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Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 27 juin au 12 juillet 97

  • Tibétains agents secrets
    Selon le journal indien Pioneer du 5 juillet, une famille tibétaine vivant dans la région de Dehra Dun, en Inde, a été attaquée le 3 juillet par des compatriotes qui les accusaient d'être des agents de renseignements chinois. La police a dû intervenir pour mettre cette famille en sécurité, mais leur maison a été saccagée.
    Plus de 100 000 Tibétains vivent actuellement en Inde, la plupart dans des conditions précaires, après avoir fui leur pays. Source : AFP 5 juillet 97
    N 970711

  • Plus ancien prisonnier du Tibet
    Depuis 1970, Tanak Jigme Sangpo n'a pas connu la liberté. Il a passé 13 ans dans les prisons chinoises au Tibet pour avoir manifesté son désir de voir le Tibet indépendant. Arrêté de nouveau en 1983 pour avoir placardé une affiche sur un mur du Jokhang, le temple principal de Lhassa, pour protester contre la domination chinoise, il a été condamné à 15 ans de prison. Pour avoir continué à manifester en prison, il a été condamné à 5 ans de plus en 1988, puis 8 ans en 1992. Actuellement à la prison de Drapchi, les années de torture et d'enfermement le laissent très faible et sa vue se détériore rapidement. Quand il aura terminé sa peine cumulée de 28 ans, le 3 septembre 2011, à l'âge de 85 ans, Tanak Jigme Sangpo aura passé 41 ans en prison pour avoir exprimé son opinion de façon pacifique.
    Tanak Jigme Sangpo a besoin de l'aide de la communauté internationale pour demander justice. Pour l'aider :
    - vous pouvez participer à la manifestation à Delhi ou Zurich le 3 sept. 1997. Une présence symbolique aura probablement lieu également à Paris (consulter Tibet Info les semaines précédentes).
    - vous pouvez écrire aux autorités chinoises pour demander la libération de Tanak Jigme Sangpo soit directement au Premier Ministre Li Peng, soit à l'ambassade de Chine. (adresses en rubrique "1 Dossiers - Actions urgentes : où écrire ?")
    Exemple de texte :
    Your Excellency
    I would like to request the immediate and unconditional release of Tanak Jigme Sangpo who is currently serving a 28-year sentence in Drapchi prison in Lhassa for expressing his opinion peacefully. I am concerned about his old age and poor health.
    Thank you for your consideration.
    Sincerely (nom et adresse)
    Source : Tibetan Centre for Human Rights and Democracy. Dharamsala N 970710

  • La Chine cherche des appuis
    La Chine a lancé une nouvelle campagne contre le Dalaï Lama, l'accusant d'être un "menteur", de ne pas rechercher la paix ni la non-violence, et de ne pas vouloir sincèrement négocier. Les autorités chinoises ont ainsi distribué à des diplomates occidentaux en mai 97 un fascicule donnant quatre "points" accusant le Dalaï Lama.

    1. "A-t-il réellement cherché à négocier, ou utilise-t-il ce thème pour chercher en fait l'indépendance ?" (Accusé d'avoir fait des propositions en 1988 à Strasbourg, sans en avoir parlé auparavant avec la Chine)
    2. "Leader religieux ou obstacle à la construction d'un ordre religieux ?" (Accusé d'avoir trompé la religion en donnant plusieurs Kalachakras la même année.
    3. Un défenseur de la paix ou un fomenteur de troubles ? ("créateur de chaos" au Tibet et "diviseur de la mère-patrie en séparant les ethnies").
    4. "Porte-parole des Tibétains en exil ou outil des forces occidentales anti-chinoises ?" (accusé car il a fui le Tibet vers l'Inde en 1959, donc "complice des occidentaux"
      NB : alors que l'armée chinoise entourait son palais, où tombaient les premiers obus).

    Cette campagne très "politique" s'accompagne semble-t-il d'un certain assouplissement sur place, où les équipes de rééducation auraient été retirées des monastères, à la demande expresse de Pékin, jugeant les "ultras" chinois de Lhassa maladroits et trop violents dans leurs méthodes de répression. On aurait même vu réapparaître des portraits du Dalaï Lama, ce qu'un officiel tibétain de Lhassa explique en disant "qu'il faut du temps pour changer les mentalités".
    Sur le plan international toutefois, Pékin demeure inquiet du leader tibétain et des idées qu'il représente. Aussi, les média chinois aux ordres du pouvoir ont-ils mis en avant le soutien apporté par une poignée de pays à la politique chinoise concernant le Tibet. La liste des pays est significative : le Cambodge (ravagé par la guerre civile), le Mexique du Président Zedillo (où l'opposition démocratique vient précisément de remporter les élections) et 4 Républiques de l'ex-URSS, ravagées par la corruption et le marasme économique : Biélorussie, Ukraine, Kazakhstan et Kyrghizie. Les journaux ne précisent pas si cet appui, assez peu explicite au demeurant, s'étend également à la politique de colonisation musclée que la Chine poursuit au Turkestan Oriental (appelé Xinjiang).
    Source : TIN 1er juillet 1997
    N 970709

  • Nervosité à Lhassa
    Alors que les médias chinois, au Tibet comme ailleurs, ne cessent d'exalter "la victoire sur le colonialisme britannique" à l'occasion du retour de Hong Kong à la Chine continentale, il semble que de nombreux Tibétains restent sceptiques sur cette campagne vantant "l'unification de la mère-patrie" et réclament au contraire un régime s'inspirant au moins du principe "un pays, deux systèmes", sinon la fin du "colonialisme chinois au Tibet".
    Un important contingent de troupes (4 à 5000 hommes) a d'ailleurs été envoyé au Tibet à cette occasion et la frontière fermée aux voyages individuels. Une nervosité évidente s'est emparée de Lhassa.
    Selon les témoignages de voyageurs, elle serait due à la crainte, éprouvée essentiellement par les colons chinois, d'un tremblement de terre. Ceux-ci ont en effet constaté que les renforts de troupes s'étaient installés sous des tentes hors de la ville, et non pas dans des casernes en dur. Certains témoins rapportent que des commerçants chinois auraient préféré plier bagage et retourner dans leur pays d'origine, craignant à la fois les secousses telluriques et les troubles qui pourraient s'en suivre. Source : TIN et témoignages directs
    N 970708

  • Monastères : chacun son avis !
    Un cadre tibétain (pro-chinois) a accusé les fidèles du Dalaï Lama "de dévoyer des moines qui, sous leur emprise, s'adonnent aux plaisirs de la vie nocturne ou à la pornographie", selon la presse régionale reçue le 5 juillet à Pékin.
    "Les activités religieuses régulières bénéficient (au Tibet) d'une protection légale", a affirmé Raidi, vice-secrétaire du Comité Régional Tibétain du Parti Communiste Chinois.
    Et d'ajouter : "[...] Mais sous l'influence de la pensée réactionnaire de la clique séparatiste du Dalaï Lama certains monastères ne ressemblent plus à des monastères, certains bonzes ne ressemblent plus à des bonzes : le soir, il s'habillent avec des costumes occidentaux, et vont aux bars de karaoké. Il y en a qui cachent dans leurs cellules des postiches (pour dissimuler leur calvitie, obligatoire chez les bonzes), et des images de femmes nues".
    Ce dirigeant assurait ensuite : "La grande masse de croyants a réagi fortement à ces pratiques éloignées de la religion, et ont demandé au gouvernement de resserrer le contrôle et l'éducation" dans les monastères, a assuré le dirigeant.
    Dans les faits, le gouvernement chinois a lancé l'an dernier une "campagne d'éducation patriotique" sur les lieux religieux, et a interdit l'affichage de portraits du Dalaï Lama. Les bonzes et les religieuses ont dû signer contraints et forcés des déclarations d'allégeance à la politique de Pékin critiquant le Dalaï Lama, et se démarquant ainsi du Prix Nobel de la paix 1989.
    NdlR Cette campagne de calomnies n'a en fait d'autre but que d'intensifier - sous couvert de protection de la religion - la lutte contre les fidèles du Dalaï Lama, accusés de "vouloir séparer le Tibet de la mère-patrie" Source : AFP 5 juillet 97
    N 970707

  • Centrale du Yamdrok Tso en marche
    La première grande centrale hydroélectrique du Tibet, dont la construction à proximité du lac Yamdrok avait déclenché une controverse avec la population locale, a été officiellement inaugurée le 25 juin, selon le gouvernement régional.
    La centrale, qui utilise l'eau du lac Yamdrok, l'un des quatre lacs sacrés du Tibet, a commencé à produire de l'électricité à destination de Lhassa, la capitale de la Région Autonome située à une centaine de km au nord. Quatre générateurs importés d'Autriche fourniront au total 100 000 kw, a déclaré au téléphone un responsable du Département de l'Industrie et de l'Energie du Tibet. Le premier générateur est entré en service le 25 juin, après 72 heures d'essais, et les trois autres seront connectés "d'ici septembre". En raison de la colonisa-tion, le Tibet souffre d'une grave pénurie d'énergie et la centrale est l'un des grands projets initiés par Pékin pour doubler la production d'électricité d'ici l'an 2000. Mais dès le départ, le projet, bien que nécessaire au développement de la région, avait suscité une vive controverse avec la population tibétaine, qui considère comme un sacrilège l'utilisation de l'eau du lac Yamdrok Tso, censé abriter des divinités bouddhistes.
    En outre, les détracteurs du projet craignaient que ce lac "mort", encaissé à 4 500 m par de hautes montagnes, soit asséché en l'espace de quelques décennies par le pompage de la centrale. Et comme si le projet était marqué par le mauvais sort, sa construction avait dû être interrompue pendant de longs mois à la suite d'un grave accident de chantier en 1995 qui aurait causé la mort de plusieurs ouvriers. Selon certaines informations circulant à Lhassa, le responsable des travaux serait en prison, après avoir été reconnu coupable d'avoir trafiqué sur la qualité des matériaux utilisés.
    Afin d'apaiser les craintes de la population locale, les concepteurs de la centrale ont mis au point un système permettant de pomper pendant la nuit de l'eau du fleuve Tsangpo (Brahmapoutre) et de la déverser dans le lac, afin de le maintenir à niveau, a indiqué le responsable joint par téléphone à Lhassa. NdlR C'est là l'une des grandes craintes de ce système : le lac Yamdrok a une eau très pure, alors que le Tsangpo est pollué et charrie des alluvions de nature différente de celles du lac, risquant ainsi de tuer toute vie du lac. Source : AFP 26 juin 97
    N 970705

  • Hong Kong : ordre public menacé !
    Les manifestations contre Pékin ou en faveur de l'indépendance de Taïwan ou du Tibet seront interdites à Hong Kong "parce qu'elles représentent une menace pour la sécurité nationale".
    "Elles seront interdites afin de maintenir l'ordre public, et non pas pour des raisons politiques" a expliqué un commissaire-adjoint, parlant des restrictions des libertés civiles imposées à Hong Kong depuis son retour sous souveraineté chinoise.
    Depuis plusieurs années, des manifestations de ce genre ont eu lieu à Hong-Kong sans que jamais l'ordre public n'ait eu à en souffrir... Source : AFP 3 juillet 97
    N 970703

  • Sénat français et culture Tibétaine
    M. Claude Huriet, Sénateur et Président du Groupe d'Amitié au Peuple Tibétain, a appelé l'attention du Ministre de la Culture et de la Communication sur l'aide susceptible d'être apportée à la préservation de la culture tibétaine, mentionnant le "génocide culturel" en cours au Tibet. Il demande, suite à la signature l'an passé par 343 Parlementaires d'un appel pour le Tibet, quelles initiatives la France pourrait envisager pour soutenir la préservation de cette culture, soit pour mieux la faire connaître en France, soit pour aider les structures déjà en place en exil. Source : Journal Officiel 26 juin 97
    N 970702

  • Racket à la frontière du Népal
    A la suite du harcèlement incessant des petits commerçants Népalais par la police chinoise à la frontière du Tibet, le commerce entre les deux pays aurait enregistré une chute d'au moins 20% au cours des dix derniers mois. Au mois de Mars dernier plusieurs chauffeurs de camion népalais avaient bloqué la route conduisant au "pont de l'amitié" pendant deux jours et demi pour protester contre l'assassinat d'un chauffeur de taxi par des policiers chinois. Il avait refusé d'exiger d'un de ses clients qu'il laisse sa place à un membre de la police chinoise, qui réclamait d'être transporté gratuitement. Les commerçants et chauffeurs routiers népalais, dont beaucoup sont des sherpas tibétophones ont déclaré qu'ils en avaient assez des rackets incessants des policiers chinois à leur encontre et des violences qu'ils avaient à subir en cas de refus. Au mois d'août 1996 le meurtre d'un Tibétain au poste de police de Dram (Khasa) avait déjà donné lieu à une manifestation anti-chinoise. L'opinion publique Népalaise qui soutient les petits commerçants frontaliers a réagi vivement et contraint le gouvernement du pays à exprimer une protestation auprès des autorités chinoises. Source : TIN 26 juin 97
    N 970701

  • Wei Jingsheng "passé à tabac"
    Selon sa famille, le célèbre dissident chinois Wei Jingsheng, qui purge actuellement une peine de 14 ans de prison dans un centre de la région de Pékin, aurait été passé à tabac par ses codétenus, qui par la même occasion auraient bénéficié d'une réduction de peine. La famille du dissident a décidé de "porter l'affaire devant les autorités concernées". Aux Etats-Unis le porte-parole du Département d'Etat a déclaré que son pays était "très inquiet" du sort de Wei Jingsheng. Il a renouvelé l'appel à la libération de M. Wei et "de toutes les personnes emprisonnées pour avoir de façon pacifique exprimé leurs opinions politiques et religieuses". La France, qui s'est dite "préoccupée" par "la dégradation des conditions de détention" (sic !) du dissident estime que ces informations "ne correspondent pas au souci des autorités chinoises, maintes fois exprimé, de consolider l'état de droit". Wei Jingsheng, qui depuis dix-neuf ans n'a passé que six mois en liberté, souffre de troubles cardiaques. Son nom figurait sur une liste de prisonniers d'opinion présentée par les autorités françaises à la Chine lors de la visite en mai du président Jacques Chirac. Source : AFP juin 97
    N 970630

  • Hong-Kong : point de vue tibétain
    Déclaration du gouvernement tibétain concernant la rétrocession de Hong-Kong a la Chine.
    Avec le retour de Hong Kong sous la souveraineté chinoise, le dernier signe, le plus visible aussi, de la présence coloniale britannique en Chine touche à sa fin, tout comme de façon plus générale le colonialisme occidental en Asie. Mais qu'en est-il du colonialisme pratiqué par certains pays asiatiques vis-à-vis de leurs voisins plus petits et plus faibles ? La Chine dirige toujours le Tibet comme n'importe quelle annexe coloniale. Le Tibet et Hong Kong constituent deux problèmes fondamentalement différents. Le Tibet était une nation souveraine indépendante incorporée à la Chine par la seule force des armes et par une invasion militaire agressive. Tandis que Hong Kong, d'un point de vue juridique, faisait partie de la Chine. La Chine mandchou en pleine décadence fut contrainte de l’abandonner à la Grande-Bretagne impériale, supérieure sur le plan militaire. Mais la réalité d'aujourd'hui est que, tout comme le Tibet, Hong Kong va se trouver sous le contrôle de la Chine et que les décisions que prendra la Chine communiste vis-à-vis de Hong Kong pourrait avoir des répercussions qui iront bien au-delà des confins de l'ancienne colonie de la couronne britannique. Le reste du monde est dans l'attente de voir si les actions chinoises à Hong Kong correspondront aux promesses faites par la Chine aux six millions d'habitants de l'île ou si au contraire elle traitera Hong Kong comme elle a traité le Tibet.
    Si les dirigeants chinois parvenaient à faire preuve du courage, de la vision et de la sagesse nécessaires, cela ouvrirait sans aucun doute des perspectives meilleures en vue de résoudre des problèmes urgents tels que la situation au Tibet. Hong Kong va être le test décisif qui permettra de mettre en évidence la bonne volonté et le désir des dirigeants d'assurer la bonne transmission du pouvoir.
    Publié le 28 juin 1997 par le Département de l'Information et des Relations Internationales, Administration Central Tibétaine, Dharamsala 176215, Distt. Kangra, H.P. Inde
    Source et Contact presse à Paris :
    Bureau du Tibet, 84, Bd A. Pinard, 75014 Paris N 970629

  • C. Patten : "merci, Chine Nouvelle"
    Le dernier gouverneur de Hong Kong, Chris Patten, qui quitte la colonie britannique le 1er juillet, date de la rétrocession du territoire à la Chine, a déclaré au quotidien britannique The Guardian : "J'apporte un soutien sans réserve à tout ce qu'a fait Chine Nouvelle (Xinhua) pour me donner ce que les Américains appellent une reconnaissance internationale. Ils ont transformé un 'politicien ringard' en preux chevalier".
    Chris Patten suggère à Tung Chee-hwa, le chef de l'exécutif de la future Région administrative de Hong Kong, de faire en sorte qu'il devienne à son tour la cible des attaques de l'agence Chine Nouvelle.
    Chris Patten n'a, dit-il, qu'un seul regret : celui d'avoir, en tant que gouverneur de Hong Kong, perdu inutilement son temps à discuter avec Pékin des questions de démocratie dans le territoire après sa rétrocession.
    "Dans l'ensemble, j'ai laissé les négociations durer trop longtemps, alors qu'il était parfaitement clair que cela ne servait strictement à rien", conclut-il.
    Source : AFP 27 juin 97
    N 970628

  • Tibet-Hong Kong, version chinoise
    Les médias tibétains mettent à profit le retour de Hong Kong à la Chine pour intensifier la propagande en faveur de "l'unité nationale", selon le Quotidien du Tibet du 27 juin. Lors d'une réunion avec des médias tibétains, le responsable de la Propagande du Parti communiste tibétain, Chen Hanchang, a affirmé : "Le grand événement du retour de Hong Kong doit (...) faire comprendre aux masses que l'unité nationale et l'unité des ethnies (chinoises) sont des tendances auxquelles on ne peut pas résister". Source : AFP 27 juin 97
    N 970628

  • Chine : promesses non tenues
    L'hebdomadaire "Time" révèle dans son édition datée du 30 juin que la Chine, au mépris de ses engagements internationaux, aide le Pakistan à construire une usine de missiles M-11.
    Ces engins d'une portée de 300 km peuvent convoyer une charge de 500 kg, éventuellement nucléaire. La CIA a localisé l'usine à 16 km de la capitale Islamabad.
    Cette révélation, qui a pris de vitesse la Maison Blanche qui souhaitait garder le silence, au moins jusqu'au renouvellement de la clause de la Nation la plus favorisée à la Chine pour une année encore, ne peut que tendre un peu plus les relations sino-américaines, déjà mauvaises malgré quelques concessions de façade.
    Elle renforce également l'idée d'une politique très agressive de la Chine sur le plan militaire, au service d'ambitions régionales qui n'hésitent pas à utiliser la stratégie de la tension, notamment avec l'Inde.
    Le non respect de ses engagements par la Chine laisse enfin mal augurer de la situation à Hong Kong, après son retour dans le giron chinois. Source : Time, 30 juin
    N 970627

Les archives de l'année 1997

17 nov. au 7 déc. 1997
2 au 17 nov.
13 oct. au 1 nov.
4 au 12 oct.
21 sept. au 3 oct.
26 août au 20 sept.
8 au 26 août
27 juillet au 9 août
12 au 27 juillet
27 juin au 12 juillet
25 mai au 27 juin
11 au 25 mai
28 avril au 11 mai
du 13 au 27 avril
29 mars au 13 avril
10 au 29 mars 97
22 fév. au 10 mars
16 au 22 fév.
2 au 16 fév.
29 déc. 96 au 16 janv. 97


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