le PCC a appelé le 20 fév. à l'unité autour de Jiang Zemin, quelques heures seulement après l'annonce de la mort du patriarche Deng Xiaoping.
    Jiang Zemin, qui cumule les fonctions de chef de l'Etat, du Parti et de l'Armée Populaire de Libération (APL), est le successeur désigné de Deng Xiaoping.
    Beaucoup d'analystes craignent que la disparition du patriarche qui constituait le ciment du régime, ne relance une lutte pour le pouvoir au sommet du Parti et de l'Etat.
    Qualifiant la disparition de Deng de "perte incommensurable", le Parti appelle également au "renforcement de la grande unité parmi les peuples de différents groupes ethniques dans le pays" et termine par :
    "Sous la ferme direction du Comité central du Parti, avec en son centre le camarade Jiang Zemin, le Parti, l'Armée et le peuple, brandissant haut la bannière de la théorie de Deng Xiaoping du socialisme aux caractéristiques chinoises, seront certainement capables de mener à bien la grande cause des réformes socialistes, de l'ouverture et de la modernisation, initiée par Deng et d'atteindre triomphalement notre but". Source : AFP 19 fév. 97
    N 970220

  • Mort de Deng - réaction du D.L.
    A l'occasion de l'annonce de la mort de Deng Xiaoping, à l'âge de 92 ans, le Dalaï Lama a indiqué à Voice of America le 19 fév. que selon le point de vue bouddhiste, quel que soit le bien ou le mal que Deng ait fait, il "priait pour qu'il ait une bonne réincarnation" et "souhaite offrir ses condoléances aux membres de sa famille".
    Ayant rencontré Deng Xiaoping à plusieurs reprises, le Dalaï Lama le connaissait comme quelqu'un ayant une forte personnalité, qui finissait ce qu'il avait commencé. Il regrette donc que Deng Xiaoping n'ait pas réussi à régler le problème tibétain de son vivant.
    Le Dalaï Lama a ajouté que Deng Xiaoping, en tant que dirigeant "du système totalitaire du parti communiste, a inévitablement commis des erreurs, parce que pris au piège du système qu'il incarnait". L'histoire jugera sur des faits, publics ou privés, si Deng Xiaoping a eu une action bénéfique à la Chine.
    Mais "qu'il soit bon ou mauvais, un chapitre de l'histoire s'est refermé," a-t-il ajouté.
    Source : International Campaign for Tibet. Traduction en anglais de l'entretien du Dalaï Lama à l'édition tibétaine de Voice of America. N 970219

  • Mort de Deng Xiaoping - Communiqué
    Communiqué du CSPT du 19 fév. 97
    Le C.S.P.T. formule le souhait que le décès à 92 ans de M. Deng Xiaoping soit l'occasion pour le peuple et le gouvernement chinois de transformations sensibles et pacifiques allant dans le sens de la démocratie et du respect du droit des peuples.
    Il souhaite tout particulièrement que les propositions du Dalaï Lama sur des négociations permettant de résoudre sans violence la situation de tension et d'oppression qui règne au Tibet soient enfin entendues.
    Il estime que le rôle des pays démocratiques, et singulièrement de la France, est de tout faire pour favoriser l'ouverture de telles négociations et d'encourager la mise en place d'un processus d'autodétermination au Tibet, dans l'intérêt commun du peuple tibétain et du peuple chinois. Source : CSPT, 19 fév. 97
    N 970219

  • Décès de trois nouveaux réfugiés
    Après la mort de 2 enfants de 13 ans (Tibet Info 10/11 fév.) trois nouveaux demandeurs d'asile fuyant la répression dans leur pays ont trouvé la mort en franchissant le col de Shargung La, a-t-on appris le 15 fév. Les victimes, mortes de faim et de froid, sont une jeune nonne du couvent de Shungseb, Tashi Choedon, 21 ans, un garçon originaire de Lhassa, Kunga, 14 ans, et une petite fille de Nyethang, Kadon, 8 ans. Tous les 3 faisaient partie d'un groupe de 27 personnes, prises dans une avalanche peu avant d'atteindre le col. Les 24 survivants furent ensuite arrêtés par la police népalaise, dépouillés de tous leurs biens et menacés d'être refoulés au Tibet s'ils ne pouvaient pas abuser de l'une des femmes. Après négociations, ils purent enfin repartir et rencontrer un représentant de l'UNHCR (Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations-Unies), grâce à l'aide d'autres policiers plus respectueux de la loi.
    "Mon intention est de rejoindre le monastère de Sera pour y recevoir une véritable éducation et de me battre pour la liberté du Tibet" a précisé l'un des réfugiés, moine au monastère de Chamdo, au Tibet oriental. (Lire à ce propos "Les rebelles de l'Himalaya", Ph. Broussard, Denoël) Source : T.I.N., 15 fév. 97
    N 970218

  • ONU : Visite en Chine utile ?
    Les Nations-Unies ont annoncé le 11 fév. que le Commissaire aux Droits de l'Homme, M. Jose Ayala Lasso, avait accepté l'invitation du gouvernement chinois de visiter le pays avant la tenue de la session annuelle de la commission, le 10 mars 97. Cette décision a été critiquée par "Human Rights Watch" qui y voit une pure entreprise de propagande de la Chine, qui n'a jamais laissé les experts internationaux visiter les lieux de leur choix ou rencontrer les personnes souhaitées. En revanche, HRW lui a suggéré de lancer un appel pour la libération de tous les prisonniers politiques en Chine et au Tibet. WTNN
    N 970217


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